Que mijotent ces "lieutenants de l’ombre" de Idy ?

Si, à son retour du Sommet de l’Organisation de la conférence islamique (Oci) du Caire, le patron de l’Alliance pour la République (Apr), le Président Macky Sall, met à exécution l’intention qu’on lui prête de réunir un "Conseil de guerre" pour mieux contenir la rébellion du leader du parti Rewmi, Idrissa Seck, cet allié le plus encombrant de la coalition Benno Bokk Yaakaar (Bby) n’en reste pas pour autant passif, tel un excommunié acceptant avec résignation d’être conduit à l’échafaud, pour y être sacrifié sur l’autel de la nécessaire "cohésion de groupe", dont aurait tant besoin Bby, pour sa survie.


Que mijotent ces "lieutenants de l’ombre" de Idy ?
C’est un truisme de dire qu’avant de se radicaliser envers ce candidat-avant-l’heure de la prochaine présidentielle, qu’est le patron de Rewmi, le chef de file de l’Apr s’en ouvrira au vieux guru des "Assises nationales", Amadou Makhtar Mbow, et au patron de l’Alliance des forces de progrès (Afp), président de l’Assemblée nationale et deuxième personnalité protocolaire de l’Etat, Moustapha Niasse. Peu importe, comme on le subodore dans la presse, qu’il les reçoive ensemble ou séparément, il est peu probable que ces deux doyens de l’arène politique, que Macky Sall veut prendre à témoin, avant l’issue fatale de son bras de fer avec Idrissa Seck, soient suffisamment outillés pour lui apporter la meilleure repartie à l’admonestation, genre "retenez-moi ou je fais un malheur !" que Macky ne manquera pas de leur brandir. 
Toujours est-il que pendant que le chef de file de Bby entreprend de blinder sa tour d’ivoire, en face, des démarcheurs singuliers s’investissent, quand tous les chats sont gris, dans un travail souterrain de charme à l’endroit de caciques de l’ancien régime, étendant même leur champ de prospection auprès de leaders de partis, ex-alliés du Parti démocratique sénégalais (Pds), qui se sont, pour la plupart, jusque-là tenu volontairement sur la berge du marigot politique sénégalais, instable et toujours en effervescence, depuis la déroute de leur ex-mentor le 25 mars dernier. Au moins pour trois cas, connus de votre serviteur, la technique d’approche de ces lieutenants de l’ombre semble immuable : "Ken yoni wou niou dé" (nous ne sommes mandatés par personne), mais compte tenu des urgences de l’heure, nous estimons que le frère Idrissa Seck mérite d’être soutenu dans ce digne combat…" Et tutti quanti !
Ces singuliers sergents recruteurs seraient-ils des électrons libres, "fan’s" de "Ndamal Kadior", et agissant de leur propre chef pour, à terme, servir à Idy, sur un plateau d’argent une coalition devant venir en renfort à "Idy4président" ? Ou seraient-ils manipulé à dessein par "Niomborton Seck" lui-même, qui a toujours plus d’un tour dans son sac, ou à tout le moins par des responsables zélés de son entourage?
Déterminé à déchirer la camisole de force que les hiérarques du pouvoir tente de lui faire enfiler, depuis que le communiqué de son Secrétariat national du 30 janvier 2013 a fini, de par sa liberté de ton, de déclencher la polémique, le rebelle de Rewmi ne sortira pas pour autant sorti bredouille de son insurrection, pour avoir au moins réussi à "décrocher" l’oreille attentive de quelques leaders de Bby. Ce sont d’abord les seconds couteaux qui donnent de la voix (cf. l’Obs du 8 fev.2013) : Mbaye Dione de l’Afp: "Dés l’instant que chaque parti est autonome pour administrer ses structures, il est libre d’avoir ses positions" ; Doudou Issa Niasse du Parti socialiste (Ps) : "Mor Ngom (le directeur de Cabinet du chef de l’Etat qui demandait, lors de son meeting à Bambey, à Idy de se taire et de rentrer dans les rangs) ne peut pas nous dire de nous taire ou de quitter. Nous sommes un parti indépendant. Nous ne sommes à la remorque de personne" ; Abdou Karim Fall de la Ligue démocratique (Ld) : " Nous n’avons pas fait d’alliance avec Mor Ngom. Il n’est pas l’alter-ego d’Abdoulaye Bathily"…
Suivis de l’entrée en scène des vétérans : L anding Savané Sg de And-Jëf (cf. l’Obs du 7 fev. 2013) : "On ne peut pas être dans une coalition sans respecter la liberté des ses composantes. Rewmi a le droit de se prononcer sur les questions d’actualité" ; Abdoulaye Bathily leader de la Ld (qui pourtant, à l’occasion du Sommet de l’Union africaine, le mois dernier, à Addis Abéba, se tenait sagement, avec Ousmane Tanor Dieng du Ps, comme deux sentinelles, derrière leur nouveau patron Macky Sall qui répondait aux questions de la presse) : "Bby doit fonctionner dans le respect des différences, qui constituent la richesse de toute démocratie", déclare le jallarbiste, dans le communiqué sanctionnant le Secrétariat permanent de la Ld, du mardi 5 février dernier. Avant d’ajouter : "Dans cet exercice, le parti présidentiel (Apr) doit donner l’exemple en toute circonstance".
Le moins que l’on puisse dire, c’est que le "Procureur du Mackyland", directeur de Cabinet du Chef de l’Etat, Mor Ngom, "borom mout mba mot" (la fermer ou sortir du gouvernement) a vraisemblablement du pain sur la planche !
 
Bassirou Thioune
Enseignant à la Retraite
Pikine Tally Icotaf, Plle 843
bassirouthioune62@yahoo.com
 
Dimanche 10 Février 2013




1.Posté par solution le 10/02/2013 21:35
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2.Posté par FocusActu le 10/02/2013 23:41
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3.Posté par LE SENEGAL le 11/02/2013 13:35
Vous savez Mr THIOUNE, le comportement de Idy ne nous surprend guère . Rappelez vous des calculs politiques de Idy en 2007 avant les Présidentielles et de son fameux discours: "Je ne me présenterai jamais à une élection en face de Wade......" Cet homme qui prétend être plus intelligent que tous sénégalais et qui pense qu'ils sont amnésiques veut avoir la sympathie de ces derniers. Croyant que attaquer le PR est une stratégie il se lance dans ce jeu en utilisant les second couteaux au front pour avoir la réaction des sénégalais. Il n'aura pas gain de cause car son jeu est compris de tous et cette manque de confiance que les sénégalais avaient envers sa personne demeure toujours.Un traître ne peut pas nous diriger.



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