L'opposition au Togo a tenu dimanche à Lomé un meeting pour protester contre la nouvelle Constitution adoptée en avril 2024, qui abolit l'élection du chef de l'Etat au suffrage universel et institue un régime parlementaire.
La nouvelle Constitution est vivement critiquée par l'opposition et la société civile qui y voient un moyen pour l'actuel président Faure Gnassingbé, au pouvoir depuis 2005, de se maintenir indéfiniment à la tête de l'Etat.
A l’appel d’un regroupement de deux grands partis de l’opposition et d’organisations de la société civile, des centaines de militants se sont retrouvés sur la place Akassimé, dans le centre-ville, écoutant tour à tour les prises de parole.
Pour l'un des principaux opposants au pouvoir, Jean Pierre Fabre, président de l’Alliance nationale pour le changement (ANC), la Constitution "n’a pas été changée dans les normes, cela a été fait sans la consultation du peuple qui détient la souveraineté".
"Je suis venu à ce meeting parce que je suis foncièrement contre cette nouvelle Constitution qui ne laisse pas présager un futur radieux pour notre pays. Elle ne passera pas", a déclaré à l’AFP Boèvi Fafadji Lawson, militant de l’opposition.
Sur des pancartes et des banderoles, on pouvait lire: "Ensemble, disons non à l’autorité illégitime", ou "La Cedeao (Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest) doit dire non au coup d’Etat constitutionnel".
"Le peuple est debout et c’est ce peuple qui aura le dernier mot", a martelé David Dosseh, porte-parole du Front citoyen Togo debout (FCTD), qui rassemble de nombreuses organisations de la société civile togolaise.
Faure Gnassingbé a succédé en 2005 à son père Eyadéma, resté au pouvoir pendant 38 ans. La précédente Constitution ne lui permettait que de briguer un dernier mandat présidentiel en 2025.
Avec la nouvelle réforme qui fait basculer le pays dans une Vème République, la fonction de président sera désormais honorifique et l'exercice effectif du pouvoir sera assuré par un président du Conseil des ministres, qui est le chef du parti majoritaire à l'Assemblée nationale.
Le poste du président de Conseil revient alors à M. Gnassingbé, qui prêtera serment devant la Cour constitutionnelle avant son entrée en fonction.
Pour le camp présidentiel, cette réforme constitutionnelle assure plus de représentativité.
"La Vème République marque une étape décisive dans la consolidation de notre démocratie", a affirmé vendredi à Kara (environ 420 km au nord de Lomé) le ministre des droits de l’Homme Pacôme Adjourouvi.
La nouvelle Constitution est vivement critiquée par l'opposition et la société civile qui y voient un moyen pour l'actuel président Faure Gnassingbé, au pouvoir depuis 2005, de se maintenir indéfiniment à la tête de l'Etat.
A l’appel d’un regroupement de deux grands partis de l’opposition et d’organisations de la société civile, des centaines de militants se sont retrouvés sur la place Akassimé, dans le centre-ville, écoutant tour à tour les prises de parole.
Pour l'un des principaux opposants au pouvoir, Jean Pierre Fabre, président de l’Alliance nationale pour le changement (ANC), la Constitution "n’a pas été changée dans les normes, cela a été fait sans la consultation du peuple qui détient la souveraineté".
"Je suis venu à ce meeting parce que je suis foncièrement contre cette nouvelle Constitution qui ne laisse pas présager un futur radieux pour notre pays. Elle ne passera pas", a déclaré à l’AFP Boèvi Fafadji Lawson, militant de l’opposition.
Sur des pancartes et des banderoles, on pouvait lire: "Ensemble, disons non à l’autorité illégitime", ou "La Cedeao (Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest) doit dire non au coup d’Etat constitutionnel".
"Le peuple est debout et c’est ce peuple qui aura le dernier mot", a martelé David Dosseh, porte-parole du Front citoyen Togo debout (FCTD), qui rassemble de nombreuses organisations de la société civile togolaise.
Faure Gnassingbé a succédé en 2005 à son père Eyadéma, resté au pouvoir pendant 38 ans. La précédente Constitution ne lui permettait que de briguer un dernier mandat présidentiel en 2025.
Avec la nouvelle réforme qui fait basculer le pays dans une Vème République, la fonction de président sera désormais honorifique et l'exercice effectif du pouvoir sera assuré par un président du Conseil des ministres, qui est le chef du parti majoritaire à l'Assemblée nationale.
Le poste du président de Conseil revient alors à M. Gnassingbé, qui prêtera serment devant la Cour constitutionnelle avant son entrée en fonction.
Pour le camp présidentiel, cette réforme constitutionnelle assure plus de représentativité.
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