On entend déjà le Président guinéen Alpha Condé, en pleine campagne électorale, se présenter en victime d’un «complot». Pourtant, il n’en est rien et si la Justice française a donné une suite favorable à la plainte de l’Ong belge Fondation pour la démocratie et la gouvernance, c’est parce que le dossier est solide.
En effet, Mohamed Alpha Condé, le fils et chargé de mission du chef de l’Etat guinéen, est soupçonné d’abus de biens sociaux, de détournement deniers publics et de corruption. Une enquête a été ouverte en France depuis avril 2015.
L’information livrée hier par Le Parisien a été confirmée par d’autres sources qui renseignent que l’Office central pour la répression de la grande délinquance (Ocrgdf), chargée de l’enquête, possède plusieurs notes de Tracfin, le service anti-blanchiment de Bercy, qui accable Mohamed Alpha Condé sur des dépenses faramineuses.
En fait, la Justice française suspecte le fils terrible de Condé d’être entretenu financièrement, en France, par deux dirigeants de sociétés minières établies en Guinée. Pour les enquêteurs, il s’agit là de versements de pots-de-vin d’autant que Condé Junior, dont le revenu mensuel est officiellement de 800 euros (524 765 F Cfa), dispose d’un appartement dans le XVIIe de Paris en plus d’avoir décaissé des sommes faramineuses pour la location de limousines lors de ses fréquents déplacements dans la capitale française.
Malgré l’habit d’ange que tentent de lui tailler les communicants au service de son père, il n’en demeure pas moins que plusieurs témoignages attestent de l’implication directe de Mohamed Condé dans presque tous les dossiers miniers. Surnommé «le roi des mines» ou «le ministre des mines», Mohamed a failli être présenté comme un «relais» entre certains réseaux affairistes et son père.
En effet, Mohamed Alpha Condé, le fils et chargé de mission du chef de l’Etat guinéen, est soupçonné d’abus de biens sociaux, de détournement deniers publics et de corruption. Une enquête a été ouverte en France depuis avril 2015.
L’information livrée hier par Le Parisien a été confirmée par d’autres sources qui renseignent que l’Office central pour la répression de la grande délinquance (Ocrgdf), chargée de l’enquête, possède plusieurs notes de Tracfin, le service anti-blanchiment de Bercy, qui accable Mohamed Alpha Condé sur des dépenses faramineuses.
En fait, la Justice française suspecte le fils terrible de Condé d’être entretenu financièrement, en France, par deux dirigeants de sociétés minières établies en Guinée. Pour les enquêteurs, il s’agit là de versements de pots-de-vin d’autant que Condé Junior, dont le revenu mensuel est officiellement de 800 euros (524 765 F Cfa), dispose d’un appartement dans le XVIIe de Paris en plus d’avoir décaissé des sommes faramineuses pour la location de limousines lors de ses fréquents déplacements dans la capitale française.
Malgré l’habit d’ange que tentent de lui tailler les communicants au service de son père, il n’en demeure pas moins que plusieurs témoignages attestent de l’implication directe de Mohamed Condé dans presque tous les dossiers miniers. Surnommé «le roi des mines» ou «le ministre des mines», Mohamed a failli être présenté comme un «relais» entre certains réseaux affairistes et son père.
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