Ce sont des pages nouvelles de l’histoire de notre jeune nation qui sont en train de s’écrire. Quand tout sera dit, fait et écrit, cette histoire sera demain la servante d’une mémoire collective nationale, en ce qu’elle combine la noblesse d’âme d’un peuple, son patriotisme avec son attachement à des valeurs universelles.
A être témoin des événements qui se déroulent sous nos yeux, en ce moment crucial de notre existence, on ne peut qu’être fier de tant de bravoure, de courage et d’amour pour sa patrie, d’un peuple prêt à relever l’un des plus grands défis de son époque que constitue la construction d’un lieu et d’un moment politiques symbolisant à la fois les tragédies et les espoirs de notre nation.
Force est de reconnaître aujourd’hui que les années Abdoulaye Wade ont été marquées par un long cortège de souffrances, d’humiliations et de lâches soumissions. Encore plus par l’hideuse réalité morale d’une époque et de ses terreurs qui trouve sa manifestation la plus forte dans la figure de ce vieil homme sans scrupules, parfait alibi du diable, incarnant tour à tour le manipulateur, l’accusateur, le despote et le tyran. Un monstre qui a fini de gangrener notre tissu social, tant il trouve des formes dans les insignifiances, les lâchetés et les hypocrisies humaines.
Face à cette absence fondamentale d’être, des hommes et des femmes du fier refus ont décidé de réinventer le courage d’être vertueux, de retrouver le sens du prochain, la responsabilité et la liberté incarnée dans la vocation particulière et concrète de chacun.
Porteurs d’espoirs, ils sont venus d’horizons différents avec un seul et même message: celui d’une attitude de refus devant la consternante misère d’une époque pendant laquelle l’individu se trouve privé de tout ce qu’il peut aimer et vouloir.
De partout, ils sont venus pour s’élever contre l’abaissement humain et pour le triomphe d’un idéal d’émancipation, suivant en cela l’exemple d’illustres journalistes qui, depuis des années, ont entamé ce combat pour la vérité et autour de la vérité.
C’est aussi un combat contre les forces de la terreur, de l’oppression et de la division au profit d’une dynamique d’intégration à travers un idéal de mobilisation civique et de participation des individus à la chose publique; pour le maintien de note cohésion sociale et le renforcement de nos acquis démocratiques. Combat ne peut être plus noble.
A suivre les événements qui ont eu cours ces derniers jours, nous serions fondés de penser que notre nation, à la croisée des chemins, s’achemine vers un avenir incertain.
Cependant, notre conviction est qu’a terme, le Sénégal s’en portera mieux, car rien ne sera plus comme avant à cause de ce combat pour la vérité, expression d’un patriotisme qui a atteint son point le plus culminant.
En considérant la charge symbolique et mémorielle de ces événements –la tragédie à la Sicap Sacre Coeur-Mermoz, les farces de mauvais goût au Méridien et à la VDN, le congrés du peuple à la Place de l’Obélisque, mais surtout la grande mobilisation du REWMI à l’occasion du congrés d’investiture de son candidat Idrissa Seck -, on retient trois responsabilités présentes et futures qu’ils engagent : celles du citoyen, du juge et de l’historien et les discours de vérité qu’elles doivent produire.
Cette exigence de vérité comme en tant qu’impératif pour la préservation de l’état de droit, à travers le principe de la légalité, pour maintenir l’ordre sans lequel il n’est point de progrès, place le juge devant une responsabilité historique. Demain, un peuple entier se souviendra de ses positions et décisions par rapport à une norme (un idéal ?) supérieure dans un processus qui engage notre devenir collectif. Au delà de son historicité, cette responsabilité du juge est aussi d’ordre moral. Sera mise à l’epreuve sa capacité à s’élever pour affirmer son autonomie, en exposant ce que sont les veritables motifs qui doivent fonder le rejet de la candidature d’Abdoulaye Wade, unanimement jugée inconstitutionnelle. Saura-t-il, avec indépendance et courage, respecter son serment republicain pour le salut d’une nation à laquelle il doit loyauté et fidélité?
S’il ne le fait pas, le peuple dira le droit à sa place.
En attendant ce juge et l’historien, ce peuple s’est mis debout pour conjuguer dans son propre discours la dialectique de la conscience et de l’identité, de l’honneur et du devoir pour affirmer la permanence de sa fidélité en lui même et en sa nation malgré les cataclysmes destructeurs.
Gloire à ce peuple!
Moussa Signaté
Rewmi-NY
A être témoin des événements qui se déroulent sous nos yeux, en ce moment crucial de notre existence, on ne peut qu’être fier de tant de bravoure, de courage et d’amour pour sa patrie, d’un peuple prêt à relever l’un des plus grands défis de son époque que constitue la construction d’un lieu et d’un moment politiques symbolisant à la fois les tragédies et les espoirs de notre nation.
Force est de reconnaître aujourd’hui que les années Abdoulaye Wade ont été marquées par un long cortège de souffrances, d’humiliations et de lâches soumissions. Encore plus par l’hideuse réalité morale d’une époque et de ses terreurs qui trouve sa manifestation la plus forte dans la figure de ce vieil homme sans scrupules, parfait alibi du diable, incarnant tour à tour le manipulateur, l’accusateur, le despote et le tyran. Un monstre qui a fini de gangrener notre tissu social, tant il trouve des formes dans les insignifiances, les lâchetés et les hypocrisies humaines.
Face à cette absence fondamentale d’être, des hommes et des femmes du fier refus ont décidé de réinventer le courage d’être vertueux, de retrouver le sens du prochain, la responsabilité et la liberté incarnée dans la vocation particulière et concrète de chacun.
Porteurs d’espoirs, ils sont venus d’horizons différents avec un seul et même message: celui d’une attitude de refus devant la consternante misère d’une époque pendant laquelle l’individu se trouve privé de tout ce qu’il peut aimer et vouloir.
De partout, ils sont venus pour s’élever contre l’abaissement humain et pour le triomphe d’un idéal d’émancipation, suivant en cela l’exemple d’illustres journalistes qui, depuis des années, ont entamé ce combat pour la vérité et autour de la vérité.
C’est aussi un combat contre les forces de la terreur, de l’oppression et de la division au profit d’une dynamique d’intégration à travers un idéal de mobilisation civique et de participation des individus à la chose publique; pour le maintien de note cohésion sociale et le renforcement de nos acquis démocratiques. Combat ne peut être plus noble.
A suivre les événements qui ont eu cours ces derniers jours, nous serions fondés de penser que notre nation, à la croisée des chemins, s’achemine vers un avenir incertain.
Cependant, notre conviction est qu’a terme, le Sénégal s’en portera mieux, car rien ne sera plus comme avant à cause de ce combat pour la vérité, expression d’un patriotisme qui a atteint son point le plus culminant.
En considérant la charge symbolique et mémorielle de ces événements –la tragédie à la Sicap Sacre Coeur-Mermoz, les farces de mauvais goût au Méridien et à la VDN, le congrés du peuple à la Place de l’Obélisque, mais surtout la grande mobilisation du REWMI à l’occasion du congrés d’investiture de son candidat Idrissa Seck -, on retient trois responsabilités présentes et futures qu’ils engagent : celles du citoyen, du juge et de l’historien et les discours de vérité qu’elles doivent produire.
Cette exigence de vérité comme en tant qu’impératif pour la préservation de l’état de droit, à travers le principe de la légalité, pour maintenir l’ordre sans lequel il n’est point de progrès, place le juge devant une responsabilité historique. Demain, un peuple entier se souviendra de ses positions et décisions par rapport à une norme (un idéal ?) supérieure dans un processus qui engage notre devenir collectif. Au delà de son historicité, cette responsabilité du juge est aussi d’ordre moral. Sera mise à l’epreuve sa capacité à s’élever pour affirmer son autonomie, en exposant ce que sont les veritables motifs qui doivent fonder le rejet de la candidature d’Abdoulaye Wade, unanimement jugée inconstitutionnelle. Saura-t-il, avec indépendance et courage, respecter son serment republicain pour le salut d’une nation à laquelle il doit loyauté et fidélité?
S’il ne le fait pas, le peuple dira le droit à sa place.
En attendant ce juge et l’historien, ce peuple s’est mis debout pour conjuguer dans son propre discours la dialectique de la conscience et de l’identité, de l’honneur et du devoir pour affirmer la permanence de sa fidélité en lui même et en sa nation malgré les cataclysmes destructeurs.
Gloire à ce peuple!
Moussa Signaté
Rewmi-NY
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