Mbacké et Touba sont , sans doute , les deux localités au Sénégal où l’élève souffre le plus en allant à l’école . L’AMETOM (Ambassade des Élèves de Touba et Mbacké) n’a pas manqué de le signaler à l’occasion de la Journée culturelle de remise des prix du concours scientifique départemental qu’elle a organisé ce week-end à Darou Khoudoss.
Pour Khadim Fam, « l’ambassadeur », la situation est on ne peut plus compliquée. « Comme vous le savez, l’ensemble établissements publics scolaires sont situés à Mbacké. Chaque matin, des centaines d'élèves quittent Touba pour s'y rendre. Imaginez que certains d’entre eux parcourent 07 kilomètres tous les matins pour aller à l'école. Cette situation est infernale et constitue une des principales causes de la déperdition scolaire, des retards répétés, des absences cumulées et même des abandons. Il serait donc souhaitable que ces élèves puissent bénéficier d'un transport scolaire à tarif réduit et en nombre de véhicules suffisant ».
Khadim Fam de poursuivre la plaidoirie devant les parrains de la journée ( Serigne Ahmadou Badaoui , Serigne Abdou Karim Mbacké , Mr Sarr, Sokhna Adja Yacine Diouf) par demander aux autorités de réagir. « De ce podium, nous demandons aux autorités locales et éducatives de prendre toutes les mesures nécessaires pour que ces élèves puissent continuer leur scolarité. Et cela est crucial pour la survie et le développement de notre localité ».
L’AMETOM se constituera , aussi, avocat des jeunes filles brimées et persécutées au gré d’une violence gratuite. « Il est de notre devoir d'aborder ce sujet grave qui affecte profondément nos jeunes filles et impacte leurs résultats scolaires: les agressions sexuelles et les viols. Aujourd'hui, prés d’un sur trois élèves a déjà été victime de ces actes odieux. Selon des statistiques publiées par l'Organisation Mondiale de la Santé, environ 35% des femmes dans le monde ont subi des violences sexuelles à un moment de leur vie. Au Sénégal, les études montrent que ce phénomène est tout aussi alarmant, avec une incidence élevée parmi les élèves. En préparant un article sur ce sujet, j'ai découvert des données préoccupantes qui confirment l'ampleur de cette crise. Ce fléau ne peut plus être toléré. De plus, les élèves me confient souvent que c'est le problème qu'elles rencontrent le plus. Elles vivent dans la peur et hésitent à en parler à leurs parents, craignant des représailles ou le déshonneur ».
Il poursuit « J'invite les autorités et les parents à adopter une position ferme contre les auteurs de ces crimes et à cesser les négociations familiales qui ne font qu'aggraver la situation. Il est temps de protéger nos filles et de garantir un environnement sûr et propice à leur épanouissement et réussite scolaire ».
Pour Khadim Fam, « l’ambassadeur », la situation est on ne peut plus compliquée. « Comme vous le savez, l’ensemble établissements publics scolaires sont situés à Mbacké. Chaque matin, des centaines d'élèves quittent Touba pour s'y rendre. Imaginez que certains d’entre eux parcourent 07 kilomètres tous les matins pour aller à l'école. Cette situation est infernale et constitue une des principales causes de la déperdition scolaire, des retards répétés, des absences cumulées et même des abandons. Il serait donc souhaitable que ces élèves puissent bénéficier d'un transport scolaire à tarif réduit et en nombre de véhicules suffisant ».
Khadim Fam de poursuivre la plaidoirie devant les parrains de la journée ( Serigne Ahmadou Badaoui , Serigne Abdou Karim Mbacké , Mr Sarr, Sokhna Adja Yacine Diouf) par demander aux autorités de réagir. « De ce podium, nous demandons aux autorités locales et éducatives de prendre toutes les mesures nécessaires pour que ces élèves puissent continuer leur scolarité. Et cela est crucial pour la survie et le développement de notre localité ».
L’AMETOM se constituera , aussi, avocat des jeunes filles brimées et persécutées au gré d’une violence gratuite. « Il est de notre devoir d'aborder ce sujet grave qui affecte profondément nos jeunes filles et impacte leurs résultats scolaires: les agressions sexuelles et les viols. Aujourd'hui, prés d’un sur trois élèves a déjà été victime de ces actes odieux. Selon des statistiques publiées par l'Organisation Mondiale de la Santé, environ 35% des femmes dans le monde ont subi des violences sexuelles à un moment de leur vie. Au Sénégal, les études montrent que ce phénomène est tout aussi alarmant, avec une incidence élevée parmi les élèves. En préparant un article sur ce sujet, j'ai découvert des données préoccupantes qui confirment l'ampleur de cette crise. Ce fléau ne peut plus être toléré. De plus, les élèves me confient souvent que c'est le problème qu'elles rencontrent le plus. Elles vivent dans la peur et hésitent à en parler à leurs parents, craignant des représailles ou le déshonneur ».
Il poursuit « J'invite les autorités et les parents à adopter une position ferme contre les auteurs de ces crimes et à cesser les négociations familiales qui ne font qu'aggraver la situation. Il est temps de protéger nos filles et de garantir un environnement sûr et propice à leur épanouissement et réussite scolaire ».
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