C'est une semaine politique à haute intensité qui s'annonce. D'abord parce qu’après les promesses, le gouvernement va devoir poser des actes vis-à-vis des militaires insurgés. De nombreux acteurs politiques joints par RFI s'interrogent sur l'effet de répétition, de 2014 à 2017. « On attend des autorités qu’elles aient le courage de régler une bonne fois pour toutes cette situation, parce que ça fait déjà deux fois. En 2014... en 2017 nous avons encore droit à cela », regrette Jean Bonin Kouadio, du FPI, qui s'interroge aussi sur le financement des promesses faites aux mutins. « Les mutins réclament un butin de guerre qui avait été promis lors de l’attaque des forces républicaines de Côte d’Ivoire et aujourd’hui le gouvernement s’engage à payer des sommes faramineuses. On ne sait pas sur quelle caisse ils vont devoir régler ces centaines de milliards promis ».
Mêmes regrets du côté du maire de Bouaké, Nicolas Djibo. « Il y a certainement un problème au niveau de la gestion de nos troupes parce que les questions qui ont été soulevées par nos soldats n’étaient pas toutes des inventions. Et pour les régler il faut aller au fond des choses », selon le maire de Bouaké qui au passgae lance un cri d'alarme sur « l'image désastreuse au jourd'hui sur le plan international » de sa ville en raison de ces « remous ». « Je ne pense pas qu’on puisse se contenter de mettre un sparadrap sur les plaies », conclut Nicolas Djibo.
Une réunion pour tenter d'établir l'étendue des demandes était initialement prévue vendredi à Bouaké, mais avec les mouvements d'humeur de certains militaires qui ont retenu quelques instants la délégation du ministre en charge de la Défense, il est possible que, comme il y a deux ans, cette réunion se passe à Abidjan avec les délégués des différentes régions militaires.
Un nouveau gouvernement ?
Par ailleurs, le président Alassane Ouattara doit s'entretenir ce lundi matin à 11h avec le Premier ministre Daniel Kablan Duncan. Peut-être à propos de la mutinerie du week-end, peut-être aussi au sujet du futur gouvernement qui ne devrait pas manquer d'être constitué après les législatives de décembre. Daniel Kablan Duncan sera-t-il le premier vice-président de la Troisième République ivoirienne ? On devrait le savoir assez rapidement.
Qui pour présider l'Assemblée nationale ?
Dans l'agenda chargé de cette semaine également : l'élection ce lundi 9 janvier du prochain président de l'Assemblée nationale. Peu de suspense à ce niveau-là. Ils sont deux candidats déclarés pour le moment : le député de la majorité présidentielle Evariste Méambly et le grandissime favori, le président sortant Guillaume Soro. Ce dernier est même allé jusqu'à solliciter les suffrages du député de l'opposition, Pascal Affi-N'Guessan ce dimanche au siège du FPI.
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Mêmes regrets du côté du maire de Bouaké, Nicolas Djibo. « Il y a certainement un problème au niveau de la gestion de nos troupes parce que les questions qui ont été soulevées par nos soldats n’étaient pas toutes des inventions. Et pour les régler il faut aller au fond des choses », selon le maire de Bouaké qui au passgae lance un cri d'alarme sur « l'image désastreuse au jourd'hui sur le plan international » de sa ville en raison de ces « remous ». « Je ne pense pas qu’on puisse se contenter de mettre un sparadrap sur les plaies », conclut Nicolas Djibo.
Une réunion pour tenter d'établir l'étendue des demandes était initialement prévue vendredi à Bouaké, mais avec les mouvements d'humeur de certains militaires qui ont retenu quelques instants la délégation du ministre en charge de la Défense, il est possible que, comme il y a deux ans, cette réunion se passe à Abidjan avec les délégués des différentes régions militaires.
Un nouveau gouvernement ?
Par ailleurs, le président Alassane Ouattara doit s'entretenir ce lundi matin à 11h avec le Premier ministre Daniel Kablan Duncan. Peut-être à propos de la mutinerie du week-end, peut-être aussi au sujet du futur gouvernement qui ne devrait pas manquer d'être constitué après les législatives de décembre. Daniel Kablan Duncan sera-t-il le premier vice-président de la Troisième République ivoirienne ? On devrait le savoir assez rapidement.
Qui pour présider l'Assemblée nationale ?
Dans l'agenda chargé de cette semaine également : l'élection ce lundi 9 janvier du prochain président de l'Assemblée nationale. Peu de suspense à ce niveau-là. Ils sont deux candidats déclarés pour le moment : le député de la majorité présidentielle Evariste Méambly et le grandissime favori, le président sortant Guillaume Soro. Ce dernier est même allé jusqu'à solliciter les suffrages du député de l'opposition, Pascal Affi-N'Guessan ce dimanche au siège du FPI.
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