Cette Grande Mosquée de Saint-Etienne, qui porte le nom de Mohammed VI et dont le minaret culmine à 14 mètres de hauteur, peut être considérée comme l’un des plus beaux lieux de culte de France et du Maroc.
Cet édifice religieux a pu voir le jour grâce à la générosité des fidèles, mais surtout du Roi du Maroc. Il constitue un lieu qui promouvra l'islam du juste milieu dans le respect des valeurs du pays d'accueil a été édifiée avec le soutien du Souverain marocain et à la demande de l'association cultuelle qui gérait le projet.
Ainsi, après près de huit ans de travaux et vingt ans d’attente, la Grande Mosquée de Saint-Etienne a été inaugurée le 19 juin 2012 en présence des autorités politiques, civiles et religieuses de Rhône-Alpes et d'Ahmed Toufiq, Ministre marocain des Affaires Islamiques.
A relever que des centaines de fidèles ont afflué vers cette grande mosquée, monument architectural impressionnant par la finesse de sa décoration marocaine, pour être présents lors de cette cérémonie qui a été l'occasion de la prise de fonction d'un nouvel imam, Khalid El Asri, un Marocain francophone de 37 ans, membre de la délégation des Affaires Islamiques de la région de Rabat depuis 2006.
Il est certain que cette Grande Mosquée ne peut que réjouir l’ensemble des membres de la communauté musulmane de Saint-Etienne qui voit ses doléances satisfaites.
En effet, jusqu’au 19 juin 2012, les fidèles se retrouvaient sous un chapiteau, au quartier soleil de Saint-Etienne, pour exercer leur culte ; un espace qui, malgré son bon agencement pour les ablutions, n’en était pas pour autant des plus confortables.
A noter que la construction de cette Grande Mosquée à Saint-Etienne constitue message fort que le Roi du Maroc, en sa qualité de Commandeur des Croyants, lance au monde entier dont la teneur est qu’il est possible de s’entraider pour préserver les valeurs de paix, de bonne entente et d'harmonie, pour sauvegarder et protéger la dignité humaine au-delà des confessions et des convictions de chacun.
Cette cérémonie d’inauguration a vu l’intervention de plusieurs personnalités.
Ainsi, le Sénateur-Maire, Maurice Vincent s’est félicité que les musulmans de la région stéphanoise puissent disposer d’une Grande Mosquée et que celle-ci contribuera à manifester de façon paisible la présence de la religion importante qu'est l'islam.
Quant à la préfète du département de la Loire, Fabienne Buccio, elle a affirmé que la grande mosquée est aussi un patrimoine pour la ville de Saint-Etienne mettant ainsi en exergue la diversité des cultures et l'universalité des valeurs de tolérance, de paix et de respect que portent les religions.
Elle s'est également réjouie que les musulmans de Saint-Etienne et de la Loire inaugurent enfin cette mosquée tant attendue, dans laquelle ils trouveront un lieu propice à l'exercice, digne et paisible, de leur religion
Ill ya lieu également de souligner les interventions des représentants religieux.
C’est ainsi qu’après avoir béni cette "maison de Dieu" et rappelé que "Notre patriache Abraham est le père de tous les croyants", le Grand Rabbin Wertenschlag a rendu un vibrant hommage au Roi du Maroc pour sa contribution à l'édification de cette mosquée, et souligné que les juifs du monde entier ont une éternelle reconnaissance au grand père du Souverain, Feu Mohammed V, pour avoir protégé leur communauté pendant la Seconde Guerre Mondiale.
De son côté, l'Evêque de Saint-Etienne a reconnu qu’il était juste et légitime que la communauté musulmane puisse avoir un lieu de culte répondant à la conscience de ses membres et que nombre de Stéphanois peuvent même être fiers de voir un édifice d'une telle qualité architecturale dans leur ville.
Pour sa part, le Recteur de la Grande Mosquée, Larbi Marchich, a affirmé que cet édifice cultuel et culturel symbolise l’attachement des musulmans de la région à l'islam du juste milieu et exprimé le souhait que la Grande mosquée Mohammed VI de Saint-Etienne soit le flambeau de la lumière qui éclairera les générations à venir sur le vrai message de l'islam, qu'elle soit un nouvel havre de paix où l'on invoque et loue Dieu.
On ne pourrait conclure ce papier en occultant des incidents qui se sont se sont produits lors de l'inauguration.
En effet, dès le début de la cérémonie, des personnes ont manifesté devant les grilles de la Grande. Mosquée donnant lieu à des accrochages avec les policiers en raison de . la révocation de l'Imam Mohamed El Adly qui officiant depuis 17 ans à Saint-Etienne.
Or ce dernier, soupçonné de radicalisme, a été récemment rappelé au Maroc par les autorités religieuses dont il était l'employé.
D’ailleurs, il est acquis que les fidèles se seraient fortement mobilisés en nombre autour d'une pétition visant à maintenir M. El Adly à sa place si ce dernier n’était pas bel et bien un fonctionnaire de l’Etat marocain qui le rémunère par le biais de la Fondation Hassan II et l'appointe pour une durée de quatre ans.
Son éviction n’est donc pas tant le fait du Rectorat de la Grande Mosquée de Saint-Etienne mais la conséquence d’une décision prise par les pouvoirs politiques au Maroc en raison de son radicalisme. Un radicalisme qui n’a pas sa place ni en France, ni au Maroc et qui est rejeté par les marocains.
En vous demandant de bien vouloir publier ce papier. Une réponse par courriel à cette demande serait appréciée. Cordialement. Farid Mnebhi
Cet édifice religieux a pu voir le jour grâce à la générosité des fidèles, mais surtout du Roi du Maroc. Il constitue un lieu qui promouvra l'islam du juste milieu dans le respect des valeurs du pays d'accueil a été édifiée avec le soutien du Souverain marocain et à la demande de l'association cultuelle qui gérait le projet.
Ainsi, après près de huit ans de travaux et vingt ans d’attente, la Grande Mosquée de Saint-Etienne a été inaugurée le 19 juin 2012 en présence des autorités politiques, civiles et religieuses de Rhône-Alpes et d'Ahmed Toufiq, Ministre marocain des Affaires Islamiques.
A relever que des centaines de fidèles ont afflué vers cette grande mosquée, monument architectural impressionnant par la finesse de sa décoration marocaine, pour être présents lors de cette cérémonie qui a été l'occasion de la prise de fonction d'un nouvel imam, Khalid El Asri, un Marocain francophone de 37 ans, membre de la délégation des Affaires Islamiques de la région de Rabat depuis 2006.
Il est certain que cette Grande Mosquée ne peut que réjouir l’ensemble des membres de la communauté musulmane de Saint-Etienne qui voit ses doléances satisfaites.
En effet, jusqu’au 19 juin 2012, les fidèles se retrouvaient sous un chapiteau, au quartier soleil de Saint-Etienne, pour exercer leur culte ; un espace qui, malgré son bon agencement pour les ablutions, n’en était pas pour autant des plus confortables.
A noter que la construction de cette Grande Mosquée à Saint-Etienne constitue message fort que le Roi du Maroc, en sa qualité de Commandeur des Croyants, lance au monde entier dont la teneur est qu’il est possible de s’entraider pour préserver les valeurs de paix, de bonne entente et d'harmonie, pour sauvegarder et protéger la dignité humaine au-delà des confessions et des convictions de chacun.
Cette cérémonie d’inauguration a vu l’intervention de plusieurs personnalités.
Ainsi, le Sénateur-Maire, Maurice Vincent s’est félicité que les musulmans de la région stéphanoise puissent disposer d’une Grande Mosquée et que celle-ci contribuera à manifester de façon paisible la présence de la religion importante qu'est l'islam.
Quant à la préfète du département de la Loire, Fabienne Buccio, elle a affirmé que la grande mosquée est aussi un patrimoine pour la ville de Saint-Etienne mettant ainsi en exergue la diversité des cultures et l'universalité des valeurs de tolérance, de paix et de respect que portent les religions.
Elle s'est également réjouie que les musulmans de Saint-Etienne et de la Loire inaugurent enfin cette mosquée tant attendue, dans laquelle ils trouveront un lieu propice à l'exercice, digne et paisible, de leur religion
Ill ya lieu également de souligner les interventions des représentants religieux.
C’est ainsi qu’après avoir béni cette "maison de Dieu" et rappelé que "Notre patriache Abraham est le père de tous les croyants", le Grand Rabbin Wertenschlag a rendu un vibrant hommage au Roi du Maroc pour sa contribution à l'édification de cette mosquée, et souligné que les juifs du monde entier ont une éternelle reconnaissance au grand père du Souverain, Feu Mohammed V, pour avoir protégé leur communauté pendant la Seconde Guerre Mondiale.
De son côté, l'Evêque de Saint-Etienne a reconnu qu’il était juste et légitime que la communauté musulmane puisse avoir un lieu de culte répondant à la conscience de ses membres et que nombre de Stéphanois peuvent même être fiers de voir un édifice d'une telle qualité architecturale dans leur ville.
Pour sa part, le Recteur de la Grande Mosquée, Larbi Marchich, a affirmé que cet édifice cultuel et culturel symbolise l’attachement des musulmans de la région à l'islam du juste milieu et exprimé le souhait que la Grande mosquée Mohammed VI de Saint-Etienne soit le flambeau de la lumière qui éclairera les générations à venir sur le vrai message de l'islam, qu'elle soit un nouvel havre de paix où l'on invoque et loue Dieu.
On ne pourrait conclure ce papier en occultant des incidents qui se sont se sont produits lors de l'inauguration.
En effet, dès le début de la cérémonie, des personnes ont manifesté devant les grilles de la Grande. Mosquée donnant lieu à des accrochages avec les policiers en raison de . la révocation de l'Imam Mohamed El Adly qui officiant depuis 17 ans à Saint-Etienne.
Or ce dernier, soupçonné de radicalisme, a été récemment rappelé au Maroc par les autorités religieuses dont il était l'employé.
D’ailleurs, il est acquis que les fidèles se seraient fortement mobilisés en nombre autour d'une pétition visant à maintenir M. El Adly à sa place si ce dernier n’était pas bel et bien un fonctionnaire de l’Etat marocain qui le rémunère par le biais de la Fondation Hassan II et l'appointe pour une durée de quatre ans.
Son éviction n’est donc pas tant le fait du Rectorat de la Grande Mosquée de Saint-Etienne mais la conséquence d’une décision prise par les pouvoirs politiques au Maroc en raison de son radicalisme. Un radicalisme qui n’a pas sa place ni en France, ni au Maroc et qui est rejeté par les marocains.
En vous demandant de bien vouloir publier ce papier. Une réponse par courriel à cette demande serait appréciée. Cordialement. Farid Mnebhi
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