Qu’est ce qui peut expliquer la hargne de l’état sénégalais sur l’un des fleurons de notre économie ? Pourquoi ces décisions assassines qui visent à mettre à genoux une entreprise aussi performante et qui fait la fierté de tout un peuple ? Pourquoi on cherche à faire disparaitre les belles réussites sénégalaises simplement par ce qu’on ne peut pas revendiquer la paternité ?
Il est évident que la recherche de milliards pour financer des projets occultes n’est pas la seule raison de la mise à mort de SONATEL.
Les tentatives de vente d’une partie des actions de l’état et le nouveau décret sur la surtaxe des appels entrants en sont une parfaite illustration.
Les sénégalais ont du mal à comprendre l’attitude des autorités qui n’ont aucune ambition pour le secteur des télécommunications, elles oscillent entre nationalisation et l’acquisition de 35% des actions de SONATEL.
Au moment où le Maroc, l’Afrique du Sud et la Tunisie soutiennent leurs opérateurs de télécommunication qui sont des véritables concurrents de SONATEL en Afrique, le Sénégal lui cherche par tous les moyens à affaiblir son champion en la matière. En perdant une compétition internationale dans un secteur aussi stratégique, le Sénégal raterait une belle occasion de se lancer dans une dynamique de création de richesse économique et sociale nationale. SONATEL a besoin d’avoir des reins solides pour poursuivre son expansion sous régionale afin de garantir une croissance externe gage du développement de son chiffre d’affaire.
L’état n’a pas le droit de jouer avec une entreprise qui est la locomotive du développement des télécoms au Sénégal, qui a créé 2000 emplois directs et 40000 emplois indirects via les réseaux de distribution et les sous traitants et qui lui apporte 125 milliards par an (40 milliards de dividendes et 85 milliards d’impôts directs et indirects).
Toujours dans sa logique de fragilisation de SONATEL pour des raisons que personne ne peut comprendre, l’état avait opposé un niet qui ne disait pas son nom à la demande d’une licence de 3G+ déposée depuis 2008. Cette licence n’a été accordée à SONATEL que le 23 février 2011 alors que son concurrent SUDATEL (Expresso) l’a obtenu depuis 2009.
La goutte d’eau qui a fait déborder le vase est le décret relatif à la surtaxe sur les appels entrants internationaux à travers lequel l’état fixe de manière unilatérale un tarif sur tout appel qui entre au Sénégal.
Une telle situation aura pour conséquence la diminution de manière drastique du volume des appels entrants avec pour conséquence une baisse du chiffre d’affaire de l’entreprise. La fraude va se développer dans ce segment de marché et l’état n’aura aucun moyen de l’empêcher.
Les sénégalais doivent se mobiliser pour barrer la route à tous ceux qui chercheraient à s’enrichir à travers des acrobaties financières au détriment de l’intérêt national.
Abdoul Karim Sall
Convergence des cadres/APR
Il est évident que la recherche de milliards pour financer des projets occultes n’est pas la seule raison de la mise à mort de SONATEL.
Les tentatives de vente d’une partie des actions de l’état et le nouveau décret sur la surtaxe des appels entrants en sont une parfaite illustration.
Les sénégalais ont du mal à comprendre l’attitude des autorités qui n’ont aucune ambition pour le secteur des télécommunications, elles oscillent entre nationalisation et l’acquisition de 35% des actions de SONATEL.
Au moment où le Maroc, l’Afrique du Sud et la Tunisie soutiennent leurs opérateurs de télécommunication qui sont des véritables concurrents de SONATEL en Afrique, le Sénégal lui cherche par tous les moyens à affaiblir son champion en la matière. En perdant une compétition internationale dans un secteur aussi stratégique, le Sénégal raterait une belle occasion de se lancer dans une dynamique de création de richesse économique et sociale nationale. SONATEL a besoin d’avoir des reins solides pour poursuivre son expansion sous régionale afin de garantir une croissance externe gage du développement de son chiffre d’affaire.
L’état n’a pas le droit de jouer avec une entreprise qui est la locomotive du développement des télécoms au Sénégal, qui a créé 2000 emplois directs et 40000 emplois indirects via les réseaux de distribution et les sous traitants et qui lui apporte 125 milliards par an (40 milliards de dividendes et 85 milliards d’impôts directs et indirects).
Toujours dans sa logique de fragilisation de SONATEL pour des raisons que personne ne peut comprendre, l’état avait opposé un niet qui ne disait pas son nom à la demande d’une licence de 3G+ déposée depuis 2008. Cette licence n’a été accordée à SONATEL que le 23 février 2011 alors que son concurrent SUDATEL (Expresso) l’a obtenu depuis 2009.
La goutte d’eau qui a fait déborder le vase est le décret relatif à la surtaxe sur les appels entrants internationaux à travers lequel l’état fixe de manière unilatérale un tarif sur tout appel qui entre au Sénégal.
Une telle situation aura pour conséquence la diminution de manière drastique du volume des appels entrants avec pour conséquence une baisse du chiffre d’affaire de l’entreprise. La fraude va se développer dans ce segment de marché et l’état n’aura aucun moyen de l’empêcher.
Les sénégalais doivent se mobiliser pour barrer la route à tous ceux qui chercheraient à s’enrichir à travers des acrobaties financières au détriment de l’intérêt national.
Abdoul Karim Sall
Convergence des cadres/APR
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