L'Union régionale du syndicat national des travailleurs des postes et des télécommunications de Thiès a tenu ce matin un sit-in à la direction régionale des postes sise à l'Avenue Caën.
Les postiers ont ainsi tenu à souligner les conditions très difficiles auxquelles ils font face depuis des années déjà. « Depuis plusieurs années, les salaires sont virés aux environs du 15 du mois et pire, pour ce mois d'octobre, les enfants des travailleurs de La Poste ne sont toujours pas inscrits à l'école à cause, non seulement du retard de salaires, mais de la non perception des avances de scolarité », a informé le SG, El Hadj Babacar Diallo.
Le SG de l'union régionale a rappelé dans son discours le facteur prépondérant qui a mis « un frein aux services postaux, à savoir la concurrence déloyale […] ». Avant de dénoncer, dit-il, " le rôle et la responsabilité de l'ARTP dans cette situation.
Les agents ont aussi plaidé pour le retour des paiements des pensions de retraités de l'IPRES, des inscriptions et des bourses des étudiants, la domiciliation des salaires de fonctionnaires et le paiement des factures d'eau et d'électricité via les guichets de poste. « Le rôle de l'inclusion financière dévolu à la filiale Postefinances devrait être soutenu par l'établissement de la banque postale, comme vient de faire le Burkina Faso. » La filiale EMS devrait assurer la distribution du courrier accéléré et hybride et la vente de billets d'avion aux missions diplomatiques, a ajouté le secrétaire général. Il a exhorté l'État à matérialiser le projet d'expansion de la boîte et l'établissement de la banque postale.
« Le SG de l'Union nationale du SNTPT, par une lettre, a saisi le ministre de tutelle depuis le 25 septembre aux fins d'une audience par laquelle les représentants des travailleurs souhaiteraient une démarche inclusive pour la relance de la boîte », ont-ils informé.
Les postiers ont ainsi tenu à souligner les conditions très difficiles auxquelles ils font face depuis des années déjà. « Depuis plusieurs années, les salaires sont virés aux environs du 15 du mois et pire, pour ce mois d'octobre, les enfants des travailleurs de La Poste ne sont toujours pas inscrits à l'école à cause, non seulement du retard de salaires, mais de la non perception des avances de scolarité », a informé le SG, El Hadj Babacar Diallo.
Le SG de l'union régionale a rappelé dans son discours le facteur prépondérant qui a mis « un frein aux services postaux, à savoir la concurrence déloyale […] ». Avant de dénoncer, dit-il, " le rôle et la responsabilité de l'ARTP dans cette situation.
Les agents ont aussi plaidé pour le retour des paiements des pensions de retraités de l'IPRES, des inscriptions et des bourses des étudiants, la domiciliation des salaires de fonctionnaires et le paiement des factures d'eau et d'électricité via les guichets de poste. « Le rôle de l'inclusion financière dévolu à la filiale Postefinances devrait être soutenu par l'établissement de la banque postale, comme vient de faire le Burkina Faso. » La filiale EMS devrait assurer la distribution du courrier accéléré et hybride et la vente de billets d'avion aux missions diplomatiques, a ajouté le secrétaire général. Il a exhorté l'État à matérialiser le projet d'expansion de la boîte et l'établissement de la banque postale.
« Le SG de l'Union nationale du SNTPT, par une lettre, a saisi le ministre de tutelle depuis le 25 septembre aux fins d'une audience par laquelle les représentants des travailleurs souhaiteraient une démarche inclusive pour la relance de la boîte », ont-ils informé.
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