Trois personnes ayant consommé les produits contre le sida inventés par Yahya Jammeh ont porté plainte, annonce l’ONG américaine « AIDS-Free World ». Ils exigent des dommages et intérêts à l’ancien président gambien.
Si son règne de 22 ans fut marqué par de multiples cas de violations des droits de l’homme d’après des ONG, Yahya Jammeh, c’est aussi ce dirigeant africain qui, il y a près de dix ans, disait à qui voulait l’entendre avoir inventé un médicament contre le VIH/Sida.
En 2007, il mit en place un ambitieux programme de lutte contre la maladie destiné à utiliser sa trouvaille « scientifique ».
Un programme auquel tout séropositif gambien devait obligatoirement adhérer au détriment des antirétroviraux de l’OMS. Seulement voilà. L’invention du “Docteur” Jammeh n’a pas marché. Les patients ont ressenti plusieurs effets indésirables dont des vomissements. Et à mesure que s’écoulait le temps, la santé des patients de Jammeh ne faisait que se détériorer au point que nombreux d’entre eux ont fini par mourir, assurent leurs proches.
Mais, selon les victimes, les gens avaient peur de critiquer le président lorsqu’il était au pouvoir. Les médecins et les patients étaient obligés de reconnaître que ses médicaments fonctionnaient. Et d’après ONU- SIDA, le programme de l’ancien président a entravé le travail de l’organisation de lutte contre le VIH/Sida en Gambie.
Il a également aggravé la stigmatisation des personnes séropositives et les a privées de leur dignité, ont déclaré les survivants.
« Parfois, Jammeh les traitait à visage découvert lors des séances diffusées à la télévision. Ils ont perdu leur travail et ont lutté pour louer des maisons puisque leurs visages étaient reconnaissables », ont confié les victimes à la Fondation Thomson Reuters. Des préjudices pour lesquels les victimes veulent obtenir des réparations.
Parmi elles : Ousman Sowe, Lamin Ceesay et Fatou Jatta. Ces derniers entendent désormais porter plainte. « Je crois qu’il est de ma responsabilité de demander des comptes à Jammeh. Je savais qu’un jour la vraie histoire serait racontée », soutient Sowe, un ancien professeur d’université, la soixantaine révolue. « Jammeh doit payer pour ce qu’il nous a fait », a déclaré Ceesay.
Si son règne de 22 ans fut marqué par de multiples cas de violations des droits de l’homme d’après des ONG, Yahya Jammeh, c’est aussi ce dirigeant africain qui, il y a près de dix ans, disait à qui voulait l’entendre avoir inventé un médicament contre le VIH/Sida.
En 2007, il mit en place un ambitieux programme de lutte contre la maladie destiné à utiliser sa trouvaille « scientifique ».
Un programme auquel tout séropositif gambien devait obligatoirement adhérer au détriment des antirétroviraux de l’OMS. Seulement voilà. L’invention du “Docteur” Jammeh n’a pas marché. Les patients ont ressenti plusieurs effets indésirables dont des vomissements. Et à mesure que s’écoulait le temps, la santé des patients de Jammeh ne faisait que se détériorer au point que nombreux d’entre eux ont fini par mourir, assurent leurs proches.
Mais, selon les victimes, les gens avaient peur de critiquer le président lorsqu’il était au pouvoir. Les médecins et les patients étaient obligés de reconnaître que ses médicaments fonctionnaient. Et d’après ONU- SIDA, le programme de l’ancien président a entravé le travail de l’organisation de lutte contre le VIH/Sida en Gambie.
Il a également aggravé la stigmatisation des personnes séropositives et les a privées de leur dignité, ont déclaré les survivants.
« Parfois, Jammeh les traitait à visage découvert lors des séances diffusées à la télévision. Ils ont perdu leur travail et ont lutté pour louer des maisons puisque leurs visages étaient reconnaissables », ont confié les victimes à la Fondation Thomson Reuters. Des préjudices pour lesquels les victimes veulent obtenir des réparations.
Parmi elles : Ousman Sowe, Lamin Ceesay et Fatou Jatta. Ces derniers entendent désormais porter plainte. « Je crois qu’il est de ma responsabilité de demander des comptes à Jammeh. Je savais qu’un jour la vraie histoire serait racontée », soutient Sowe, un ancien professeur d’université, la soixantaine révolue. « Jammeh doit payer pour ce qu’il nous a fait », a déclaré Ceesay.
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