Abrogation de la loi d'amnistie : « Nous appelons tous les Sénégalais à venir à l'Assemblée nationale le 2 avril [...]. Le peuple exige l'annulation de cette loi » (Abdou Karim Guèye, Xrum Xakh)


À l'occasion du lancement de son nouveau mouvement, « Rappel à l'Ordre », Abdou Karim Guèye, connu sous le nom de Xrum Xakh, a exprimé ses inquiétudes concernant la gestion du pays. L'activiste a affirmé que le Sénégal était plus agréable à vivre sous l'ère Macky Sall qu'il ne l'est aujourd'hui sous le régime de Pastef.

« Ce que nous avions sous Macky Sall était mieux que la situation actuelle. Les membres du nouveau régime ne sont ni des anti-systèmes, ni des révolutionnaires, encore moins des réformateurs. Alors, que sont-ils vraiment ? », s'est-il interrogé.

Selon lui, depuis leur arrivée au pouvoir, « ils n'ont rien accompli de concret, et leurs voyages à l'étranger sont restés sans résultats. Ils passent leur temps à inaugurer les réalisations de Macky Sall. Bien sûr, l'État est une continuité, mais je croyais fermement que Macky Sall n'était pas un président sur qui le Sénégal pouvait compter... Pourtant, aujourd'hui, l'attitude de Pastef me surprend complètement », a-t-il déploré.

Abdou Karim Guèye enfonce le clou :  
« Ils veulent perpétuer leur rôle d'opposants tout en nous imposant une forme de dictature... Ousmane Sonko et Pastef sont incapables de diriger le Sénégal », a-t-il déclaré.

Un combat pour l'abrogation de la loi d'amnistie
 
Sur cette question, M. Guèye a été catégorique :  
« Notre combat, c'est l'annulation de cette loi d'amnistie. Nous nous battrons pour une justice équitable, pour le respect des Sénégalais, pour que chaque citoyen puisse s'identifier à son pays et bénéficier de ses richesses. Ce nouveau régime fait preuve d'une méchanceté inédite ».

Il a conclu son discours en appelant les Sénégalais à se mobiliser massivement devant l'Assemblée nationale le 2 avril :  
« Le peuple exige l'annulation de cette loi. Nous invitons tous les Sénégalais, et particulièrement les jeunes, à se rassembler devant l'hémicycle ce jour-là. Pastef ne peut pas nous interdire de manifester : c'est un droit constitutionnel ».
Lundi 24 Mars 2025
Dakaractu



Nouveau commentaire :
Twitter



Dans la même rubrique :