Au regard des interventions qui ont émaillé les discussions entre parlementaires et gouvernement à l’occasion du vote du budget du ministère de la fonction publique, Mamadou Moustapha Bâ estime important de retenir que le recrutement en masse dans la fonction publique est une réalité. Il faut, d’après le ministre des finances et du budget relever les effectifs dans des secteurs clés. Dans le secteur de la santé, en 2013, le ministre rappelle qu’il y’avait 6799 agents. En 2023, il y’a en 10360 agents. Dans l’éducation, poursuit M. Moustapha Bâ, « en 2013, c’était au total 44.073 agents, mais en 2023, ils sont 85.250 soit un accroissement de 41.177 agents ». Le ministre Mamadou Moustapha Bâ se réserve de dévoiler les chiffres dans le secteur de la sécurité.
Pour ce qui est de la prise en compte dans la fonction publique des agents de l’Etat, de façon globale et sans discrimination, le ministre Moustapha Bâ indique « qu’ils sont mieux payés » . À ce titre,il donnera des chiffres qui attestent de cette réalité concernant la fonction publique. « Les augmentations de salaires ont varié entre 80.000 francs à 300000 francs et cela a coûté à l’Etat en 2022, 161 milliards de francs CFA. Par ailleurs, il précisera qu’en 2023, elles seront autour de 159 milliards de francs CFA. Et sur les deux ans, c’est 320 milliards de pouvoir d’achat supplémentaires » clarifie le ministre.
Cependant, en 2024, « la masse salariale augmentera de 169,5 milliards » dans un souci de respect des accords conclus entre l’Etat et les syndicats. Ces mesures de hausse sont inédites selon le ministre Moustapha Bâ qui magnifie la résilience des ménages et l’inclusion sociale.
Cheikh S. FALL
Pour ce qui est de la prise en compte dans la fonction publique des agents de l’Etat, de façon globale et sans discrimination, le ministre Moustapha Bâ indique « qu’ils sont mieux payés » . À ce titre,il donnera des chiffres qui attestent de cette réalité concernant la fonction publique. « Les augmentations de salaires ont varié entre 80.000 francs à 300000 francs et cela a coûté à l’Etat en 2022, 161 milliards de francs CFA. Par ailleurs, il précisera qu’en 2023, elles seront autour de 159 milliards de francs CFA. Et sur les deux ans, c’est 320 milliards de pouvoir d’achat supplémentaires » clarifie le ministre.
Cependant, en 2024, « la masse salariale augmentera de 169,5 milliards » dans un souci de respect des accords conclus entre l’Etat et les syndicats. Ces mesures de hausse sont inédites selon le ministre Moustapha Bâ qui magnifie la résilience des ménages et l’inclusion sociale.
Cheikh S. FALL
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