« Nous demandons à l’État du Sénégal d’assurer pleinement la sécurité à Touba car un civil ne peut clairement pas corriger un autre civil »… Ces injonctions sont de l’honorable député Cheikh Thioro Mbacké. Le chef religieux, qui s’exprimait lors de la DPG du Premier Ousmane Sonko, faisait , sans ambiguïté, allusion aux Baayfaal, préposés à des tâches qui touchent , en bien des endroits, à la sécurité. Récemment, avec le concert annulé de Waly Seck, la cité est passée tout près de vivre des tensions . En effet, autant les Baayfaal étaient déterminés à sévir contre tout rassemblement , autant les jeunes tenaient mordicus à rallier le stade Iba Guèye de Mbacké.
Dans sa réponse, le Premier ministre a choisi de ne pas y aller avec le dos de la cuillère. Pour lui , il n’est pas question de risquer l’irréparable, estimant que la police, la gendarmerie et la justice existent pour assurer la sécurité aux citoyens.
« L’honorable député a évoqué la question de la sécurité à Touba. Je suis d’accord avec lui. Et nous ferons ce qu’il y’a lieu de faire. Dans un pays , la responsabilité de l’État est d’assurer la sécurité à tous les citoyens. Et l’État n’a pas le droit de rester les bras croisés jusqu’à ce que des civils réunis en groupes , armés de gourdins et de machettes , s’empoignent et se blessent mutuellement ou se fassent justice eux-mêmes. Nous ferons le nécessaire. Un citoyen ne doit pas s’en prendre à un citoyen comme lui.
Il y a la police et la gendarmerie pour corriger toute personne qui outrepasse les prescriptions . La justice est là et tous les Sénégalais sont égaux devant elle » dira le Premier ministre .
Ousmane Sonko de projeter , néanmoins , une démarche inclusive. « Nous irons voir ceux avec qui il nous faudra échanger afin d’éviter que de pareilles situations se produisent ».
Dans sa réponse, le Premier ministre a choisi de ne pas y aller avec le dos de la cuillère. Pour lui , il n’est pas question de risquer l’irréparable, estimant que la police, la gendarmerie et la justice existent pour assurer la sécurité aux citoyens.
« L’honorable député a évoqué la question de la sécurité à Touba. Je suis d’accord avec lui. Et nous ferons ce qu’il y’a lieu de faire. Dans un pays , la responsabilité de l’État est d’assurer la sécurité à tous les citoyens. Et l’État n’a pas le droit de rester les bras croisés jusqu’à ce que des civils réunis en groupes , armés de gourdins et de machettes , s’empoignent et se blessent mutuellement ou se fassent justice eux-mêmes. Nous ferons le nécessaire. Un citoyen ne doit pas s’en prendre à un citoyen comme lui.
Il y a la police et la gendarmerie pour corriger toute personne qui outrepasse les prescriptions . La justice est là et tous les Sénégalais sont égaux devant elle » dira le Premier ministre .
Ousmane Sonko de projeter , néanmoins , une démarche inclusive. « Nous irons voir ceux avec qui il nous faudra échanger afin d’éviter que de pareilles situations se produisent ».
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