Les opérations de retrait des enfants de la rue ont reçu la bénédiction des autorités religieuses. Elles vont pouvoir se poursuivre sur l’ensemble du territoire, si l’on se fie aux propos du magistrat Mame Ngor Diouf, par ailleurs Secrétaire général du ministère de la Femme de la Famille, du Genre et de la Protection des enfants qui présidait, ce lundi 12 juillet, un atelier de formation des acteurs communautaires du Projet investir dans les premières années sur le développement humain au Sénégal (Pipadhs).
Représentant du ministre Salimata Diop Dieng, le président Diouf a révélé que l’État n’entend pas s’arrêter en si bon chemin dans sa volonté de sortir les enfants de la rue et de les réinsérer dans leurs familles respectives. ‘’L’État est dans une dynamique irréversible mais également constante de protection des enfants, surtout des enfants en situation de rue’’, a-t-il déclaré, en marge de la rencontre. Et c’est aussi pour parler de la bénédiction des familles religieuses par rapport à cette dynamique de retrait entreprise. ‘’Nous venons de faire une dernière évaluation dans le cadre de la Semaine nationale de l’enfant. Et tous les acteurs : les acteurs communautaires, les différentes familles religieuses qui ont reçu Mme le ministre et qui ont salué cette opération -mais également, même les enfants- ont à l’unanimité, recommandé au gouvernement de poursuivre ces opérations (de retrait)’’.
Pour le Sg dudit ministère, ‘’il y va de l’avenir de notre pays. Il y va de l’éducation de notre société et, par conséquent, de la protection des enfants. Et tout cela constitue des axes fondamentaux du Pse’’. D’ailleurs, poursuit-il, personne ‘’ne peut parler d’émergence avec ce phénomène’’. D’où la nécessité, selon lui, que ‘’ensemble, acteurs des médias, familles religieuses et du monde de l’éducation religieuse’’, se mobilisent autour de l’État pour éradiquer définitivement le phénomène des enfants en situation de rue. C’est l’objectif zéro enfant dans la rue et nous allons poursuivre les opérations avec la participation de tous les acteurs’’.
‘’L’État est dans une dynamique irréversible mais également constante’’
‘’(…) Les opérations se poursuivent dans une dynamique multisectorielle et les actions menées depuis lors ont permis de retirer, au moins de la rue, 6 500 enfants dont 90% sont retournés en famille effectivement. Mieux, aujourd’hui, le gouvernement s’inscrit de façon durable dans le cadre d’un Programme national de retrait et de réinsertion socioéconomiques des enfants retirés de la rue. Donc, le gouvernement travaille pour que tous ces enfants déjà mis à l'abri, sécurisés auprès de leur famille, puissent dans leur terroir respectif, trouver un cadre adéquat d’apprentissage, d’éducation et de formation. Dans cette dynamique, le ministre de la femme vient de dérouler dans les régions de Dakar, Kaffrine, Fatick, et récemment à Matam, de vastes opérations d’appui en denrées alimentaires, en produits d’hygiène et un appui financier à l’endroit des daaras’’.
Précision est faite que ce ne sont pas tous les Daara qui pourraient bénéficier de ce soutien. Mais que ce sont ‘’surtout des Daara qui développent des pratiques éducatives respectueuses de l'intérêt supérieur de l’enfant. Le président, nous a instruit, au-delà des opérations de retrait, à appuyer les daaras modèles, qui conformément aux préceptes de l’Islam, aux enseignements de nos guides religieux qui sont restés fidèles à la protection des enfants à leur délivrer une éducation de qualité. Donc, le programme se poursuit. C’est un phénomène classique, qui date de plusieurs siècles, mais ces efforts sont constants et encourageants’’, a-t-il dit.
Représentant du ministre Salimata Diop Dieng, le président Diouf a révélé que l’État n’entend pas s’arrêter en si bon chemin dans sa volonté de sortir les enfants de la rue et de les réinsérer dans leurs familles respectives. ‘’L’État est dans une dynamique irréversible mais également constante de protection des enfants, surtout des enfants en situation de rue’’, a-t-il déclaré, en marge de la rencontre. Et c’est aussi pour parler de la bénédiction des familles religieuses par rapport à cette dynamique de retrait entreprise. ‘’Nous venons de faire une dernière évaluation dans le cadre de la Semaine nationale de l’enfant. Et tous les acteurs : les acteurs communautaires, les différentes familles religieuses qui ont reçu Mme le ministre et qui ont salué cette opération -mais également, même les enfants- ont à l’unanimité, recommandé au gouvernement de poursuivre ces opérations (de retrait)’’.
Pour le Sg dudit ministère, ‘’il y va de l’avenir de notre pays. Il y va de l’éducation de notre société et, par conséquent, de la protection des enfants. Et tout cela constitue des axes fondamentaux du Pse’’. D’ailleurs, poursuit-il, personne ‘’ne peut parler d’émergence avec ce phénomène’’. D’où la nécessité, selon lui, que ‘’ensemble, acteurs des médias, familles religieuses et du monde de l’éducation religieuse’’, se mobilisent autour de l’État pour éradiquer définitivement le phénomène des enfants en situation de rue. C’est l’objectif zéro enfant dans la rue et nous allons poursuivre les opérations avec la participation de tous les acteurs’’.
‘’L’État est dans une dynamique irréversible mais également constante’’
‘’(…) Les opérations se poursuivent dans une dynamique multisectorielle et les actions menées depuis lors ont permis de retirer, au moins de la rue, 6 500 enfants dont 90% sont retournés en famille effectivement. Mieux, aujourd’hui, le gouvernement s’inscrit de façon durable dans le cadre d’un Programme national de retrait et de réinsertion socioéconomiques des enfants retirés de la rue. Donc, le gouvernement travaille pour que tous ces enfants déjà mis à l'abri, sécurisés auprès de leur famille, puissent dans leur terroir respectif, trouver un cadre adéquat d’apprentissage, d’éducation et de formation. Dans cette dynamique, le ministre de la femme vient de dérouler dans les régions de Dakar, Kaffrine, Fatick, et récemment à Matam, de vastes opérations d’appui en denrées alimentaires, en produits d’hygiène et un appui financier à l’endroit des daaras’’.
Précision est faite que ce ne sont pas tous les Daara qui pourraient bénéficier de ce soutien. Mais que ce sont ‘’surtout des Daara qui développent des pratiques éducatives respectueuses de l'intérêt supérieur de l’enfant. Le président, nous a instruit, au-delà des opérations de retrait, à appuyer les daaras modèles, qui conformément aux préceptes de l’Islam, aux enseignements de nos guides religieux qui sont restés fidèles à la protection des enfants à leur délivrer une éducation de qualité. Donc, le programme se poursuit. C’est un phénomène classique, qui date de plusieurs siècles, mais ces efforts sont constants et encourageants’’, a-t-il dit.
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