La Présidente du Haut Conseil du Dialogue Social et de l'Internationale francophone du Dialogue Social est visiblement préoccupée par l'ébullition syndicale qui caractérise le Sénégal ces dernières semaines.
Innocence Ntap Ndiaye, au grand Jury de ce dimanche, dira avoir conscience de l'effectivité de '' ce positionnement syndical '' renforcé par l'imminence d'une élection présidentielle fixée en 2019. D'où la nécessité, confie l'ancien ministre de la République, de donner plus de vie au dialogue et de pleinement tirer conséquence des élections de représentativité, surtout pour ce qui concerne, les syndicats d'enseignants.
Rappelant que seul 7 syndicats ont été déclarés '' représentatifs '' à l'issue des joutes, Innocence Ntap Ndiaye rappelera que '' si on applique les règles du jeu, les autres syndicats ne pourront pas participer aux tables de négociations. Par contre ils peuvent, signale-t-elle, librement mener leurs activités. Ce qui rajoutera à la confusion '', se désolera la Présidente du HCDS avant de signaler que le Premier ministre a consacré l'ouverture des négociations. ''
Interpellée sur l'état du dialogue social au Sénégal, Innocence Ntap Ndiaye se félicitera de l'engagement du Président de la République par rapport à 2018 non sans préciser que '' quand ce dernier dit que c'est une année sociale, c'est précisément par rapport au vécu des Sénégalais. C'est à dire qu'il va prendre des mesures qui vont impacter le quotidien des Sénégalais. '' La Présidente du HCDS confie en passant, qu'elle '' aime bien cette image (galvaudée) de dialogue social en panne '', mais déclare que son institution est ''un ralentisseur des crises''.
À la question de savoir si le Haut Conseil du Dialogue Social est indépendant et totalement indépendant, elle convoquera l'article 1 du décret qui le consacre et qui dit que '' le HCDS est une institution autonome '' par rapport aux parties. Transition toute trouvée pour lancer un appel en direction de l'État du Sénégal. '' Ce que je veux c'est que le gouvernement s'inscrive de façon claire sur la voie du dialogue social. Il faut que toutes les parties prenantes jouent le jeu. Il faut qu'elles se voient, se partagent les informations...''
AFFAIRE DE LA TUERIE DE BOFFA
Casamançaise d'origine, Innocence Ntap Ndiaye n'a pas manqué de livrer toute son amertume par rapport à la sauvage tuerie de Boffa Bayotte. Mais elle se réjouira de l'élan national qui s'est dégagé des principales composantes politiques du Sénégal. ''Nous avons eu une sorte de réaction nationale sur la crise. Il faut un traitement national. Il faut qu'il y ait une main de l'État en Casamance. Je crois que c'est ce qui est en train de se faire. ''
Toutefois, elle jugera urgent le fait d'écarter les organisations ça et là créées pour négocier la paix dans cette partie du Sénégal après avoir préconisé la prise à bras le corps par l'État de cette question. '' Que l'État soit présent et que force reste à la loi! Il faut que force reste à la loi. Quand il y a une menace sur l'intégrité nationale, il faut une présence de l'armée... Ne pas laisser ce dossier aux mains d'apprentis sorciers. '' Elle dira saluer la mesure conservatoire du Président de la République par rapport à coupe de bois...
Innocence Ntap Ndiaye de marteler que la rébellion en Casamance est en passe de connaître son déclin. En effet, assure-t-elle, '' Il y a, désormais, un problème de leadership '', surtout depuis la mort de l'abbé Diamacoune et de Sidi Badji et le fait que Salif Sadio dans le nord et César Atoute Badiate dans le Sud ne sont plus en mesure de tenir face à la ferme volonté des populations de recouvrer la paix.
Innocence Ntap Ndiaye, au grand Jury de ce dimanche, dira avoir conscience de l'effectivité de '' ce positionnement syndical '' renforcé par l'imminence d'une élection présidentielle fixée en 2019. D'où la nécessité, confie l'ancien ministre de la République, de donner plus de vie au dialogue et de pleinement tirer conséquence des élections de représentativité, surtout pour ce qui concerne, les syndicats d'enseignants.
Rappelant que seul 7 syndicats ont été déclarés '' représentatifs '' à l'issue des joutes, Innocence Ntap Ndiaye rappelera que '' si on applique les règles du jeu, les autres syndicats ne pourront pas participer aux tables de négociations. Par contre ils peuvent, signale-t-elle, librement mener leurs activités. Ce qui rajoutera à la confusion '', se désolera la Présidente du HCDS avant de signaler que le Premier ministre a consacré l'ouverture des négociations. ''
Interpellée sur l'état du dialogue social au Sénégal, Innocence Ntap Ndiaye se félicitera de l'engagement du Président de la République par rapport à 2018 non sans préciser que '' quand ce dernier dit que c'est une année sociale, c'est précisément par rapport au vécu des Sénégalais. C'est à dire qu'il va prendre des mesures qui vont impacter le quotidien des Sénégalais. '' La Présidente du HCDS confie en passant, qu'elle '' aime bien cette image (galvaudée) de dialogue social en panne '', mais déclare que son institution est ''un ralentisseur des crises''.
À la question de savoir si le Haut Conseil du Dialogue Social est indépendant et totalement indépendant, elle convoquera l'article 1 du décret qui le consacre et qui dit que '' le HCDS est une institution autonome '' par rapport aux parties. Transition toute trouvée pour lancer un appel en direction de l'État du Sénégal. '' Ce que je veux c'est que le gouvernement s'inscrive de façon claire sur la voie du dialogue social. Il faut que toutes les parties prenantes jouent le jeu. Il faut qu'elles se voient, se partagent les informations...''
AFFAIRE DE LA TUERIE DE BOFFA
Casamançaise d'origine, Innocence Ntap Ndiaye n'a pas manqué de livrer toute son amertume par rapport à la sauvage tuerie de Boffa Bayotte. Mais elle se réjouira de l'élan national qui s'est dégagé des principales composantes politiques du Sénégal. ''Nous avons eu une sorte de réaction nationale sur la crise. Il faut un traitement national. Il faut qu'il y ait une main de l'État en Casamance. Je crois que c'est ce qui est en train de se faire. ''
Toutefois, elle jugera urgent le fait d'écarter les organisations ça et là créées pour négocier la paix dans cette partie du Sénégal après avoir préconisé la prise à bras le corps par l'État de cette question. '' Que l'État soit présent et que force reste à la loi! Il faut que force reste à la loi. Quand il y a une menace sur l'intégrité nationale, il faut une présence de l'armée... Ne pas laisser ce dossier aux mains d'apprentis sorciers. '' Elle dira saluer la mesure conservatoire du Président de la République par rapport à coupe de bois...
Innocence Ntap Ndiaye de marteler que la rébellion en Casamance est en passe de connaître son déclin. En effet, assure-t-elle, '' Il y a, désormais, un problème de leadership '', surtout depuis la mort de l'abbé Diamacoune et de Sidi Badji et le fait que Salif Sadio dans le nord et César Atoute Badiate dans le Sud ne sont plus en mesure de tenir face à la ferme volonté des populations de recouvrer la paix.
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