Macky Sall ne pourra pas tenir sa promesse d’une gouvernance transparente en cas de victoire à l’élection présidentielle, s’il veut ‘’fermer les yeux’’ sur la manière dont son prédécesseur Abdoulaye Wade a gouverné le pays, a déclaré dimanche le journaliste sénégalais Adama Gaye.
‘’Vouloir fermer les yeux sur ce qui s’est passé ces 12 dernières années en matière de mauvaise gouvernance, de transhumance politique, de détournement de deniers publics, de marchés [surfacturés], de création de structures parallèles dans le but de s’enrichir, d’utilisation de fonds publics dans des conditions problématiques, comme on l’a fait avec +les fonds de Taïwan+, ça pose problème’’, a averti Gaye, invité de l’émission Grand jury de la radio privée RFM.
‘’Si M. Macky Sall parle de bonne gouvernance et de transparence, c’est parfait. Mais, il ne faut pas qu’il y ait de limite. Il faut qu’on aille jusqu’au bout’’, a affirmé Adama Gaye, auteur du livre ‘’Chine-Afrique : le dragon et l’autruche‘’ (294 pages), publié en 2006 chez L’Harmattan.
Macky Sall, investi par la coalition Macky2012, est admis au second tour de l’élection présidentielle qui l’oppose, le 25 mars, au président sortant Abdoulaye Wade des forces alliées pour la victoire (FAL 2012).
‘’Je ne voudrais pas verser dans la stigmatisation, non plus dans la chasse aux sorcières. Je l’ai dit très clairement, je ne vais pas essayer de faire des opérations ayant des relents de revanche. […] Je n’ai aucune revanche à prendre sur qui que ce soit’’, a déclaré M. Sall, lors d’une conférence de presse, après le premier tour de l’élection présidentielle.
Il a cependant promis, en cas de victoire au second tour, de ‘’faire l’état des lieux’’ de la gestion du pays par le président Abdoulaye Wade, dont il était le Premier ministre, d’avril 2005 à juillet 2007.
‘’Maintenant, si nous prenons le pouvoir, la première mesure à prendre, c’est de faire l’état des lieux, c’est-à-dire analyser, auditer les comptes de la nation, connaître le niveau d’engagement du pays, le niveau de la dette, des finances, des avoirs extérieurs du pays’’, avait-il dit.
‘’Ça devient problématique […] si Macky Sall commence à [faire comme Wade]. Tout ce qui est déchet de ce régime de Wade pourra aller chez lui et continuer avec les moyens financiers financiers acquis dans des conditions douteuses de perturber, pour ne pas dire torpiller, la démocratie dans ce pays’’, a averti Adama Gaye, par ailleurs chercheur associé à la Johns Hopkins University (Etats-Unis).
Il est d’avis que ‘’le Sénégal ne pourra pas prendre un nouveau départ et un envol solide, si l’on ne remet pas toutes les cartes sur la table’’, en cas d’alternance du régime actuel.
‘’Je pense qu’il faut qu’il (Macky Sall) aille jusqu’au bout de cette logique’’, a-t-il ajouté, réclamant à l’adversaire de M. Wade une ‘’reddition des comptes, pour qu’on sache qui a fait quoi’’ sous le magistère du président sortant, en cas d’alternance au pouvoir.
‘’Il y aura, également, l’audit sur les grands chantiers de l’Etat, sur l’énergie, etc. […] Cela me paraît être une mesure salutaire qui n’aura pas pour vocation d’accabler, particulièrement, X ou Y. Maintenant, dans le cadre de ces audits, en fonction des conclusions qui seront faites, nous aviserons", avait dit Macky Sall, quelques jours après le premier tour de l’élection présidentielle.
‘’Vouloir fermer les yeux sur ce qui s’est passé ces 12 dernières années en matière de mauvaise gouvernance, de transhumance politique, de détournement de deniers publics, de marchés [surfacturés], de création de structures parallèles dans le but de s’enrichir, d’utilisation de fonds publics dans des conditions problématiques, comme on l’a fait avec +les fonds de Taïwan+, ça pose problème’’, a averti Gaye, invité de l’émission Grand jury de la radio privée RFM.
‘’Si M. Macky Sall parle de bonne gouvernance et de transparence, c’est parfait. Mais, il ne faut pas qu’il y ait de limite. Il faut qu’on aille jusqu’au bout’’, a affirmé Adama Gaye, auteur du livre ‘’Chine-Afrique : le dragon et l’autruche‘’ (294 pages), publié en 2006 chez L’Harmattan.
Macky Sall, investi par la coalition Macky2012, est admis au second tour de l’élection présidentielle qui l’oppose, le 25 mars, au président sortant Abdoulaye Wade des forces alliées pour la victoire (FAL 2012).
‘’Je ne voudrais pas verser dans la stigmatisation, non plus dans la chasse aux sorcières. Je l’ai dit très clairement, je ne vais pas essayer de faire des opérations ayant des relents de revanche. […] Je n’ai aucune revanche à prendre sur qui que ce soit’’, a déclaré M. Sall, lors d’une conférence de presse, après le premier tour de l’élection présidentielle.
Il a cependant promis, en cas de victoire au second tour, de ‘’faire l’état des lieux’’ de la gestion du pays par le président Abdoulaye Wade, dont il était le Premier ministre, d’avril 2005 à juillet 2007.
‘’Maintenant, si nous prenons le pouvoir, la première mesure à prendre, c’est de faire l’état des lieux, c’est-à-dire analyser, auditer les comptes de la nation, connaître le niveau d’engagement du pays, le niveau de la dette, des finances, des avoirs extérieurs du pays’’, avait-il dit.
‘’Ça devient problématique […] si Macky Sall commence à [faire comme Wade]. Tout ce qui est déchet de ce régime de Wade pourra aller chez lui et continuer avec les moyens financiers financiers acquis dans des conditions douteuses de perturber, pour ne pas dire torpiller, la démocratie dans ce pays’’, a averti Adama Gaye, par ailleurs chercheur associé à la Johns Hopkins University (Etats-Unis).
Il est d’avis que ‘’le Sénégal ne pourra pas prendre un nouveau départ et un envol solide, si l’on ne remet pas toutes les cartes sur la table’’, en cas d’alternance du régime actuel.
‘’Je pense qu’il faut qu’il (Macky Sall) aille jusqu’au bout de cette logique’’, a-t-il ajouté, réclamant à l’adversaire de M. Wade une ‘’reddition des comptes, pour qu’on sache qui a fait quoi’’ sous le magistère du président sortant, en cas d’alternance au pouvoir.
‘’Il y aura, également, l’audit sur les grands chantiers de l’Etat, sur l’énergie, etc. […] Cela me paraît être une mesure salutaire qui n’aura pas pour vocation d’accabler, particulièrement, X ou Y. Maintenant, dans le cadre de ces audits, en fonction des conclusions qui seront faites, nous aviserons", avait dit Macky Sall, quelques jours après le premier tour de l’élection présidentielle.
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