Quand la République se meurt !(Mouhamadou SOW)

A la veille de la prochaine élection présidentielle, le Sénégal vie une situation de tension qui risque de virer à la catastrophe. La candidature anticonstitutionnelle de Wade parrainée par son clan et combattue par la majorité des sénégalais constitue la bêtise de trop. A l'origine de cette situation, un homme qui pendant tout son magistère a construit un système autour de sa personne. Le centralisme du pouvoir a fini de détruire le système politique.


Quand la République se meurt !(Mouhamadou SOW)
Le Sénégal est entrain de vivre en ce moment une période phare de son histoire. Aujourd'hui plus que jamais, les fondements de la République sont mis à terre, le pays fonctionne au bon vouloir d'un homme qui a réussi à se placer au centre du dispositif de la République. Tout marche au rythme des pulsions de Wade, qui est devenu comme disait l'autre "l'alpha et l'oméga de tout un système". Rien ne peut se faire sans lui,aucune ne parcelle de pouvoir n'est dévouée aux autres composantes du dispositif républicain. Le président est en même temps ministre, député, sénateur, maire, président de conseil rural et chef de village. Cette attitude à vrai dire n'est pas nouvelle, elle date depuis le depuis de l'alternance, si elle est décriée, c'est que Wade est dépassé par tous les phénomènes, bref tous les problèmes qui assaillent notre pays. Cette situation a entrainé un malaise social et surtout une désorientation des citoyens qui aujourd'hui ne savent plus à quel sein se vouer ! A cela, il faudra ajouter la conjoncture mondiale qui a complètement fragilisé et menacé le ciment social. A tout moment, il peut y avoir feu ! Triste Sénégal ! L'alternance politique a révélé aux Sénégalais, l'histoire d'un grand opposant qui n'est bon que dans l'opposition. Wade est le plus mauvais gestionnaire au monde, même dans les pays ou les chefs d'États sont incultes, les choses ne se passent pas si mal. Voila un Homme qui avait tout pour réussir mais qui a échoué lamentablement. A force de se prendre comme le centre d'intérêt de tout un système, il est devenu le symbole de la décadence, du malheur sénégalais. Face à cette situation, il urge de faire un véritable diagnostic sur le profil du dirigeant ! Notre système doit être bâti autour d'une synergie des actions citoyennes, non pas sur la conduite éclairée d'un prétendu guide, fut t-il le plus diplômé au monde. La République avant et après tout ! Notre conviction est qu'il faut investir dans la formation citoyenne, gage de tout système démocratique. Une démocratie exige avant tout des citoyens conscients de leurs "citoyennetés" et partageant le même objectif, le même projet. La démocratie n'est pas la pensée unique ni la pensée orientée, mais plutôt la libre pensée dans le respect des fondements de la république. Prétendre apporter le développement sans la formation à la citoyenneté c'est donner une voiture à un aveugle !
Samedi 19 Novembre 2011
Mouhamadou SOW




1.Posté par Baie de hann le 19/11/2011 13:58
Wade un excellent outsider n'ayant aucun leadership. S'il a jugé utile de se placer à tous les leviers du pouvoir, d'en assurer la dévolution et le monitoring, c'est psrce qu'il n'est pas apte à faire faire efficiemment aux autres ce qu'il attend d'eux. Une telle attitude est éloquent d'incompétence dans le choix des hommes ou d'un égocentrisme caractéristique de certains pouvoiristes, de tyrans ou de dictateurs.
Or tous les jours Wade démontre qu il est dans l'incapacité de souffrir la contradiction, le débat intellectuel constructif. Quand on ose se définir comme l'individu les plus diplôme du cap à Tunis, c'est qu'on n'a pas compris beaucoup de chose dont la plus simple est que le diplôme n'a jamais fait d'un homme l'individu le plus intelligent ou celui qui est le plus apte à résoudre les problématiques avec lesquelles sa famille, a fortiori toute une Nation sont confrontées.
Wade est répugnant de suffisance. Il a du mépris pour les sénégalais. Ne comptent pour lui que ses enfants. Il avait çru devoir se reposer sur des strapontins pour accéder au pouvoir. Aujourd'hui tous ces derniers ont été tenus très loin de lui et pire, sont devenus ses ennemis politiques, voire ses ennemis tout court.
Tout son pouvoir est orienté vers des obligés, thuriféraires et autres contempteurs récompensés à coups de milliards pour taire toutes les prévarications dont ils sont les coauteurs.
Triste Senegal



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