C’est avec amertume et une très grande déception que j’ai encore suivie cet après midi les débats sur la motion de censure déposée par les députés de l’opposition. Un débat de bas étage indigne des personnalités qui sont des élus du peuple. Des personnalités qui sont censées représentées les sénégalais, parler pour nous et légiférer à notre place.
L’on s’attendait à des débats techniques, sérieuses et approfondies sur une question aussi importante qui offrait une occasion aux deux parties (la majorité et l’opposition) d’en finir une bonne fois pour toute après des éclaircissements détaillés du premier ministre sur cette fameuse question de l’argent de Habré. Mais malheureusement, en suivant les débats, l’on constate avec amertume que nous nous sommes trompés de représentants. A la place de députés responsables et respectueux, l’on a vu qu’en réalité il n’y’a jamais eu de rupture à l’assemblée nationale. Les régimes ont passé mais les comportements sont restés les mêmes ou pires que ce qui a existé sous wade. Nos chers députés se comportent comme des enfants. On les voit s’échanger des mots indignes de personnes qui se respectent. C’est dans cet hémicycle que l’on voit des élus huer leurs collègues par ce qu’ils ne sont pas du même avis ou du même camp. C’est dans cette législature que l’on entend des injures venant de représentants du peuple en direct des radios et télévisions. La parité tant attendu a aussi apporté son lot de déceptions. Les femmes se sont faites remarquées mais de quelle manière ? Elles s’envoient des piques et se traitent de tous les noms d’oiseaux. C’est à peine s’elles ne se crêpent pas les chignons.
Cerise sur le gâteau, il a fallu le déploiement de policiers dans l’hémicycle pour surveiller les faits et gestes de nos honorables députés. Quelle honte ! Jusqu’où irons-nous avec ces députés qui ont été les plus mal élus de l’histoire de notre assemblée nationale ?
La politique l’a encore emporté sur la suprématie de nos institutions et c’est encore parti pour 5 années de méli-mélo politique qui ne fera que nous retarder d’avantage.
Il faut siffler la fin de la recréation car l’on ne juge l’instrument que par son usage
L’on s’attendait à des débats techniques, sérieuses et approfondies sur une question aussi importante qui offrait une occasion aux deux parties (la majorité et l’opposition) d’en finir une bonne fois pour toute après des éclaircissements détaillés du premier ministre sur cette fameuse question de l’argent de Habré. Mais malheureusement, en suivant les débats, l’on constate avec amertume que nous nous sommes trompés de représentants. A la place de députés responsables et respectueux, l’on a vu qu’en réalité il n’y’a jamais eu de rupture à l’assemblée nationale. Les régimes ont passé mais les comportements sont restés les mêmes ou pires que ce qui a existé sous wade. Nos chers députés se comportent comme des enfants. On les voit s’échanger des mots indignes de personnes qui se respectent. C’est dans cet hémicycle que l’on voit des élus huer leurs collègues par ce qu’ils ne sont pas du même avis ou du même camp. C’est dans cette législature que l’on entend des injures venant de représentants du peuple en direct des radios et télévisions. La parité tant attendu a aussi apporté son lot de déceptions. Les femmes se sont faites remarquées mais de quelle manière ? Elles s’envoient des piques et se traitent de tous les noms d’oiseaux. C’est à peine s’elles ne se crêpent pas les chignons.
Cerise sur le gâteau, il a fallu le déploiement de policiers dans l’hémicycle pour surveiller les faits et gestes de nos honorables députés. Quelle honte ! Jusqu’où irons-nous avec ces députés qui ont été les plus mal élus de l’histoire de notre assemblée nationale ?
La politique l’a encore emporté sur la suprématie de nos institutions et c’est encore parti pour 5 années de méli-mélo politique qui ne fera que nous retarder d’avantage.
Il faut siffler la fin de la recréation car l’on ne juge l’instrument que par son usage
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