Pour la première année du tandem Diomaye-Sonko, nous avons donné la parole à Daouda Sidibé, responsable politique de la Nouvelle Responsabilité d’Amadou Ba. Selon lui, le « bilan équivaut à une année blanche », et il dénonce la proposition d’interprétation partielle de la loi d’amnistie.
Un bilan jugé "vide"
« Je considère le bilan du tandem Diomaye-Sonko comme une année blanche », affirme-t-il. « Comme nous le constatons tous, rien de concret n’a été accompli durant cette première année. D’ailleurs, je m’exprime sous le regard de nos compatriotes, qui partagent ce même constat. C’est pourquoi le régime actuel peine à prouver aux Sénégalais la réalité de son fameux projet. Pourtant, il a été porté à la tête du pays pour répondre aux préoccupations des citoyens, mais jusqu’ici, rien. »
Il poursuit : « Après un an, nous sommes tentés de dire que le rêve d’espoir et de changement s’effrite. Or, après une année au pouvoir, on ne peut désigner la moindre réalisation concrète dans aucun secteur. Il faudrait au moins que cette première année pose les jalons de leur vision. Mais cela exige un minimum d’engagement et de volonté politique. » Et d’ajouter : « Malheureusement, force est de constater que les promesses tenues ne sont qu’illusions. Inutile, dès lors, de prétendre que "personne n’a fait mieux que nous en un an". Les Sénégalais savent pertinemment que ce discours est éloigné de la réalité. »
Un ton sans concession
Sans détour, il assène : « Ces déclarations sont ridicules, car impossibles à étayer par des preuves tangibles. L’heure n’est pas aux lamentations, mais à l’action. Or, nous avons eu droit à une cinquantaine de voyages sans retombées pour le pays. Bref, voilà le sombre bilan du président. À moins de considérer… le monument de Lat-Dior inauguré par la mairie de Thiès comme une "réalisation" – mais le ridicule ne tue pas. »
Une loi d’amnistie controversée
Sur la loi d’interprétation, il est catégorique : « Franchement, nos amis de Pastef veulent nous divertir alors que les urgences sont ailleurs. Ils avaient pourtant promis d’abroger cette loi d’amnistie une fois au pouvoir. Désormais majoritaires, ils pourraient le faire totalement. Alors, pourquoi cette réinterprétation partielle ? Qui cherchent-ils à protéger, ou de quoi ont-ils peur ? Cette manœuvre est irrecevable : le droit est intangible, général et impersonnel. »
Il met en garde : « Cette loi ne doit pas faire l’objet d’une interprétation aux conséquences potentiellement dangereuses. Malgré le Ramadan, les forces vives – comme le mouvement "Y’en a marre" – dénoncent cette loi, jugée "plus dangereuse que la loi Ezzan du 23 juin". Son adoption ne leur apportera rien, sinon une impopularité croissante, faute de convaincre la population. »
Un débat politique révélateur
Enfin, il relate : « Lors d’un plateau télévisé, le député Amadou Ba peinait à expliquer cette loi, visiblement mal à l’aise. Ce malaise reflète l’état du pays : licenciements abusifs, économie morose… Renoncer à cette réinterprétation éviterait au Sénégal des conséquences sans issue. »
Madou Diallo
Un bilan jugé "vide"
« Je considère le bilan du tandem Diomaye-Sonko comme une année blanche », affirme-t-il. « Comme nous le constatons tous, rien de concret n’a été accompli durant cette première année. D’ailleurs, je m’exprime sous le regard de nos compatriotes, qui partagent ce même constat. C’est pourquoi le régime actuel peine à prouver aux Sénégalais la réalité de son fameux projet. Pourtant, il a été porté à la tête du pays pour répondre aux préoccupations des citoyens, mais jusqu’ici, rien. »
Il poursuit : « Après un an, nous sommes tentés de dire que le rêve d’espoir et de changement s’effrite. Or, après une année au pouvoir, on ne peut désigner la moindre réalisation concrète dans aucun secteur. Il faudrait au moins que cette première année pose les jalons de leur vision. Mais cela exige un minimum d’engagement et de volonté politique. » Et d’ajouter : « Malheureusement, force est de constater que les promesses tenues ne sont qu’illusions. Inutile, dès lors, de prétendre que "personne n’a fait mieux que nous en un an". Les Sénégalais savent pertinemment que ce discours est éloigné de la réalité. »
Un ton sans concession
Sans détour, il assène : « Ces déclarations sont ridicules, car impossibles à étayer par des preuves tangibles. L’heure n’est pas aux lamentations, mais à l’action. Or, nous avons eu droit à une cinquantaine de voyages sans retombées pour le pays. Bref, voilà le sombre bilan du président. À moins de considérer… le monument de Lat-Dior inauguré par la mairie de Thiès comme une "réalisation" – mais le ridicule ne tue pas. »
Une loi d’amnistie controversée
Sur la loi d’interprétation, il est catégorique : « Franchement, nos amis de Pastef veulent nous divertir alors que les urgences sont ailleurs. Ils avaient pourtant promis d’abroger cette loi d’amnistie une fois au pouvoir. Désormais majoritaires, ils pourraient le faire totalement. Alors, pourquoi cette réinterprétation partielle ? Qui cherchent-ils à protéger, ou de quoi ont-ils peur ? Cette manœuvre est irrecevable : le droit est intangible, général et impersonnel. »
Il met en garde : « Cette loi ne doit pas faire l’objet d’une interprétation aux conséquences potentiellement dangereuses. Malgré le Ramadan, les forces vives – comme le mouvement "Y’en a marre" – dénoncent cette loi, jugée "plus dangereuse que la loi Ezzan du 23 juin". Son adoption ne leur apportera rien, sinon une impopularité croissante, faute de convaincre la population. »
Un débat politique révélateur
Enfin, il relate : « Lors d’un plateau télévisé, le député Amadou Ba peinait à expliquer cette loi, visiblement mal à l’aise. Ce malaise reflète l’état du pays : licenciements abusifs, économie morose… Renoncer à cette réinterprétation éviterait au Sénégal des conséquences sans issue. »
Madou Diallo
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