Suite de La tragique disparition d’un garçonnet de 3 ans à Goudiry : Le Secret Caché qui a Conduit à l’Irréparable

Le paisible village de Koussan, dans le département de Goudiry, est sous le choc après une révélation glaçante. Un drame familial a éclaté au grand jour, jetant une lumière crue sur les conséquences de secrets bien gardés et de rancunes nourries dans l’ombre.

Comme l’a rapporté le quotidien Libération, samedi dernier, le corps sans vie d’un enfant de trois ans a été retrouvé dans une fosse située à proximité d’une école. Ce qui paraissait au départ comme une tragédie accidentelle a rapidement pris une tournure beaucoup plus sombre. L’enquête menée par les gendarmes de Bakel a permis d’identifier un suspect : le beau-père de la victime.

Une vengeance macabre

Interrogé, le beau-père a fini par avouer son crime. Il a étranglé l’enfant avant de jeter son corps dans la fosse. Mais ce n’est pas tout. Lors de son audition, il a livré une justification qui glace le sang : il aurait agi par vengeance envers son épouse. Cette dernière, selon ses propos, lui aurait caché un élément crucial de son passé avant leur mariage : l’enfant de trois ans était le fruit d’un viol qu’elle aurait subi avant leur union.

Considérant cela comme une trahison insupportable, l’homme a décidé de s’en prendre à l’enfant innocent pour « se venger ». Ce mobile, aussi odieux qu’incompréhensible, a laissé les enquêteurs et la population locale abasourdis.

Rappel d’un drame 

Pour rappel ,Samedi soir, à 21 h 30, le corps sans vie de Thiedél Dieng, un garçonnet de 3 ans, a été retrouvé dans une fosse septique à moitié enfoui, la tête plongée dans le sous-sol et le reste du corps à la surface.

L’enfant avait été porté disparu depuis 17 heures. Les recherches engagées par la famille et les habitants ont conduit à cette découverte macabre sur le site de l’école élémentaire de Koussan. Alertés, les éléments de la brigade de gendarmerie de Goudiry se sont rendus sur les lieux pour constater les faits et ouvrir une enquête. La dépouille a été transportée par l’ambulance du district sanitaire de Goudiry.

Un choc pour la communauté

À Koussan, où tout le monde se connaît, l’émotion est à son comble. Les habitants peinent à accepter qu’un tel drame ait pu se produire dans leur village. 

Au-delà du chagrin, c’est aussi l’indignation qui domine. Comment un homme a-t-il pu en arriver à un tel degré de cruauté pour régler des comptes personnels ? Ce crime soulève également des questions sur la nécessité de briser le silence autour des violences subies par les femmes, et les impacts souvent ignorés de ces traumatismes sur leur entourage.

Une affaire en cours

Le présumé meurtrier est désormais entre les mains de la justice et devra répondre de ses actes devant les tribunaux. Pendant ce temps, la communauté de Koussan tente de se reconstruire, mais le souvenir de cette journée tragique hantera longtemps les esprits.

Comme le conclut Libération, cette affaire est un rappel brutal des conséquences dévastatrices des secrets et des rancunes enfouies, mais aussi de la nécessité de protéger les plus vulnérables, les enfants, contre les tragédies engendrées par les conflits des adultes.