Résolution alarmante sur le Sénégal adoptée par l’Assemblée générale du Réseau libéral africain (RLA), le 22 octobre 2011 au Grand Hotel, à Kinshasa


Résolution alarmante sur le Sénégal adoptée par l’Assemblée générale du Réseau libéral africain (RLA), le 22 octobre 2011 au Grand Hotel, à Kinshasa
Jusqu’à une date récente, le Sénégal était considéré comme un modèle de démocratie et de stabilité politique en Afrique.

Le Président de la République du Sénégal, Maitre Abdoulaye Wade était appelé le Père du Libéralisme en Afrique dont il propageait les valeurs.

Malheureusement, au regard de ce qui se passe actuellement dans ce pays, au regard des tentatives du Président de briguer un autre mandat dans les conditions décriées par les démocrates et la population du Sénégal, le RLA s’inquiet.

Les partis libéraux d’Afrique membres du RLA appellent à la conscience du Président Abdoulaye Wade. Ils lui demandant de ne pas dédire en piétinant les valeurs libérales qu’il a tant propager pour se maintenir au pouvoir.

Le RLA met en garde le Président Wade contre une mobilisation générale de tous les libéraux pour dénoncer et condamner sa candidature aux prochains élections présidentielles au Sénégal, d’autant plus qu’il existe dans ce pays d’autres alternatives libérales.

Proposé par Parti de l’Unité et du Libéralisme Social (PULS) Guinée
Resolution on Senegal adopted by the Africa Liberal Network General Assembly
22 October 2011: Grand Hotel, Kinshasa

Until recently, Senegal was considered as an example of democracy of political stability in Africa.

The President of the Republic of Senegal, MaitreAbdoulaye Wade, was referred to as the Father of Liberalism in Africa, as he promoted these values.

Unfortunately, in light of recent developments in the country, and the attempts of the President to ensure a further term in office, despite criticism from democrats, the ALN expresses concern.

The liberal parties of Africa, members of ALN, call on the conscience of President Wade. They ask that he does not ignore or disrespect the values which he has propagated, just to remain in power.

The ALN warns President Wade against the risk of provoking a popular uprising of liberals, denouncing his candidature for the next Presidential elections in Senegal, especially as other liberal alternatives exist in the country.
Proposed by theParti de l’Unité et du Libéralisme Social (PULS) Guinea
Jeudi 10 Novembre 2011




1.Posté par Bani le 10/11/2011 09:16
Il faut continuer de jouer le rôle de veille d'alerte et éviter qu'il arrive au Sénégal ce qui est arrivé au Niger avec Tandjan et en Côte d'ivoire avec Bagbo. Wade est tombé bien bas lui qui était considéré comme comme e chantre de la démocratie africaine. Les hommes qui l'entourent ont causé beaucoup de mal au Sénégal, à l'Afrique pour avoir laissé pa Wade fouler au pieds toutes les valeurs qu'il a naguère défendues. Quel gâchis!

2.Posté par P. Masséne SECK, Cadre Politique militant au PDS le 10/11/2011 13:40
NOUS RECHERCHONS DANS CETTE BRUME CRÉPUSCULAIRE, LE MAGNIFIQUE SOPI ET SON PAPE…
« Le militantisme n’est pas seulement l’agitation fébrile des périodes de congrès ou d’élections. C’est une attitude de tous les instants et d’abord une prise de conscience de ce que l’on est à partir du moment où on est membre d’un parti comme le PDS. Il ne veut pas être une masse informe d’instruments à applaudir. Il se veut une association où on adhère librement, une association assurant l’égalité entre ses membres. Dés lors cela implique de ta part une attitude responsable ». Maître Abdoulaye WADE : lettre à un militant, le Démocrate n°6, Avril 1975.
C’est ce message vieux de plus d’une trentaine d’années, qui devrait être toujours actuel dans le projet politique de Maître Abdoulaye WADE que je voudrais rappeler fortement dans cette conjonction de toutes les incertitudes et insécurités humaines… et politiques. Parce que depuis 2002 les « pluies hors saison » successives de l’imposture, de l’impudeur et du mensonge pourrissent notre capital politique acquis dans une haute et longue lutte de plus d’un quart de siècle. Une lutte qui aura éprouvé jusqu’au sang et au sacrifice suprême, beaucoup de cadres et d’humbles citoyens militants pour l’alternance et le changement politique dans la préservation de la paix et de la dignité de notre nation. Quatre générations de sénégalais dans les tranches d’âge de 30, 40, 50 et 60 ans ont été en effet portées par le cri de ralliement et d’espérance en une vie meilleure ;;;..au SOPI…SOPI. Et nous y avions cru et nous étions appropriés ce slogan qui au-delà de sa clameur cadencée, était pour nous également un concept politique dynamique qui renvoyait à ce grand rêve lancinant de la véritable indépendance politique et économique de notre pays et de l’Afrique, à ce combat citoyen contre toutes les formes d’aliénation, d’asservissement et d’injustices, au portage toujours plus haut de ce triptyque de la liberté, de la démocratie et de la participation, ces ressorts dynamiques d’adhésion des personnes et communautés aux principes et valeurs universels de la République et du commun vouloir de vie commune.
Et nous étions alors très emballés et passionnés par le SOPI que nous pensions fortement en tant que cause politique liée à un leader porteur d’un projet de construction et de développement de notre Nation, un projet auquel nous nous étions reconnus et avions totalement adhéré à l’instar d’une très forte majorité de nos concitoyens, un projet permanent enfin qui pour nous, devait se situer hors du temps des hommes et des régimes politiques , qui pouvait et devait transcender les partis, clivages et adversités politiques, les espaces, stations et lobbies d’intérêts, pour être par sa représentation conceptuelle et sa dynamique de signification, le changement, le référentiel de base éthique et morale à l’engagement politique et citoyen dans notre pays. Et son leader, ce magnifique Président de la rue et des campagnes rurales, cette voix forte et tonnante, ce gestuel ample et envoutant qui enflammait des foules immenses qui l’écoutaient, le portaient et le suivaient aveuglément. Ah ! Qu’il était Superbe quand entouré de ses militants dont ses amazones et ses jeunes, il avançait vers les forces de l’ordre, le port altier et la démarche lente, bravant les coups de matraques et respirant la fumée des lacrymogènes.
(...) Alors arriva enfin le grand soir du 19 Mars 2000 et la suite des jours, des mois et des années d’exercice de la haute fonction présidentielle qui l’a progressivement éloigné de ceux qui l’aimaient pour lui-même et sa cause, ceux là qui ne comprennent plus, qui ne le reconnaissent plus et qui n’en peuvent plus de courir après cette image du leader perdue dans les compromis et compromissions de la gestion du pouvoir.
Et voilà aujourd’hui que le SOPI ne s’entend plus dans les rues, quartiers et villages, qu’il est remplacé par les cris d’hallalis des «zombies ressuscitées d’entre les morts » qui pensent pouvoir restaurer le régime UPS/PS de sinistre mémoire grâce à la stigmatisation des données lourdes de la conjoncture politique et économique nationale liée à une certaine responsabilité du Régime.
Mais voilà aussi qu’autour du leader du SOPI, la « vraie famille politique » a été remplacée par une nouvelle « renardière familiale» visqueuse de luxure et de complots opportunistes, prédatrices et nuisibles, insulaire et sans culture politique qui nous sert des « Gorgui…Gorgui… ya baari doolé » pour toute réponse aux assauts d’une opposition qui chaque jour se fortifie et se massifie de leurs bourdes et conneries.
Pourquoi en effet devons nous encore abdiquer de notre foi en laissant ces fanfarons nouvellement enrichis qui insultent l’intelligence des sénégalais en pensant pouvoir acheter leur suffrage comme dans les dernières élections locales ? Maître WADE avait-il de l’argent durant toutes ces années de lutte face à un pouvoir qui en avait beaucoup ? Ce pouvoir UPS/PS n’est-il pas tombé sous le coup de boutoir de la foi et de la détermination des « gorgorlous » comme moi et tous les autres regroupés dans le Front pour l’Alternance? Notre image pour être affreuse aujourd’hui l’est-elle plus que le souvenir horrible d’un Sénégal couché pendant un demi-siècle la tête entre les jambes, récitant en chœur des poèmes de la francophonie pour dans une « continuité dans le changement », se soumettre à un produit de l’Ecole nationale de la France d’outremer ? Notre pays n’a-t-il pas souffert que son Premier Président qui avait l’obsession de défendre la culture et la langue française, nous soit revenu de cette France dans un cercueil ? que le deuxième battu en 2000, en soit encore à porter en France ce même combat à la satisfaction du nouvel adepte présidentiel de la continuité d’une « Françafrique » criminelle, prédatrice et mortelle à notre dignité ?
Devons nous demain également sacrifier à ce « génie malfaisant », notre troisième président en laissant faire ceux-là qui nous ont donné toutes les raisons de les envoyer et de les maintenir dans l’opposition ?
NON!

3.Posté par FALISSIMO le 10/11/2011 15:50
MR SECK tout ce blabla , pour que wade se maintienne au pouvoir ? les sénégalais disent NON à WAKH WAKHET

4.Posté par leket le 11/11/2011 12:38
c'est bien que les organisations responsable se déclare ouvertement par rapport à la question et assument leurs rôle de sentinelle et garde pour le respect su jeu démocratique en Afrique. il est vraiment tant.



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