Un débat public entre les candidats Macky SALL et Idrissa SECK s’impose (Abdou KEBE)


Un débat public entre les candidats Macky SALL et Idrissa SECK s’impose (Abdou KEBE)
Il apparaît évident, compte tenu de tout ce que l’alternance a connu comme scandales financiers ces dernières onze années, que la bonne gouvernance occupera une place centrale dans la campagne électorale pour les élections présidentielles de 2012.

Tous les candidats qui ont eu à travailler, plus ou moins, avec Wade devront rendre compte au peuple sénégalais avant de leur demander leur suffrage. Tous sans exception. Idy, Macky, Gadio et Niass devront indéniablement prouver aux yeux des sénégalais qu’ils n’ont rien à avoir avec tous ces milliards supposés détournés. Le premier nommé en l’occurrence Idrissa SECK, Président du parti Rewmi et candidat à la présidentielle de 2012 est, compte tenu de la situation actuelle, le plus à l’aise. En effet, il est le seul parmi ceux qui sont cités avoir été totalement blanchi par la justice. La haute Cour de Justice (HCJ) après des années d’enquête, la mobilisation de toute la police, de toute la gendarmerie, de l’IGE et nonobstant les commissions rogatoires a rendu sa verdict : « L’argent des chantiers de Thies a exclusivement servi aux chantiers de Thies ».

Concernant Gadio et Niass nous militons pour qu’ils nous expliquent, s’ils ont, plus ou moins, été mêlés à ces différents scandales. Ce sont les problématiques de bonne gouvernance et de nouvelles orientations politiques qui l’imposent.

Mais le cas de Macky Sall est le plus préoccupant. Le doute s’installe depuis que le candidat Idrissa SECK lui à demander publiquement au cours de l’émission Perspective de Walftv, de s’expliquer sur les Sept milliards de Taïwan qu’il disait avoir distribués à des ministères. Sachant que le budget des ministères est réglementé et que c’est l’Assemblée Nationale qui le valide, Macky doit inévitablement nous dire comment et pourquoi ces Sept milliards ont été distribués. C’est d’autant plus pressant quand l’on sait que le candidat de Rewmi semble insinuer que l’argent a transité dans des comptes autres que ceux de l’Etat du Sénégal. Ces allégations sont graves si elles s’avèrent vraies pour un candidat à la Présidentielle.

Les sénégalais sont de plus en plus sceptiques sur la neutralité de Macky dans cette affaire. Son silence et ses esquives ne plaident pas en sa faveur. Macky doit au peuple sénégalais des explications.

Un débat publique entre les deux candidats que les sondages placent en pôle position doit se tenir afin d’édifier les sénégalais.

Si Macky continue à s’emmurer dans son silence coupable nous sommes en droit de comprendre qu’il y a des choses obscures qu’il nous cache et doit par conséquent être exclu des probables vainqueurs de la présidentielle à venir.

Les sénégalais attendent les explications du candidat Macky SALL à défaut de celles-ci ils le sanctionneront inévitablement. La bonne gouvernance l’exige.
Dimanche 4 Décembre 2011




1.Posté par SALAM le 04/12/2011 18:09
JE SUIS FAVORABLE A UN DEBAT PUBLIC IDY ET MACKY. C EST CE QUE LES SENEGALAIS ATTENDENT.

2.Posté par faux le 04/12/2011 18:19
Mais ce débat n'a aucun sens. Il faut demander à Idy de venir dire au peuple, la main sur le coran que je n'ai jamais volé.

On ne veut pas entendre "jusqu'à l'extinction du soleil, personne ne pourra montrer un franc qui n'est pas licite"

On vet entendre, la main sur le coran "je n'ai jamais volé"

3.Posté par ibrasane le 04/12/2011 18:24
Il faut dire à idy de nous rendre nos milliards avant de prétendre débattre avec Macky. IDY a vendu sa tête au diable ce ne serait pas Macky qui va le sortir de l'eau.Allez chercher ailleurs

4.Posté par SJD le 04/12/2011 18:28
Quand il a fallu rejoindre Abdoulaye Wade, IDRISSA SECK a proprement sabordé le front de l’opposition, comme il avait fait avec Ousmane Tanor Dieng et Abdoulaye Bathily. Depuis une semaine, des amis communs intercèdent en faveur de ce nouveau reniement. Ils assurent que, malgré tout, je pourrai visiter le pays sans être inquiété. Il prendra le pouvoir, ou le pouvoir le prendra. Il se paiera la tête de tous ses ennemis, pour consommer tranquillement sa « fortune » amassée. Mais où est la morale dans tout ça ? Il retournera au pouvoir sans son âme. Il l’a déjà vendue.Il est totalemernt different de Macky ces deux ne doivent pas débattre sur quoi que soit


5.Posté par ibras le 04/12/2011 18:35
oui la justice a blanchi IDY et le protocole de reubeuss vous l'oubliez soyez sérieux nous ne sommes pas amnésiques nous autres sénégalais.IDY va rendre compte un jour

6.Posté par bambino le 04/12/2011 18:38
Idy doit d'abord rendre compte des fonds politiques (j'ai distribué les fonds politiques a mon chauffeur, mes proches, mes amis....'') et des chantiers de Thies avant de débattre avec qui que ce soit. Nous n'avons pas besoin de ce débat mais plutôt de nous rendre compte des milliards volés. Il faut être dupe pour soutenir ce voleur.

7.Posté par bambino le 04/12/2011 18:43
Qui a avoué publiquement qu'il a distribué les fonds politiques? Si vous répondez objectivement c'est Idy. Il ne sera jamais notre président Incha Allah quoiqu'il fasse. Tout le monde devrait demander des comptes sauf lui.

8.Posté par bambino le 04/12/2011 18:45
Qui a avoué publiquement qu'il a distribué les fonds politiques? Si vous répondez objectivement c'est Idy. Il ne sera jamais notre président Incha Allah quoiqu'il fasse. Tout le monde devrait demander des comptes sauf lui. Un voleur doublé de menteur qui pense plus intelligent que tous les sénégalais.

9.Posté par karim le 04/12/2011 20:06
Quelques raisons pour justifier le choix porté sur Idrissa Seck.

1. Le seul homme politique à avoir eu le courage depuis l’indépendance d’injecter dans une stratégie exogène de « Big Push » qu’il a nommé « grappe de convergence » la masse de 40 milliards dans une région autre que Dakar. Le Sénégal ne se limite pas à Dakar. Regardez, les 360 milliards que Karim Wade a dépensé rien qu’à Dakar avec l’ANOCI auraient suffis pour transformer 9 régions du Sénégal à l’image de Thiès (360 milliards = 40 milliards X 9). C'est-à-dire toutes les régions du Sénégal hormis Dakar et Thiès (qui ont été déjà servies). Un développement se doit d’être équilibré du point de vue territorial.

2. Le Sénégal compte en valeur relative par rapport à la population globale le plus grand nombre de diplômés de hauts niveaux dans les pays avancés. Il est clair que le développement n’est plus essentiellement tributaire des dotations en ressources naturelles, minières ou industrielles, mais du capital humain (dans les pays développés les secteurs tertiaires et quaternaires représentent jusqu’à 70% du PIB). Les secteurs primaires et secondaires se disputent les 30% restants. C’est dans le tertiaire et le quaternaire que l’on retrouve les services, les NTIC, l’innovation, la créativité etc. Et le Sénégal dispose d’un avantage comparatif par rapport aux autres pays Africains Subsahariens. Ce qui signifie que la solution est pour le Sénégal de mettre de côté toutes considérations d’ordre ethnique, clanique ou confrérique et de privilégier la compétence à tous les niveaux. Après analyse des contenus de discours des acteurs politiques, force est de constater qu’Idrissa Seck est le chantre d’une telle démarche.

3. Après plusieurs mois de détention, personne n’a entendu de sa part des propos démesurés : insultes, diffamation, tortuosité, agression envers journaliste ou autre venant de sa part et témoignant de son sens de la responsabilité.

4. Idrissa Seck n’a aussi pas vendu son âme durant les périodes difficiles pour se tailler les faveurs du chef. En effet, il n’a pas changé d’obédience confrérique, ni épousé une fille de guide religieux (ce qui constitue de la corruption politique).


VOTEZ IDY POUR UN SENEGAL DE PAIX
VOTEZ IDY POUR UN SENEGAL EMERGENT
VOTEZ IDY POUR PARTICIPER AU REDRESSEMENT DU PAYS
VOTEZ IDY POUR LUTTER CONTRE LA DEVOLUTION MONARCHIQUE DU POUVOIR

10.Posté par fatou bintou le 04/12/2011 20:06
MALA GUEUME IDY!

IDY REK


IDY KEP!



IDY DONG!

11.Posté par gjiol le 04/12/2011 20:07
Le Sénégal est à la croisée des chemins et s’achemine sans doute vers l’un des scrutins les plus disputés de son histoire politique. Plusieurs candidats sont déjà dans les starting- blocks et s’apprêtent à prendre part à la « course » aux suffrages.
La candidature de Macky sall retient particulièrement l’attention en ce sens que, quoi qu’on en dise, le président de L’APR présente la particularité d’avoir participé à toutes les dérives du système Wade jusqu’en 2008, année de son départ de la présidence de l’assemblée nationale.
Il serait intéressant de connaître les axes de communication qu’il va déployer durant la campagne électorale .Autrement dit comment va-t-il s’y prendre pour s’attaquer à un bilan et à un système vomi par le peuple, auxquels il faisait partie intégrante jusqu'à une date récente ?
Mais on a déjà un avant gout de la stratégie de polissage de son profil, en vue de séduire l’électorat. Monsieur le Président de L’APR veut se positionner comme le candidat de l’éthique.
Quand on interroge l’histoire politique récente du Sénégal, on se rend compte que ce positionnement ne résiste pas à l’analyse et ne sera pas opérant sur l’electorat.Car penser que les sénégalais ont la mémoire courte est une terrible erreur d’appréciation.
Les sénégalais n’ont pas oublié, moi non plus que Macky Sall était à la tête du commando qui avait monté de toute pièce l’affaire des chantiers de Thiès dans le seul but de » tuer » politiquement Idrissa seck.Pensait-il sans doute sur le moment qu’il en serait le grand bénéficiaire. Des familles ont étés déchirées, des carrières professionnelles sacrifiées, notre justice a été instrumentalisée juste pour détruire arbitrairement un homme. Finalement aucune preuve n’est venue contredire Idrissa seck et il est apparu au grand jour que l’affaire des chantiers de Thiès était un gigantesque complot d’Etat.
Les sénégalais n’ont pas oublié, moi non plus, nous avons surtout été frappé d’émoi ce jour de scrutin ou Macky Sall à l’aide de ses imposants gorilles et de la terreur, a voté sans pièce d’identification à son bureau de vote à Fatick.
Les sénégalais n’ont pas oublié, moi non plus, la lettre insultante et indécente que le soit disant candidat de l’éthique a adressé ouvertement à l’un des monuments de l’histoire du Sénégal, feu le maodo Mamadou Dia. Lui dont le seul tort a été de dénoncer les nombreuses dérives du régime de Wade, sous la direction de Macky Sall.
Les sénégalais n’ont pas oublié, moi non plus, quand Macky sall, dans ses envolées, volait la vedette à Mbaye Pekh et faisait de Wade le Napoléon de L’Afrique !
Aujourd’hui, Macky Sall s’offusque, simplement parce que Idrissa seck lui demande de rendre compte, exercice du reste banal dans une Démocratie.
Pour toutes ces raisons, permettez-moi de trahir d’ores et déjà le secret de l’isoloir pour dire que je ne voterai pas Macky Sall en 2012 !
ABDOULAYE DJIGO
Layemail80@gmail.com

12.Posté par thiey demb le 04/12/2011 20:08
PALMARÈS DE MACKY SALL :

Trahir Landing savané
être membre du PDS (une organisation mafieuse)
le 29 Avril 2001,Macky « avait voté par la force dans
un bureau de vote de Fatick, avant de menacer le
président du bureau de bastonnade avec ses
nervis. »(SJD, chronique du 03/04/2008)

Ministre de l’intérieur au moment du vote de la loi
EZZAN (il avait oublié les « valeurs républicaines »
lettre sévère et injuriante à Mamadou Dia ; en
plus...il dit :« « tout, dans la démarche du
président Abdoulaye Wade, nous ancre profondément dans
la République. »2ANS SEULEMENT APRÈS LA LOI EZZAN

arrestation violente des Diaz père et fils

défilé des journalistes et politiciens à la DIC(Tanor,
Dansokho,...)

repression à la matraque életrique de la marche du 27
Janvier 2007(Tanor,Moustapha Niasse et Bathily sont
arrêtés, Dansokho matraqué)

Battre campagne pour Wade(avec tout ce qu’il nous a
fait en 7 ans)

MACKY SALL:PROPOS D’HIER...SOUVENIRS SOUVENIRS

C’est Karim Meissa Wade, il s’appelle, fils de son père. Pourquoi il n’aurait pas droit à
assumer une fonction publique au Sénégal Et comme pour clore le débat sur l’ingérence de Karim Wade dans la gestion des affaires de l’Etat, le Premier ministre indique que
« dans un passé très récent, le président Senghor avait son neveu dans le gouvernement,
ça n’a pas choqué. Adrien Senghor était son fils, il a fait un travail, il n’y a
pas eu de problème. Le président Diouf avait son propre jeune frère dans le
gouvernement. Nous n’avons jamais remis en cause ce principe, c’est pas parce qu’on est jeune frère du président de la République, où on est fils d’un président qu’on peut pas travailler dans son entourage. C’est un faux problème » .

souvenirs.souvenirs Macky Sall

lundi 16 octobre 2006
« Vous êtes pour le Sénégal et l’Afrique, ce que
Napoléon fut pour la France. A chaque fois que l’on eut
besoin d’un homme et d’un seul, tous les esprits se
sont tournés vers vous, Maître »

Et, Macky de continuer :

« Comme Roosvelt qui, en 1929, tira l’Amérique de la
grande récession par la politique des grands travaux,
vous avez mis le Sénégal sur orbite, pour en faire un
pays émergent, grâce à vos vastes chantiers qui ont
fini de redonner aux éléphants leurs couleurs
naturelles »)

13.Posté par tout sur le complot contre Idy le 04/12/2011 20:08
Wade, Karim, Macky, Idy : La vérité par les faits, la constance par les actes
L’interprétation des actes, les accusations des uns et des autres, les différentes positions adoptées ont fini par créer un vrai imbroglio autour des relations entre Wade, Idy, Karim et Macky. Cependant, les stratégies, les complots, les ententes politiques, les conversations secrètes… sont autant d’actes posés à l’insu de tout un monde mais dont les tenants et aboutissants se révèlent aux grand public lorsqu’ils se déploient sur le terrain et créent des faits indéniables.
Dans la relation entre ses ténors de la famille libérale, les faits sont suffisamment éloquents. De Wade à Idy en passant par Karim et Macky, l’alternance qui a consacré leur accession au pouvoir à révélé les limites de la fidélité, de l’amitié et de la reconnaissance face aux enjeux du pouvoir.
Wade-Idy : Une rupture inattendue au relent familial
Venus le convaincre pour qu’il se présente à l’élection présidentielle de 2000, Abdoulaye Wade avait déclaré à ses visiteurs dont Idrissa Seck, que « de toutes les façons, compte tenu de mon âge, je ne ferais qu’un mandat pour ensuite laisser à la nouvelle génération la mission de continuer le combat» (propos rapportés par Abdoulaye Bathily dans les colonnes du journal Walfadjri du 30-05-2005)
Idrissa SECK qui avait gardé la maison du père lors de ses voyages répétés à l’étranger a entrepris de mettre à contribution tous les moyens nécessaires pour l’accession au pouvoir d’un leader qu’il avait défendu et soutenu contre vents et marrées.
Son engagement pour l’élection du candidat Wade à la magistrature suprême fut déterminant (Négociations pour le regroupement de chefs de parti autour de Wade dans le cadre de la CA 2000, marche bleu pour faire face aux manques de moyens et assurer en même temps une campagne électorale de proximité efficace, contributions financières pour aider à assurer la continuité d’une lutte acharnée contre un régime puissant à savoir celui du PS etc.)
Ses stratégies de communication visant à déstabiliser le régime socialiste avec son lot de souteneurs dans lequel figuraient en bonne place Ousmane Ngom, Serigne Diop, Jean Paul Diaz, Djibo Ka etc. ont largement contribué à la conscientisation des masses.
Dés les premiers jours de l’alternance, Idrissa Seck qui avait tous les mérites s’est vu naturellement octroyé les pouvoirs nécessaires qui ont fait de lui un deuxième homme fort après Wade Il était le successeur naturel de Wade au sein du PDS et éventuellement au sein de l’Etat.

Entre Wade et Idy, rien ne présageait une rupture, à partir de ce moment. Idy a tout fait pour l’élection à la magistrature suprême de Wade. Ce dernier, après son accession, à tout entrepris pour que Idrissa Seck soit récompensé de ses efforts.
Mais c’était sans compter avec l’arrivée d’un fils biologique qui se la coulait douce à l’étranger au moment où des sacrifices énormes étaient consacrés, au Sénégal, pour l’accession de son père à la magistrature suprême. Un fils sorti de nulle part avec des ambitions démesurées est subitement devenu la nouvelle coqueluche politique de la famille Wade. Une entreprise familiale visant à le hisser au sommet se met en branle.
Un schéma qu’Idrissa Seck n’a pas voulu accepter et déclare, entre autres, ce qui suit :
«Le président de la République n’a ni ascendant, ni descendant. C’est une créature constitutionnelle à incarnation humaine variable. Ses pouvoirs et attributs sont fixés dans la Constitution et sont à son usage exclusif. Ici au Sénégal, il s’est appelé Senghor pendant 20 ans, puis Diouf pendant 20 ans, aujourd’hui Wade. Demain autrement. Par nos comportements, nous devrons veiller à lui assurer une mention honorable sur les langues de la prospérité.» (Révélation faite dans le CD1 22 juillet 2005)
Pour imposer le fils biologique, il fallait donc détruire un fils d’emprunt qui ne sert plus à rien après avoir servi d’escalier pour l’accession au pouvoir et qui manifestait des réticences face à la nouvelle trajectoire politique tracée.
Idrissa Seck est donc vite présenté comme un homme pressé, qui travail pour prendre le pouvoir des mains de Wade. (Ce dernier est revenu sur cette phase, le mercredi 21 février 2007 à Thiès, en ces termes : « « J’ai proposé à Idrissa Seck d’être mon dauphin, mais aveuglé par l’argent et le pouvoir que je lui ai confiés, il a voulu usurper mon pouvoir »)
Puis, il est placé à la station primatoriale pour une meilleure visibilité de la cible. On lui prête par la suite, de vouloir imposer une dualité au sommet de l’Etat (alors qu’il n’était qu’un Premier ministre nommé par le président, chargé d’exécuter sa politique et pouvant être révoqué à tout moment). En même temps, Wade se met à monter au palais un groupe composé de détracteurs de l’ancien premier ministre notamment Ousmane Ngom à qui il a fait appel au moment où Idrissa Seck était en voyage. Et tout un stratagème fut mis sur pied pour liquider le fils d’emprunt.

Des journaux créés à cet effet et logés à la présidence n’avaient pas manqué de se charger du rôle de ternir l’image du potentiel successeur de Wade.
Il revenait à des politiques tels que Farba Senghor, Aliou Sow et Mahmouth Saleh de théoriser la volonté de déstabilisation du régime de Wade par son plus proche collaborateur.

« J’étais l’un des acteurs principaux dans ce combat féroce. Je faisais parti des éléments du commando » a fini par lâcher Aliou Sow (Walf Grand Place du 7 mai 2007)
Qui ne se rappel pas de la théorie du coup d’Etat rampant puis debout que Saleh brandissait partout à chaque fois que l’occasion lui était offerte. Saleh donnait l’impression à cette époque qu’il lui fallait emprunter tous les moyens pour faire passer son message.

L’idée était bien entendue de préparer le terrain du limogeage d’un fils d’emprunt pour céder la place au fils biologique. La suite des événements a été édifiante.
Idrissa Seck a été relevé de ses fonction à la tête du gouvernent le 21 Avril 2004. Les détracteurs d’Idrissa Seck qui avait accepté de jouer la sale besogne ont été tous récompensés.

L’après Idrissa Seck fut décrété période Karim Wade à tout point de vue.
Tout ce qui était reproché à Idrissa Seck pour justifier sa mise à l’écart des sphères de décision est mué en stratégie pour Karim Wade. La dualité au sommet de l’Etat est devenue un fait. Des ministres qui ne sont connu que par Karim et sa bande font leur entrée dans le gouvernement, Karim Wade se supplée aux ministres. Il engage des négociations au nom de l’Etat, monte des projets de privatisation, influe sur la carrière des uns et des autres.

Karim Wade qui se réclame du PDS ne se gêne pas pour créer une structure concurrente dénommée la génération du concret qui sape les instances régulière du parti. Idrissa Seck qui avait été exclu pour activité fractionnelle n’avait pas pour autant créer une structure parallèle, malgré sa mise à l’écart
Il est confié à Karim Wade un budget de plusieurs centaines de milliards dans le cadre de la préparation du sommet de l’OCI pour ravir la vedette au fils d’emprunt, auréolé par les travaux des chantiers de Thiès. Son nom est mêlé dans toutes les sauces à saveur d’argent (les privatisations, les appels d’offre, les investissements…)
Puis la concomitance « renforcer Karim, détruire Idy » a pris son envol pour faire regretter au fils d’emprunt d’avoir fait de l’ombre et d’avoir empêcher le fils naturel de remplir les réserves de la famille.

La touche Macky Sall

Idrissa Seck ayant été écarté pour céder la place à Karim, il fallait, pour ne pas éveiller des soupçons sur une probable dévolution monarchique du pouvoir, créer un personnage intermédiaire qui puisse jouer le rôle d’un faire-valoir. Macky a été la personne choisie. Cet ancien militant d’AJ/PADS a vite gravi les échelons pour rejoindre le cercle des souteneurs de Karim avec comme rôle celui de lui baliser le terrain et d’enfoncer son prédécesseur. Macky a vite pris ses empruntes dans sa nouvelle mission sous les lambris dorés du pouvoir.

Il a accepté de jouer, de fait, le second rôle au sein de l’Etat en laissant à Karim le soin de lui dépouiller, sans rechigner, des projets qui revenait à des ministères de son gouvernement pour se tailler un statut de présidentiable. Il l’a défendu et a tenté de lui baliser le terrain en s’attaquant directement à ses concurrents directs, notamment Idrissa Seck.

Au moment où tout le monde soupçonnait Wade de vouloir imposer son fils, avec les conseils ingénieux qu’il a donné à Eyadéma fils, Macky a couru au secours du fils du Président malgré son statut de Premier Ministre.
« C’est pas parce qu’il est de teint clair qu’il n’est pas sénégalais ? C’est Karim Meissa Wade, il s’appelle, fils de son père. Pourquoi il n’aurait pas droit à assumer une fonction publique au Sénégal ? » disait-il, en juillet 2006, dans un entretien accordé à la chaîne de télévision Télésud

Il a poussé le bouchon jusqu’à s’attaquer, par écrit, au grand Maodo qui s’en était pris à Karim dans une contribution intitulée « Allons-nous vers une dynastie Wadiste ? » publiée le 28 juin 2006. « Le Sénégal de 1968 n’est pas celui de 2006 » lui rétorqua t-il
Après avoir enrichi son vocabulaire par des expressions destinées à faire l’éloge du wadisme, Macky Sall s’est employé à tisser des lauriers aux faucons du palais connus dans leur art de mettre sur pied des plans diaboliques pour baliser la voie au fils. Il disait, ainsi, de ces faucons, qu’ils avaient « sauvé le Président d’une tentative d’usurpation des fonctions présidentielles » en faisant allusion à Idrissa Seck. Ce qui lui a, d’ailleurs, valu des conseils de ce dernier, du fond de sa cellule.
« Je donne ce conseil à Macky écrivait-il : «Concentre-toi sur les inondations l’assistance aux populations sinistrées dont votre acharnement à me détruire vous avait détournés des priorités depuis presque deux ans.
Concentre-toi sur le sort des paysans, le fonctionnement normal de notre système de santé, le désenclavement de la Casamance , le respect du calendrier électoral, socle de notre démocratie,… Plutôt que de tourner les pages d’une histoire «Wade-Idi», écrite à ton insu et qui te dépasse.»
Gare aux flots qui sont aptes à noyer et rendre vaines les œuvres des traitres car « Allah n’aime pas les traitres ». Moi non plus. »
Malgré tout, Macky Sall n’a pas une seule fois hésité à se présenter devant la presse nationale et internationale, muni d’un faux rapport (d’après l’IGE Naffissatou Keita, sur les ondes de la radio Walfadjri, le vrai rapport n’a jamais été publié) pour enfoncer Idrissa Seck et ainsi justifier l’ouverture d’un parcours programmé pour guider ce dernier à la guillotine.
Macky Sall a pris beaucoup de risques et a beaucoup fait pour les Wade. Depuis le début, il savait qu’il semait pour le fils du président. Mais ce qu’il ne savait pas c’est qu’il n’aura pas droit aux récoltes, même pas une partie
Il pensait qu’il pouvait tout avoir en faisant tout ce qui lui a été dicté. Il était entrain de se transformer en simple pion. Or un pion sur un échiquier n’a pas d’importance, seule la stratégie globale compte.
Macky a fini de faire parti de la stratégie après avoir terminé son travail. Ce qui explique sa mise à l’écart. Il s’y ajoute que sa rébellion qui a réussi à freiner, pour le moment, sa mise à mort et les moyens dont il a disposé lors de son passage à la primature et dont il dispose actuellement, à la tête de l’assemblée nationale font de lui un adversaire, à surveiller, pour les partisans de la montée du fils vers le sommet.
La constance dans le positionnement
L’après Wade est devenu le nouveau enjeu dans la lutte entre ses ténors de la famille libérale.

L’entreprise familiale qui a entrainé la chute de Idy et la mise à l’écart de Macky continue son déploiement et compte imposer le fils, propulser les proches, entretenir la cour. Wade est constant dans sa démarche. Tout le travail accomplit depuis le début de l’alternance, pour placer son fils ne doit pas être vain semble t-il penser. Rien dans son comportement ne laisse croire qu’il renonce à ce projet. Karim tisse sa toile dans les coulisses et laisse le père balayer la voie.
La récente dissolution de certaines collectivités locales entre, à n’en pas douter, dans cette vaste stratégie de positionnement. La famille Wade compte se perpétuer pendant des années et des années encore à la tête du Sénégal. La dynastie Wade veut régner dans une république et le père pense que c’est possible.
Macky Sall, qui avait pris des risques pour se maintenir au sommet reste constant. Tant qu’il est laissé au sommet, il ne fera pas d’histoires. Sa position de Président de l’Assemblée Nationale est une belle planque pour lui. Il sait que la position de pouvoir joue sur le maintien de la base. Avec un fond politique de plusieurs centaines de millions que l’assemblée met à sa disposition, Macky se présente comme un des éléments du PDS qui ont les moyens de ratisser large et de conquérir un électorat aussi minime soit-il.
Quant à Idrissa Seck, son comportement montre d’une manière claire, qu’il tient à participer au partage de l’héritage qui sera laissé par Wade malgré son déploiement en dehors des instances du PDS. C’est quelqu’un qui n’a jamais voulu tourné le dos au PDS et qui a été constant dans cette démarche.

Après avoir été éjecté de la tête du gouvernement (21 avril 2004), il est resté chez lui tout en continuant à se considérer comme membre à part entière du parti. A la veille de sa convocation à la DIC (14 juillet 2005), au moment où l’arbitraire allait s’abattre sur sa personne, il a déclaré qu’il préférait être la tête de liste du PDS et c’est seulement si l’arbitraire lui prive de cette opportunité qu’il va se présenter avec une coalition. Sorti de prison, au moment de sa déclaration de candidature (04 Avril 2006), il annonce qu’il compte sur sa famille naturelle le PDS.

Ce comportement constant peut se justifier par le fait que Idrissa Seck est le seul à jouir d’une légitimité indiscutable pour succéder à Wade. L’arbitraire l’a écarté de ce schéma mais le peuple l’a rétablit en lui octroyant une légitimité populaire (2ème après Wade, lors de la dernière élection présidentielle)
Il serait injuste de priver quelqu’un de vouloir récupérer son dû. Il a beaucoup investi dans ce parti depuis le bas âge. Il y a cru et a tout donner pour voir ce parti gravir les échelons pour accéder à la magistrature suprême.
Mais ses ambitions se heurtent à la volonté de Wade de parachuter son fils.
Cependant, Karim qui a le soutien de son père et d’un clan élargi à des leaders d’opinion et des chefs religieux n’a pas encore fait ses preuves sur le terrain politique. Quelques sorties par ci, un meeting par là, financées à coup de millions ne sont pas des baromètres suffisamment éloquents pour mesurer sa capacité de mobilisation.
Il s’y ajoute que l’après OCI qui devait consacrer le grand déploiement politique avec les chantiers de l’ANOCI en bandoulière a coïncidé avec une crise alimentaire qui ne justifierai pas que la beauté d’une allées soit vendu à des sénégalais affamés.
Mais Wade ne renonce pas. Il se donne encore du temps et pense pouvoir y arriver. L’enjeu est trop sérieux pour reculer. Il complote encore et toujours.
Cependant, il devrait se rappeler de cette belle parole de Dieu « Ils complotèrent, mais Allah a fait échouer leur complot, et Allah est le meilleur en stratagèmes. » (Coran, sourate 8 verset 30)



14.Posté par Samoura le 05/12/2011 00:46
Ce débât serait très intéressant pour tout clarifier! Et les sénégalais seraient même édifiés sur les questions portant sur les candidats. Mais je doute que Macky ait le courage d'affronter Idrissa Seck dans un débat public.
Idrissa ne boxe pas dans la même catégorie que lui.

15.Posté par KHALIFA le 05/12/2011 10:30
macky ne voudra jamais de ce FACE TO FACE



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