Le Sénégal et la Guinée-Bissau ont décidé de mutualiser leurs efforts pour mettre fin aux mutilations génitales féminines (MGF) transfrontalières. Dans cette optique, le centre conseil ado de Kolda et l’Amref ont organisé un atelier de formation à l’intention de 50 leaders communautaires, imams et agents de la police des frontières issus des villages frontaliers des deux pays. Cet atelier, tenu à Salikegne, a porté sur les approches médicales et religieuses visant à éradiquer la pratique de l’excision.
Ces leaders, en tant que relais d’opinion, auront pour mission de sensibiliser leurs communautés aux effets néfastes des MGF sur la santé maternelle et infantile. L’objectif est de poser clairement le problème dans les deux pays afin de faire prendre conscience aux populations des risques liés à cette pratique, en particulier pour les jeunes filles en âge de procréer.
Oumar Baldé, roi de Cambadjou, a déclaré : « Nous sommes réunis ici pour unir nos forces dans la lutte contre les mutilations génitales féminines transfrontalières. Nous devons sensibiliser les populations aux conséquences désastreuses de l’excision, souvent visibles pendant la grossesse ou l’accouchement. Il est crucial aujourd’hui que nos deux peuples s’unissent pour abandonner cette pratique. »
Sur le plan religieux, il est important de noter que les textes sacrés de l’islam ne mentionnent nulle part l’excision comme une obligation. Abdoulaye Boun Zoubairou Baldé, imam et consultant islamique, a expliqué que la pureté d’une femme ne dépend pas de son état, qu’elle soit excisée ou non. Il a ajouté : « Ce genre de rencontre nous permet de mieux nous organiser pour lutter contre les MGF. En tant que consultant islamique, il est de notre devoir de transmettre la bonne information sur l’islam et de rappeler que l’excision n’est pas une obligation religieuse. Il est essentiel d’expliquer clairement aux populations la position de l’islam sur cette question. »
Les autorités administratives jouent également un rôle crucial dans cette lutte en tant que représentants de l’État. Au Sénégal, la loi interdisant l’excision date de 1999, tandis qu’en Guinée-Bissau, elle a été adoptée en 2011.
Pape Djibril Fall, adjoint au sous-préfet de Dioulacolon, a souligné : « Notre rencontre a pour objectif de discuter et d’échanger sur les mutilations génitales féminines, en particulier l’excision. Le choix de Salikegne, une commune frontalière avec la Guinée-Bissau, n’est pas un hasard. L’implication des autorités et des populations des deux pays est essentielle pour une lutte efficace. » Il a également précisé : « Nous avons abordé l’excision sous les angles médical, juridique et religieux. Cela a permis aux participants de mieux comprendre la question. La répression doit rester une mesure de dernier recours, en privilégiant avant tout la sensibilisation. »
Ces leaders, en tant que relais d’opinion, auront pour mission de sensibiliser leurs communautés aux effets néfastes des MGF sur la santé maternelle et infantile. L’objectif est de poser clairement le problème dans les deux pays afin de faire prendre conscience aux populations des risques liés à cette pratique, en particulier pour les jeunes filles en âge de procréer.
Oumar Baldé, roi de Cambadjou, a déclaré : « Nous sommes réunis ici pour unir nos forces dans la lutte contre les mutilations génitales féminines transfrontalières. Nous devons sensibiliser les populations aux conséquences désastreuses de l’excision, souvent visibles pendant la grossesse ou l’accouchement. Il est crucial aujourd’hui que nos deux peuples s’unissent pour abandonner cette pratique. »
Sur le plan religieux, il est important de noter que les textes sacrés de l’islam ne mentionnent nulle part l’excision comme une obligation. Abdoulaye Boun Zoubairou Baldé, imam et consultant islamique, a expliqué que la pureté d’une femme ne dépend pas de son état, qu’elle soit excisée ou non. Il a ajouté : « Ce genre de rencontre nous permet de mieux nous organiser pour lutter contre les MGF. En tant que consultant islamique, il est de notre devoir de transmettre la bonne information sur l’islam et de rappeler que l’excision n’est pas une obligation religieuse. Il est essentiel d’expliquer clairement aux populations la position de l’islam sur cette question. »
Les autorités administratives jouent également un rôle crucial dans cette lutte en tant que représentants de l’État. Au Sénégal, la loi interdisant l’excision date de 1999, tandis qu’en Guinée-Bissau, elle a été adoptée en 2011.
Pape Djibril Fall, adjoint au sous-préfet de Dioulacolon, a souligné : « Notre rencontre a pour objectif de discuter et d’échanger sur les mutilations génitales féminines, en particulier l’excision. Le choix de Salikegne, une commune frontalière avec la Guinée-Bissau, n’est pas un hasard. L’implication des autorités et des populations des deux pays est essentielle pour une lutte efficace. » Il a également précisé : « Nous avons abordé l’excision sous les angles médical, juridique et religieux. Cela a permis aux participants de mieux comprendre la question. La répression doit rester une mesure de dernier recours, en privilégiant avant tout la sensibilisation. »
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