Sénégal 2012 : qui élire ? La jeunesse sénégalaise est interpellée


Sénégal 2012 : qui élire ? La jeunesse sénégalaise est interpellée
C’est un sentiment d’angoisse qui m’anime. En cette vieille des échéances électorales, une grande partie de la jeunesse sénégalaise comme moi-même ne savons pas sur qui porter notre choix. Qui pour nous réconcilier avec la politique ?


Les plusieurs dérives notées lors de l’exercice du pouvoir depuis l’an 2000 ont fini d’offrir à la face de la jeunesse sénégalaise les conséquences des erreurs de la génération précédente. En effet, acculé par le chômage et excédé par un appauvrissement jour après jour, la jeunesse s’était unie comme un seul homme pour confier les rênes du pays au régime libéral.
De nos jours on peut dire rebelote ! C’est vrai le bilan n’est pas totalement négatif. Des réalisations ont été faits mais à quel prix ? Au moyen de quels appels d’offerts ? On constate même l’affaiblissement de la justice dans ces scandales financiers, pourtant on en a à la pelle. A cela s’ajoute, le désespoir !
Oui n’oublions pas tous ces jeunes défiant les vagues de l’atlantique dans l’espoir intime de trouver des conditions de vie meilleurs loin de leur terre natale. Que dire de ceux qui ont perdu leurs êtres chers dans le tragique accident du bateau le Diola. A ce propos rappelons nous ce livre d’Abdou latif Coulibaly dans lequel il nous narrait comment l’argent qui pouvait servir à réparer ce navire, a été préféré pour apporter des modifications à l’avion présidentiel. Pour le rendre plus cossu paraît- il !
Ces quelques exemples nous permettent de voir tout le gâchis qui a été fait en dix ans. Au moment où s’approche l’échéance des objectifs du millénaire, peu de points ont été réglés. Une nouvelle alternance s’impose…

A côté du régime libéral, il y a l’opposition dite significative, Benoo siggil sénégal. Un ensemble de partis la forment. A travers les assises nationales ils ont proposés un plan de sortie de crise permettant à terme de remettre sur les rails notre cher pays.
Nous en convenons que 2012 doit être l’année de l’émergence d’une nouvelle classe politique et d’un nouveau type d’homme politique. Les regards sont par conséquent orientés vers cette opposition.
Malgré tout, Benoo n’arrive pas à solder ses divergences et imposer un leader charismatique. Le rêve d’un candidat de l’unité s’est hélas évaporé.
Face à une telle situation, des personnalités s’en sont détachées et comme toujours il y a une pléthore de candidats.
Qui choisir ? Car nous ne croyons plus au candidat-messie ! Oui il n’est plus question de tout miser sur un candidat et lui tailler des institutions sur mesure (Mr Wade nous l’a appris à nos dépens) .Mais cette question tarde à trouver réponse et les jours filent vers la date fatidique de février 2012. C’est vrai les joutes électorales sont le rendez-vous entre tous les partis politiques et la population. Elles permettent de témoigner de la bonne santé ou non des partis et à un notre niveau, de notre démocratie. Cependant l’intérêt supérieur de la nation sénégalaise commande une unité de cette classe politique pour imposer une alternance.


Les sénégalais ont une longue tradition de vote, (depuis 1848 que nous votons !), et comme à chaque rencontre avec l’histoire il nous faut faire le bon choix. Il y a une réalité, aucun candidat ne se dégage complètement comme leader de l’opposition. Cet éclatement des forces semblent bien être une preuve d’un manque de maturité mais la scène politique sénégalaise nous a habitués à des surprises de derniers moments. Nous osons espérer qu’avant même la date de dépôt des candidatures, des alliances fortes vont se former et que ces divisions n’étaient en fait que des stratégies électoralistes. Vivement un type d’homme politique nouveau !


Seck Mohamed
Etudiant à l’ISFAR de Bambey ex ENCR
Mardi 4 Octobre 2011
Seck Mohamed




1.Posté par Thiate le 05/10/2011 12:23
Nous voterons!

2.Posté par Un gars qui te connait le 05/10/2011 13:05
Elire un président compétent , travailleur , ayant des idées bien inspirées pour le développement de notre Senegal bien aimé releverait du muthe pur et simple . Face à une pléthore d'aspirants au fauteuil bien alléchant de Président de la République , le choix entre '' GNOU TANENETE '' sera difficile dal !

3.Posté par seck ndanane le 06/10/2011 15:25
seule la volonté des citoyens peut qauver ce pays



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