Les choses bougent dans l’affaire de rapt présumé d’un enfant qui avait défrayé la chronique à la Médina. Placée sous mandat de dépôt pour enlèvement d’un enfant de moins de 7 ans, Idiatou Diallo a été extraite et entendue dans le fond par le doyen des juges, il y a de cela quelques jours. Pour le moment difficile de dire ce qui s’est passé lors de cette audition. Mais des sources carcérales persistent à dire que la mise en cause présumée ne semble pas jouir de ses facultés.
Comme nous le révélions, l’enquête préliminaire diligentée par le commissariat de Rebeuss, puis par la Sûreté urbaine (Su) laissait apparaître des zones d’ombre qui ont sans doute motivé la position du parquet qui avait ouvert une information et requis le mandat de dépôt.
L’affaire commençait lorsque le commissariat de Rebeuss était informé de la tentative d’enlèvement d’un enfant au niveau de Poste Médina. La source indiquait qu’Idiatou Diallo, âgée de 26 ans et née à Dakar, l’avait dépassé au niveau du vendeur de journaux en tirant la main d’une jeune fille qui se débattait de toutes ses forces.
L’ayant interpellé, la dame lui a répondu qu’elle était sa fille et qu’elle refuserait de se rendre à l’école. La fillette a démenti cette version, ce qui a motivé la « source » à alerter la police.
Les policiers sur place, le dénonciateur indique qu’Idiatou Diallo avait une attitude « normale » mais « jouerait » à la déficiente mentale dès qu’elle a été informée de l’arrivée des flics.
Interrogée sur place, Idiatou n’a pas répondu aux questions des enquêteurs. Quant à la fille, Oumou S. D, elle a indiqué que c’est de retour de son école qu’elle a croisé la dame qui lui a donné deux pièces de 50 FCFA, qu’elle a refusé de prendre, pour la suivre à son domicile ce qu’elle a refusé de faire. N’empêche, elle a essayé de l’amener de force, ce qui a motivé ses cris. Fouillée à corps, il n’a été trouvé aucun papier sur Idiatou Diallo si ce n’est un papier avec deux numéros de téléphone, caché dans ses parties intimes. Face à la gravité des faits, elle est automatiquement placée en garde à vue suite à une enquête de flagrance.
Lors de son premier interrogatoire, Idiatou Diallo a été très logique, au début. C’est elle-même qui révélera aux enquêteurs, son nom, son lieu de résidence, avant de révéler qu’elle était divorcée et mère de trois enfants.
Elle enchaîne : « Moi, je me rendais à la Médina pour chercher quelque chose quand j’ai aperçu une petite fille qui marchait à côté de la route. Je me suis approchée d’elle et elle a commencé automatiquement à pleurer. J’ai alors décidé de la conduire auprès des policiers qui étaient en faction quelques mètres plus loin. Là, un homme m’a interpellée mais j’ai continué ma marche... Où est Chérif ? ». Malgré l’insistance des enquêteurs, Idiatou Diallo commencera à divaguer en réclamant la présence de ce mystérieux Chérif. Ensuite, elle dira qu’elle a envie de manger du... « cebuu jen ». L’interrogatoire est brièvement interrompu et Idiatou Diallo n’en dira pas plus.
Mais Chérif sera identifié comme étant Chérif S., son ancien mari qui a révélé effectivement avoir eu deux filles et un garçon avec Idiatou Diallo. Il indiquera aux enquêteurs avoir quitté la dame en 2003 car elle était devenue un danger pour lui et leurs enfants.
« Je vous dis qu’elle est très violente en cas de crise et il est très fréquent qu’elle s’en prenne à son entourage et à des personnes qu’elle ne connaît pas».
« Elle a eu à déchirer sans raison mes habits. Même ma mère a eu à subir ses violences. Elle s’était attaquée à elle avec une lame de rasoir et menaçait de la tuer », a confirmé la sœur de Idiatou, D. Diallo.
Cette dernière a ajouté que celle-ci a été d’ailleurs internée à l’hôpital Dalal xel avant d’être évacuée en Guinée pour se soigner. C’est en regardant les images diffusées dans les réseaux sociaux, suite à son arrestation, que sa famille s’est rendue compte qu’elle avait réussi à revenir à Dakar.
A noter que dans le cadre de la procédure, les enquêteurs ont entendu L. G. Boissy, le médecin qui la suivait à l’hôpital psychiatrique de Thiaroye. Il a confié avoir détecté chez elle des troubles d’humeur de type maniaco-dépressif récurrents qui se manifestent par « des troubles de l’humeur, un port de tenue extravagante, des moments de colère avec des propos délirants de persécution voire une mythomanie ».
Le médecin a révélé par ailleurs que la maman d’Idiatou Diallo est sa patiente depuis 15 ans puisqu’elle souffre, elle aussi, de troubles psychiques. Cette dernière qui a reconnu être sujette à des troubles, a lancé cette sentence aux enquêteurs après avoir rappelé que sa fille lui avait fracturé le bras : « Elle est un danger pour elle-même mais aussi pour les autres. »
Comme nous le révélions, l’enquête préliminaire diligentée par le commissariat de Rebeuss, puis par la Sûreté urbaine (Su) laissait apparaître des zones d’ombre qui ont sans doute motivé la position du parquet qui avait ouvert une information et requis le mandat de dépôt.
L’affaire commençait lorsque le commissariat de Rebeuss était informé de la tentative d’enlèvement d’un enfant au niveau de Poste Médina. La source indiquait qu’Idiatou Diallo, âgée de 26 ans et née à Dakar, l’avait dépassé au niveau du vendeur de journaux en tirant la main d’une jeune fille qui se débattait de toutes ses forces.
L’ayant interpellé, la dame lui a répondu qu’elle était sa fille et qu’elle refuserait de se rendre à l’école. La fillette a démenti cette version, ce qui a motivé la « source » à alerter la police.
Les policiers sur place, le dénonciateur indique qu’Idiatou Diallo avait une attitude « normale » mais « jouerait » à la déficiente mentale dès qu’elle a été informée de l’arrivée des flics.
Interrogée sur place, Idiatou n’a pas répondu aux questions des enquêteurs. Quant à la fille, Oumou S. D, elle a indiqué que c’est de retour de son école qu’elle a croisé la dame qui lui a donné deux pièces de 50 FCFA, qu’elle a refusé de prendre, pour la suivre à son domicile ce qu’elle a refusé de faire. N’empêche, elle a essayé de l’amener de force, ce qui a motivé ses cris. Fouillée à corps, il n’a été trouvé aucun papier sur Idiatou Diallo si ce n’est un papier avec deux numéros de téléphone, caché dans ses parties intimes. Face à la gravité des faits, elle est automatiquement placée en garde à vue suite à une enquête de flagrance.
Lors de son premier interrogatoire, Idiatou Diallo a été très logique, au début. C’est elle-même qui révélera aux enquêteurs, son nom, son lieu de résidence, avant de révéler qu’elle était divorcée et mère de trois enfants.
Elle enchaîne : « Moi, je me rendais à la Médina pour chercher quelque chose quand j’ai aperçu une petite fille qui marchait à côté de la route. Je me suis approchée d’elle et elle a commencé automatiquement à pleurer. J’ai alors décidé de la conduire auprès des policiers qui étaient en faction quelques mètres plus loin. Là, un homme m’a interpellée mais j’ai continué ma marche... Où est Chérif ? ». Malgré l’insistance des enquêteurs, Idiatou Diallo commencera à divaguer en réclamant la présence de ce mystérieux Chérif. Ensuite, elle dira qu’elle a envie de manger du... « cebuu jen ». L’interrogatoire est brièvement interrompu et Idiatou Diallo n’en dira pas plus.
Mais Chérif sera identifié comme étant Chérif S., son ancien mari qui a révélé effectivement avoir eu deux filles et un garçon avec Idiatou Diallo. Il indiquera aux enquêteurs avoir quitté la dame en 2003 car elle était devenue un danger pour lui et leurs enfants.
« Je vous dis qu’elle est très violente en cas de crise et il est très fréquent qu’elle s’en prenne à son entourage et à des personnes qu’elle ne connaît pas».
« Elle a eu à déchirer sans raison mes habits. Même ma mère a eu à subir ses violences. Elle s’était attaquée à elle avec une lame de rasoir et menaçait de la tuer », a confirmé la sœur de Idiatou, D. Diallo.
Cette dernière a ajouté que celle-ci a été d’ailleurs internée à l’hôpital Dalal xel avant d’être évacuée en Guinée pour se soigner. C’est en regardant les images diffusées dans les réseaux sociaux, suite à son arrestation, que sa famille s’est rendue compte qu’elle avait réussi à revenir à Dakar.
A noter que dans le cadre de la procédure, les enquêteurs ont entendu L. G. Boissy, le médecin qui la suivait à l’hôpital psychiatrique de Thiaroye. Il a confié avoir détecté chez elle des troubles d’humeur de type maniaco-dépressif récurrents qui se manifestent par « des troubles de l’humeur, un port de tenue extravagante, des moments de colère avec des propos délirants de persécution voire une mythomanie ».
Le médecin a révélé par ailleurs que la maman d’Idiatou Diallo est sa patiente depuis 15 ans puisqu’elle souffre, elle aussi, de troubles psychiques. Cette dernière qui a reconnu être sujette à des troubles, a lancé cette sentence aux enquêteurs après avoir rappelé que sa fille lui avait fracturé le bras : « Elle est un danger pour elle-même mais aussi pour les autres. »
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