Sous le feu des critiques de la défense, Me Baboucar Cissé s'est fait le porte-parole de la partie civile, répondant sans délai que "la procédure intentée contre Khalifa Sall est loin d'être nulle".
"L'autre partie (la défense) sait, en âme et conscience, que ce dossier ne devait pas faire l'objet d'une information. C'est un dossier d'une simplicité publique, à la limite un dossier de flagrant délit", estime l'avocat de l'Etat. Le conseil martèle que les faits n'ont pas fait l'objet de contestations. "J'aurais été à la place du parquet, j'aurais renvoyé le dossier en flagrant délit et aujourd'hui on n'en parlerait plus", déclare-t-il, avant d'ajouter : "La Chambre d'accusation avait estimé que Khalifa Sall ne pouvait pas se prévaloir de sa qualité de député, puisqu'au moment où les poursuites étaient déclenchées, il n'était même pas encore candidat. La Cour suprême a déjà tranché. Aujourd'hui, on vous demande de faire fi des décisions qui sont intervenues, c'est-à-dire l'arrêt de la Chambre d'accusation et celui de la Cour suprême".
Me Cissé qualifie les exceptions soulevées de château de cartes. "Il suffit juste de souffler dessus pour qu'il s'écrase", ironise l'avocat. Il est d'avis que la défense a eu tort d'indiquer que c'est la Cour des comptes qui est compétente pour juger l'affaire de la caisse d'avance.
"L'autre partie (la défense) sait, en âme et conscience, que ce dossier ne devait pas faire l'objet d'une information. C'est un dossier d'une simplicité publique, à la limite un dossier de flagrant délit", estime l'avocat de l'Etat. Le conseil martèle que les faits n'ont pas fait l'objet de contestations. "J'aurais été à la place du parquet, j'aurais renvoyé le dossier en flagrant délit et aujourd'hui on n'en parlerait plus", déclare-t-il, avant d'ajouter : "La Chambre d'accusation avait estimé que Khalifa Sall ne pouvait pas se prévaloir de sa qualité de député, puisqu'au moment où les poursuites étaient déclenchées, il n'était même pas encore candidat. La Cour suprême a déjà tranché. Aujourd'hui, on vous demande de faire fi des décisions qui sont intervenues, c'est-à-dire l'arrêt de la Chambre d'accusation et celui de la Cour suprême".
Me Cissé qualifie les exceptions soulevées de château de cartes. "Il suffit juste de souffler dessus pour qu'il s'écrase", ironise l'avocat. Il est d'avis que la défense a eu tort d'indiquer que c'est la Cour des comptes qui est compétente pour juger l'affaire de la caisse d'avance.
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