En l’espace d’un mois, deux hommes jusque-là au parcours intact et à la carrière bien tracée ont tour à tour occupé le devant de la scène médiatique. Il s’agit de Me Augustin SENGHOR président de la Fédération Sénégalaise de Football et du PM Abdoul MBAYE. Le second aurait demandé la démission du premier à la tête de la FSF après l’élimination de l’équipe nationale et à la suite des incidents qui étaient survenus lors du match Sénégal-Côte- D’Ivoire. Aujourd’hui, c’est le PM lui-même qui est rattrapé par son passé de banquier dans une sombre affaire de " blanchiment d’argent » et poursuivi dans une autre affaire d’escroquerie, de faux et usage de faux, pour laquelle il serait convoqué au tribunal ce jeudi 15 Novembre et qui l’opposerait à un homme d’affaires.
Si pour Me Augustin SENGHOR, les faits qui lui sont reprochés et qui devraient motiver sa démission reposent sur l’élimination de l’équipe A tout en faisant table rase sur les acquis de la Fédération notamment la mise en place d’un championnat professionnel régulier, une qualification aux JO, et la coupe d’Afrique féminine etc. En réalité le Sénégal du football s’était rendu compte qu’en réalité Me Augustin est victime de ses idées et de son combat au sein de la CAF. Et nos autorités en échange de sanctions souples de la CAF pour le Sénégal ont préféré mettre sa tête à prix. Une connerie….
Au PM Abdoul MBAYE, qui pour les faits qu’on lui reprochait, avait déclaré : « La loi contre le blanchiment d’argent au Sénégal date de 2004 et on parle de faits qui se sont déroulés en 1990. Le blanchiment n’existait pas avant. Ce qu’on me reproche ne correspond pas à ce que qui est défini par la loi. De l’argent qu’on blanchit ne passe pas par la Banque centrale. » A travers cette déclaration, le PM avoue et assume les faits qui lui sont reprochés et en même temps prouve que la gouvernance vertueuse que Macky a promis aux sénégalais est loin de la réalité.
Comment un premier ministre qui en l’espace d’un mois est rattrapé par son passé de banquier peut-il diriger un gouvernement et s’acquitter correctement de son travail ? Comment la cour de cassation va-t-elle se comporter devant le premier ministre le 15 novembre ? Comment le PM peut-il chapeauter un ministère de la bonne gouvernance alors que lui-même est rattrapé par des faits hautement blâmables même si ces faits n’avaient pas étaient prévus par la loi mais qui restent tout de même aux antipodes de l’éthique et de la déontologie ? Enfin comment les autres Africains jugeront-ils le Sénégal ? Voici quelques questions qui mériteraient d’être posées et dont les réponses certainement montreront la voix à suivre pour le PM.
Plutôt que de réclamer sa démission au Président de la Fédération Sénégalaise de Football qui n’aura aucun effet sur la notion de bonne gouvernance, si ce n’est que pour faire plaisir à Hayatou, il faudrait commencer par se démettre soi-même. Sinon les Sénégalais soucieux de bonne gouvernance, réclameront ta démission, cher Premier Ministre. Car le gouvernement de Macky ne peut pas se lancer dans la traque des supposés biens mal acquis du temps de « l’alternoce », alors qu’à sa tête trône un "ancien recycleur » qui en plus serait convoqué pour escroquerie, faux et usage de faux. Cela pose un réel problème d’éthique et de déontologie. Pour ces raisons, Abdoul MBAYE doit démissionner pour mettre à l’aise le président Macky et la cour de cassation afin qu’il puisse comparaître ce 15 novembre sans que son statut de PM ne pèse sur les débats et les décisions.
Jean Collin SAMBOU
samboujeancollin@yahoo.fr
Si pour Me Augustin SENGHOR, les faits qui lui sont reprochés et qui devraient motiver sa démission reposent sur l’élimination de l’équipe A tout en faisant table rase sur les acquis de la Fédération notamment la mise en place d’un championnat professionnel régulier, une qualification aux JO, et la coupe d’Afrique féminine etc. En réalité le Sénégal du football s’était rendu compte qu’en réalité Me Augustin est victime de ses idées et de son combat au sein de la CAF. Et nos autorités en échange de sanctions souples de la CAF pour le Sénégal ont préféré mettre sa tête à prix. Une connerie….
Au PM Abdoul MBAYE, qui pour les faits qu’on lui reprochait, avait déclaré : « La loi contre le blanchiment d’argent au Sénégal date de 2004 et on parle de faits qui se sont déroulés en 1990. Le blanchiment n’existait pas avant. Ce qu’on me reproche ne correspond pas à ce que qui est défini par la loi. De l’argent qu’on blanchit ne passe pas par la Banque centrale. » A travers cette déclaration, le PM avoue et assume les faits qui lui sont reprochés et en même temps prouve que la gouvernance vertueuse que Macky a promis aux sénégalais est loin de la réalité.
Comment un premier ministre qui en l’espace d’un mois est rattrapé par son passé de banquier peut-il diriger un gouvernement et s’acquitter correctement de son travail ? Comment la cour de cassation va-t-elle se comporter devant le premier ministre le 15 novembre ? Comment le PM peut-il chapeauter un ministère de la bonne gouvernance alors que lui-même est rattrapé par des faits hautement blâmables même si ces faits n’avaient pas étaient prévus par la loi mais qui restent tout de même aux antipodes de l’éthique et de la déontologie ? Enfin comment les autres Africains jugeront-ils le Sénégal ? Voici quelques questions qui mériteraient d’être posées et dont les réponses certainement montreront la voix à suivre pour le PM.
Plutôt que de réclamer sa démission au Président de la Fédération Sénégalaise de Football qui n’aura aucun effet sur la notion de bonne gouvernance, si ce n’est que pour faire plaisir à Hayatou, il faudrait commencer par se démettre soi-même. Sinon les Sénégalais soucieux de bonne gouvernance, réclameront ta démission, cher Premier Ministre. Car le gouvernement de Macky ne peut pas se lancer dans la traque des supposés biens mal acquis du temps de « l’alternoce », alors qu’à sa tête trône un "ancien recycleur » qui en plus serait convoqué pour escroquerie, faux et usage de faux. Cela pose un réel problème d’éthique et de déontologie. Pour ces raisons, Abdoul MBAYE doit démissionner pour mettre à l’aise le président Macky et la cour de cassation afin qu’il puisse comparaître ce 15 novembre sans que son statut de PM ne pèse sur les débats et les décisions.
Jean Collin SAMBOU
samboujeancollin@yahoo.fr
Autres articles