Après les attentats du 13 novembre 2015, le jeune écrivain sénégalais Seydi Djamil Niane a pris sa plume et a couché sur papier son ressentiment. Celui d'un homme qui se démarque des actes posés par un groupe d'hommes au nom de sa religion. Cet ouvrage intitulé "Moi musulman, je n'ai pas à me justifier: Manifeste pour un Islam retrouvé" est un moyen pour Seydi Djamil Niane de s'inscrire en faux contre les promoteurs de l'islam radical, un islam dans lequel l'auteur ne se reconnait pas. Il puise dans les écrits des érudits sénégalais pour porter un contre-discours. Ainsi, l'invite est faite à l'attention des jeunes en quête de "sens". Selon l'auteur, "nous ne devons pas être des consommateurs des modèles religieux qui nous viennent de l'extérieur". À l'en croire, il y a suffisamment de modèles au Sénégal pour trouver sa voie. Pourtant, le radicalisme religieux ne cesse de gagner du terrain au Sénégal. Ce qui l'illustre, c'est le procès des 29 personnes accusées de terrorisme qui s'est soldé par la condamnation de 13 d'entre elles. Seydi Djamil Niane fait porter le chapeau à l'idéologie contestataire de l'Islam confrérique. Mieux, renseigne le chercheur associé à Timbuktu Institute, si le Sénégal devait s'embraser au nom de l'extrémisme religieux, il passerait par cette idéologie d'où la nécessité pour Seydi Djamil Niane, de lutter contre elle.
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