Les faits sont parlants, Abdoulaye Wade est une menace pour la démocratie au Sénégal . Les actes qu’il pose continuellement nous confortent de plus en plus dans ce sentiment.
Après avoir déclaré publiquement ne pas pouvoir se représenter pour un troisième mandat , il a, envers et contre l’esprit et la lettre de la constitution, contraint les juges constitutionnels à déclarer sa candidature valide. C’est ainsi qu’il a semé les premières graines de la division et de la rupture démocratique au Sénégal.
Auparavant, le 23 juin 2011, il a essayé de faire modifier la constitution pour se faire élire par 25 % des électeurs. Une telle forfaiture, si elle avait abouti, aurait permis de faire élire un président par une minorité alors que la majorité serait contre lui.
Après cela, l’interdiction servie aux candidats du M23 de mener une campagne électorale à la Place de l’Indépendance est symptomatique d’une dérive dictatoriale.
Au soir du 26 février, pendant que les premières tendances relayées par les médias aient montré clairement qu’on s’acheminait vers un deuxième tour, certains intrigants du palais ont publiquement annoncé que le président sortant avait déjà plus de 55 % des suffrages exprimés. Cette annonce d’un ministre-conseiller n’avait pas d’autre dessein que de tenter un putsch électoral. Je suis convaincu que cet objectif n’est pas abandonné et que Abdoulaye Wade fera tout pour empêcher un vote libre et démocratique lors du deuxième tour (les talibés de Béthio Thioune sont déjà à pied d’œuvre pour provoquer des violences). Et le soir du 25 mars, Wade proclamera sa victoire avant d’installer les forces de répression sur toute l’étendue du territoire.
Voilà vers quoi, le Sénégal risque de s’acheminer si Macky Sall et le M23 ne préparent pas des réponses idoines pour contrecarrer les plans de Wade.
Laisser Macky Sall affronter seul le régime actuel au deuxième tour est le meilleur moyen de l’offrir en sacrifice au loup Wade et de permettre à celui-ci après sa victoire (forcément usurpée) d’installer une autocratie pour le seul bénéfice de son fils.
C’est pourquoi, le M23 doit maintenir son combat jusqu’à la victoire finale, en maintenant la mobilisation et en menant campagne activement sur le terrain, en continuant de proclamer le mot d’ordre qui est le départ ici et maintenant du président sortant car sa candidature est inconstitutionnelle et invalide.
D’autre part, Macky Sall doit s’engager ouvertement à faire les changements institutionnels nécessaires à l’avènement d’une vraie démocratie avec des systèmes législatifs et judiciaires indépendants, une administration efficace et transparente. Une gestion étatique orientée exclusivement vers la satisfaction des préoccupations des populations. La triade doit être pouvoir d’achat, emploi, justice sociale.
Pour finir, sachons que le spectre de la dictature wadienne se tient devant la porte de notre pays. L’entrée en piste du mara (jusqu’au) boutiste Béthio Thioune, qui a commencé la provocation en demandant à ses talibés d’occuper certaines places symboles de la lutte de l’opposition contre le pouvoir, vise à créer un climat de terreur et d’empêcher l’expression libre de la volonté populaire.
Le seul moyen de nous y opposer, c’est de continuer la mobilisation dans la paix mais avec détermination et de voter contre Wade pour éloigner définitivement les ténèbres qui nous guettent et ouvrir les meilleures perspectives pour notre peuple.
Si Abdoulaye Wade contre toute attente est réélu en 2012 pour un troisième mandat, alors nous entrerons de plein pied dans une dictature au Sénégal avec une restriction des libertés, une inféodation des pouvoirs législatifs, judiciaires et médiatiques à son service exclusif.
Car il n y a pas en réalité d’autre possibilité d’imposer Karim Wade que d’empêcher aux Sénégalais de s’exprimer et d’agir pour le récuser.
Voter contre Wade, c’est sauver la démocratie.
Massamba Dia
Lausanne – Suisse
Initiative Citoyenne pour la Solidarité
Après avoir déclaré publiquement ne pas pouvoir se représenter pour un troisième mandat , il a, envers et contre l’esprit et la lettre de la constitution, contraint les juges constitutionnels à déclarer sa candidature valide. C’est ainsi qu’il a semé les premières graines de la division et de la rupture démocratique au Sénégal.
Auparavant, le 23 juin 2011, il a essayé de faire modifier la constitution pour se faire élire par 25 % des électeurs. Une telle forfaiture, si elle avait abouti, aurait permis de faire élire un président par une minorité alors que la majorité serait contre lui.
Après cela, l’interdiction servie aux candidats du M23 de mener une campagne électorale à la Place de l’Indépendance est symptomatique d’une dérive dictatoriale.
Au soir du 26 février, pendant que les premières tendances relayées par les médias aient montré clairement qu’on s’acheminait vers un deuxième tour, certains intrigants du palais ont publiquement annoncé que le président sortant avait déjà plus de 55 % des suffrages exprimés. Cette annonce d’un ministre-conseiller n’avait pas d’autre dessein que de tenter un putsch électoral. Je suis convaincu que cet objectif n’est pas abandonné et que Abdoulaye Wade fera tout pour empêcher un vote libre et démocratique lors du deuxième tour (les talibés de Béthio Thioune sont déjà à pied d’œuvre pour provoquer des violences). Et le soir du 25 mars, Wade proclamera sa victoire avant d’installer les forces de répression sur toute l’étendue du territoire.
Voilà vers quoi, le Sénégal risque de s’acheminer si Macky Sall et le M23 ne préparent pas des réponses idoines pour contrecarrer les plans de Wade.
Laisser Macky Sall affronter seul le régime actuel au deuxième tour est le meilleur moyen de l’offrir en sacrifice au loup Wade et de permettre à celui-ci après sa victoire (forcément usurpée) d’installer une autocratie pour le seul bénéfice de son fils.
C’est pourquoi, le M23 doit maintenir son combat jusqu’à la victoire finale, en maintenant la mobilisation et en menant campagne activement sur le terrain, en continuant de proclamer le mot d’ordre qui est le départ ici et maintenant du président sortant car sa candidature est inconstitutionnelle et invalide.
D’autre part, Macky Sall doit s’engager ouvertement à faire les changements institutionnels nécessaires à l’avènement d’une vraie démocratie avec des systèmes législatifs et judiciaires indépendants, une administration efficace et transparente. Une gestion étatique orientée exclusivement vers la satisfaction des préoccupations des populations. La triade doit être pouvoir d’achat, emploi, justice sociale.
Pour finir, sachons que le spectre de la dictature wadienne se tient devant la porte de notre pays. L’entrée en piste du mara (jusqu’au) boutiste Béthio Thioune, qui a commencé la provocation en demandant à ses talibés d’occuper certaines places symboles de la lutte de l’opposition contre le pouvoir, vise à créer un climat de terreur et d’empêcher l’expression libre de la volonté populaire.
Le seul moyen de nous y opposer, c’est de continuer la mobilisation dans la paix mais avec détermination et de voter contre Wade pour éloigner définitivement les ténèbres qui nous guettent et ouvrir les meilleures perspectives pour notre peuple.
Si Abdoulaye Wade contre toute attente est réélu en 2012 pour un troisième mandat, alors nous entrerons de plein pied dans une dictature au Sénégal avec une restriction des libertés, une inféodation des pouvoirs législatifs, judiciaires et médiatiques à son service exclusif.
Car il n y a pas en réalité d’autre possibilité d’imposer Karim Wade que d’empêcher aux Sénégalais de s’exprimer et d’agir pour le récuser.
Voter contre Wade, c’est sauver la démocratie.
Massamba Dia
Lausanne – Suisse
Initiative Citoyenne pour la Solidarité
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