Deux ans après son installation au Sénégal, la SEN’EAU n'est pas épargnée par les remous. Dans une déclaration datant de ce 14 mars 2022, l’intersyndicale de la maison la SATIS-SITES-UTIS annonce les couleurs avec le port de brassards rouges par tout le personnel qui est décrété pour une durée de 48h à compter de ce mardi 15 mars 2022.
Le personnel a égrené un chapelet de doléances : « Les mauvaises orientations stratégiques dans la gouvernance de la SEN’EAU qui tirent sans cesse vers le bas la qualité du service et plombent les résultats de l’entreprise ; Le traitement princier des expatriés et le recours exagéré aux missions d'experts sans valeur ajoutée ; La démotivation généralisée du personnel de la SEN’EAU qui est soumis à un niveau de précarité sans précédent ; Le refus de la Direction de la SEN’EAU de mener des négociations sérieuses sur le mémorandum des travailleurs ; La modicité des salaires, des primes de logement et des primes de responsabilité du personnel ; Les retards récurrents et volontaires dans la dotation de matériels de travail tels que les véhicules et mobylettes ; La surcharge de travail ; La généralisation des contrats de travail précaires pour les nouvelles recrues avec des salaires mensuels de 60 000 Fcfa chez les corps de releveurs et de plombiers, sans outils de travail appropriés ni couverture médicale ; La non-finalisation par l’État du Sénégal de la convention d’actionnariat des travailleurs du secteur de l’eau dans le capital de la SEN’EAU ; L’accaparement du patrimoine foncier de l’ex SONEES par les agents de la SONES. Etc… », liste le syndicat.
Le personnel a égrené un chapelet de doléances : « Les mauvaises orientations stratégiques dans la gouvernance de la SEN’EAU qui tirent sans cesse vers le bas la qualité du service et plombent les résultats de l’entreprise ; Le traitement princier des expatriés et le recours exagéré aux missions d'experts sans valeur ajoutée ; La démotivation généralisée du personnel de la SEN’EAU qui est soumis à un niveau de précarité sans précédent ; Le refus de la Direction de la SEN’EAU de mener des négociations sérieuses sur le mémorandum des travailleurs ; La modicité des salaires, des primes de logement et des primes de responsabilité du personnel ; Les retards récurrents et volontaires dans la dotation de matériels de travail tels que les véhicules et mobylettes ; La surcharge de travail ; La généralisation des contrats de travail précaires pour les nouvelles recrues avec des salaires mensuels de 60 000 Fcfa chez les corps de releveurs et de plombiers, sans outils de travail appropriés ni couverture médicale ; La non-finalisation par l’État du Sénégal de la convention d’actionnariat des travailleurs du secteur de l’eau dans le capital de la SEN’EAU ; L’accaparement du patrimoine foncier de l’ex SONEES par les agents de la SONES. Etc… », liste le syndicat.
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