La presse ouvre mardi en priorité sur la réaction du président du sénat, Pape Diop, à propos des révélations de son ex-mentor, Me Wade, concernant sa double identité présumée.
Vendredi, à l’occasion d’une conférence de presse, Abdoulaye Wade avait accusé Pape Diop d’avoir usurpé l’identité de son frère, avant d’ajouter qu’il va entamer des poursuites judiciaires pour invalider l’inscription de Pape Diop sur la liste des législatives.
‘’Pape Diop répond à Wade’’, titre Direct Info à sa une, en rapportant les explications de l’intéressé. ‘’À l’âge de 10 ans, j’ai bénéficié d’un jugement supplétif’’ pour aller à l’école. ‘’Une manière singulière pour le président du Sénat de répondre à Me Wade’’ qui l’accuse d’usurpation d’identité, selon ce journal.
‘’Oui, je m’appelle Moustapha Diop’’, semble d’ailleurs assumer le président du Sénat, dans des propos rapportés par L’Observateur à sa une. Les révélations de Me Wade ‘’ont choqué la famille et les amis du président du sénat qui n’ont pas manqué de rétablir ce qu’ils présentent comme la vérité sur… Moustapha Diop’’, écrit le journal.
‘’En classe, on l’appelait Pape Diop, puisque c’était son nom d’appel dans le registre de classe. On a été ensemble du CI jusqu’en classe de seconde, au lycée Malick Sy’’, témoigne ainsi pour L’Observateur le docteur Mansour Fall, qui a partagé la même classe que le président du Sénat.
‘’Mensonge ou omission ?’’, se demande la Tribune, qui convoque ensuite une vidéo filmée en août 2004, ‘’lors du décès de la mère du président du Sénat’’, présentée comme ‘’la preuve matérielle que Wade ne peut ignorer le véritable prénom du président du Sénat, Moustapha Diop’’, qui avait à l’occasion ‘’raconté la vraie histoire de son prénom’’, écrit ce journal.
Selon Siweul quotidien également, Pape Diop ‘’a toujours porté le même prénom’’. Ce journal cite le témoignage de l’un des ‘’premiers instituteurs’’ du président du Sénat à Thiès, alors que, fait-il remarquer, une ‘’polémique malsaine enfle’’ sur sa véritable identité.
‘’Moustapha explique comment il est devenu Pape Diop’’, signale Walfadjri. ‘’Je prouverai que ce qu’il raconte n’est pas vrai’’, promet le président du Sénat, cité à sa une par le quotidien Walf Grand place.
‘’Volée de bois vert pour Wade’’ après sa sortie médiatique, écrit Le Populaire, relativement au même sujet. ‘’La démocratie comporte un code non écrit dont l’observance des règles est la marque des grands hommes d’Etat’’, répliquent en effet des partisans de Pape Diop regroupés au sein de la coalition Bokk Guiss Guiss.
Les présidents du Sénat et de l’Assemblée nationale, Pape Diop et Mamadou Seck, ont décidé de se présenter aux prochaines législatives, avec une liste concurrente à celle de leur formation politique, le Parti démocratique sénégalais (PDS), dont ils désavouent les investitures.
Ils contestent de manière générale la décision de Me Wade de se maintenir à la tête du PDS, en dépit de sa défaite au second tour de la dernière présidentielle. Diop et Seck sont encore plus opposés au nouveau leadership que Wade tente d’imposer à la tête du parti. Ils ont trouvé, dans la confection des listes du PDS aux législatives, un motif supplémentaire de rébellion.
‘’Bokk Guis Guis tape sur la table et parle d’inélégance républicaine’’, note également Thiey Le Journal. ‘’Nous constatons avec regret que, pour la première fois au Sénégal, un président sortant, évincé du pouvoir à l’issue d’un scrutin transparent, décide de s’installer dans une logique de confrontation’’, déclarent les animateurs de cette structure.
‘’Wade nous a exclus pour requinquer le peu de militants qui lui reste’’, estime Mamadou Seck, président de l’Assemblée nationale et responsable de Bok Gui Guis, dans des propos relayés par le quotidien l’AS.
Un dommage collatéral, sans doute lié en partie à ce sujet. Oumar Sarr, choisi par Wade pour incarner le nouveau leadership du Parti démocratique sénégalais (PDS), la formation anciennement au pouvoir, a été ‘’vivement hué’’ lors d’un Gamou à Dagana, la ville dont il est le maire, rapporte L’Office
‘’Le débat sur le véritable nom du futur ex-président du Sénat fait rage à Touba, surtout, avec la dernière sortie médiatique de Wade, fait par ailleurs observer le journal. Ahuris par les propos de l’ex-chef de l’Etat à l’encontre de leur mentor, les amis de Pape Diop sont montés au créneau pour déclarer persona non grata dans la cité, leur détracteur et lui envoyer un ultimatum de 45 jours pour quitter, le pays’’.
Sud Quotidien et Rewmi s’intéressent tous les deux à la célébration ce week-end de la Pentecôte, une fête qui a coïncidé au Sénégal avec la 124ème édition du pèlerinage marial de Popenguine. ‘’L’église sermonne nos hommes politiques’’, rapporte Rewmi.
Le premier des deux quotidiens cités, ouvre sur l’appel lancé aux hommes politiques par Mgr Ernest Sambou, lors de la messe célébrée à Popenguine. ‘’Servir la cité et non se servir’’, leur a-t-il dit. Il ‘’s’est désolé que la politique, qui était l’art de servir la cité, soit devenue, au Sénégal, l’art de se servir et de diviser les peuples’’.
Les quotidiens sportifs, à l’image de Sunu Lamb, spécialisé dans la lutte, célèbrent la victoire de Gouy Gui sur Ama Baldé, dimanche. ‘’Gouy Gui brise le rêve de Pikine’’, fief de Ama Baldé. ‘’Gouy Gui au ciel’’, renchérit Walf Sports.
Vendredi, à l’occasion d’une conférence de presse, Abdoulaye Wade avait accusé Pape Diop d’avoir usurpé l’identité de son frère, avant d’ajouter qu’il va entamer des poursuites judiciaires pour invalider l’inscription de Pape Diop sur la liste des législatives.
‘’Pape Diop répond à Wade’’, titre Direct Info à sa une, en rapportant les explications de l’intéressé. ‘’À l’âge de 10 ans, j’ai bénéficié d’un jugement supplétif’’ pour aller à l’école. ‘’Une manière singulière pour le président du Sénat de répondre à Me Wade’’ qui l’accuse d’usurpation d’identité, selon ce journal.
‘’Oui, je m’appelle Moustapha Diop’’, semble d’ailleurs assumer le président du Sénat, dans des propos rapportés par L’Observateur à sa une. Les révélations de Me Wade ‘’ont choqué la famille et les amis du président du sénat qui n’ont pas manqué de rétablir ce qu’ils présentent comme la vérité sur… Moustapha Diop’’, écrit le journal.
‘’En classe, on l’appelait Pape Diop, puisque c’était son nom d’appel dans le registre de classe. On a été ensemble du CI jusqu’en classe de seconde, au lycée Malick Sy’’, témoigne ainsi pour L’Observateur le docteur Mansour Fall, qui a partagé la même classe que le président du Sénat.
‘’Mensonge ou omission ?’’, se demande la Tribune, qui convoque ensuite une vidéo filmée en août 2004, ‘’lors du décès de la mère du président du Sénat’’, présentée comme ‘’la preuve matérielle que Wade ne peut ignorer le véritable prénom du président du Sénat, Moustapha Diop’’, qui avait à l’occasion ‘’raconté la vraie histoire de son prénom’’, écrit ce journal.
Selon Siweul quotidien également, Pape Diop ‘’a toujours porté le même prénom’’. Ce journal cite le témoignage de l’un des ‘’premiers instituteurs’’ du président du Sénat à Thiès, alors que, fait-il remarquer, une ‘’polémique malsaine enfle’’ sur sa véritable identité.
‘’Moustapha explique comment il est devenu Pape Diop’’, signale Walfadjri. ‘’Je prouverai que ce qu’il raconte n’est pas vrai’’, promet le président du Sénat, cité à sa une par le quotidien Walf Grand place.
‘’Volée de bois vert pour Wade’’ après sa sortie médiatique, écrit Le Populaire, relativement au même sujet. ‘’La démocratie comporte un code non écrit dont l’observance des règles est la marque des grands hommes d’Etat’’, répliquent en effet des partisans de Pape Diop regroupés au sein de la coalition Bokk Guiss Guiss.
Les présidents du Sénat et de l’Assemblée nationale, Pape Diop et Mamadou Seck, ont décidé de se présenter aux prochaines législatives, avec une liste concurrente à celle de leur formation politique, le Parti démocratique sénégalais (PDS), dont ils désavouent les investitures.
Ils contestent de manière générale la décision de Me Wade de se maintenir à la tête du PDS, en dépit de sa défaite au second tour de la dernière présidentielle. Diop et Seck sont encore plus opposés au nouveau leadership que Wade tente d’imposer à la tête du parti. Ils ont trouvé, dans la confection des listes du PDS aux législatives, un motif supplémentaire de rébellion.
‘’Bokk Guis Guis tape sur la table et parle d’inélégance républicaine’’, note également Thiey Le Journal. ‘’Nous constatons avec regret que, pour la première fois au Sénégal, un président sortant, évincé du pouvoir à l’issue d’un scrutin transparent, décide de s’installer dans une logique de confrontation’’, déclarent les animateurs de cette structure.
‘’Wade nous a exclus pour requinquer le peu de militants qui lui reste’’, estime Mamadou Seck, président de l’Assemblée nationale et responsable de Bok Gui Guis, dans des propos relayés par le quotidien l’AS.
Un dommage collatéral, sans doute lié en partie à ce sujet. Oumar Sarr, choisi par Wade pour incarner le nouveau leadership du Parti démocratique sénégalais (PDS), la formation anciennement au pouvoir, a été ‘’vivement hué’’ lors d’un Gamou à Dagana, la ville dont il est le maire, rapporte L’Office
‘’Le débat sur le véritable nom du futur ex-président du Sénat fait rage à Touba, surtout, avec la dernière sortie médiatique de Wade, fait par ailleurs observer le journal. Ahuris par les propos de l’ex-chef de l’Etat à l’encontre de leur mentor, les amis de Pape Diop sont montés au créneau pour déclarer persona non grata dans la cité, leur détracteur et lui envoyer un ultimatum de 45 jours pour quitter, le pays’’.
Sud Quotidien et Rewmi s’intéressent tous les deux à la célébration ce week-end de la Pentecôte, une fête qui a coïncidé au Sénégal avec la 124ème édition du pèlerinage marial de Popenguine. ‘’L’église sermonne nos hommes politiques’’, rapporte Rewmi.
Le premier des deux quotidiens cités, ouvre sur l’appel lancé aux hommes politiques par Mgr Ernest Sambou, lors de la messe célébrée à Popenguine. ‘’Servir la cité et non se servir’’, leur a-t-il dit. Il ‘’s’est désolé que la politique, qui était l’art de servir la cité, soit devenue, au Sénégal, l’art de se servir et de diviser les peuples’’.
Les quotidiens sportifs, à l’image de Sunu Lamb, spécialisé dans la lutte, célèbrent la victoire de Gouy Gui sur Ama Baldé, dimanche. ‘’Gouy Gui brise le rêve de Pikine’’, fief de Ama Baldé. ‘’Gouy Gui au ciel’’, renchérit Walf Sports.
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