Il a la tête de Jacques Attali, mais ne se contente plus de rester une éminence grise dans le secret des cabinets des hommes d’Etat à réfléchir à la place des autres. Lui, c’est Boubacar Camara, l’ex-directeur général des Douanes, ancien secrétaire d’Etat au super-ministère de Karim Wade et plusieurs fois administrateur de sociétés.
Ayant grandi dans la banlieue dakaroise et supporté la croix et la bannière pour arriver à ces cimes d’épanouissement intellectuel et professionnel, l’homme qui s’adresse à la nation sénégalaise dans cette vidéo a, dès sa prime jeunesse, participé à la vie associative à travers son implication dans les mouvements de jeunes.
« J’ai décidé de m’engager en politique, car la situation du Sénégal l’exige. De plus, mon parcours et beaucoup de mes compatriotes m’y encouragent. Plus décisivement, c’est mon devoir, car le peuple sénégalais m’a tout donné. C’est ce pays qui fait battre mon cœur. J’ai envers lui plus qu’une dette de reconnaissance, un devoir de remboursement », déclare cet avocat inscrit au barreau de Paris.
Ce dernier abhorre les slogans creux et pompeux des politiques, depuis 1960, alors que dit-il, « il est aisé de constater le retard économique persistant de notre pays et les inégalités sociales profondes qui le (Sénégal) déchirent ».
« Le pays qui nous est livré n’est pas à la hauteur des attentes légitimes du peuple sénégalais », regrette le leader du mouvement « Jengu », 58 ans après les indépendances.
« Le plus souvent l’accent a été mis sur l’accessoire et le court terme au détriment de l’essentiel et de l’anticipation sur l’avenir. Le gâchis et le gaspillage sont flagrants », illustre-t-il son propos. Il déplore également la marginalisation des autres régions du Sénégal au profit de Dakar. « Nos maigres ressources sont pillées par ceux qui sont sensés les sauvegarder ou avec leur complicité », critique-t-il encore.
Se proposant de nettoyer les écuries d’Augias, il croit savoir que ceux qui nous dirigent n’envoient pas au peuple un message de probité. C’est ainsi qu’il combine dans un même créneau de dénonciation les fuites au bac et les « dictées préparées » servies par le gouvernement à l’occasion des séances de questions orales à l’Assemblée nationale.
« Le pouvoir installa la zizanie de Coumba am ndey ak Coumba amoul ndey », indexe-t-il, parlant de la souhaitable indépendance de la justice. Bref, résume-t-il : « Cette émergence n’est qu’une corne d’abondance fictive ».
Ayant grandi dans la banlieue dakaroise et supporté la croix et la bannière pour arriver à ces cimes d’épanouissement intellectuel et professionnel, l’homme qui s’adresse à la nation sénégalaise dans cette vidéo a, dès sa prime jeunesse, participé à la vie associative à travers son implication dans les mouvements de jeunes.
« J’ai décidé de m’engager en politique, car la situation du Sénégal l’exige. De plus, mon parcours et beaucoup de mes compatriotes m’y encouragent. Plus décisivement, c’est mon devoir, car le peuple sénégalais m’a tout donné. C’est ce pays qui fait battre mon cœur. J’ai envers lui plus qu’une dette de reconnaissance, un devoir de remboursement », déclare cet avocat inscrit au barreau de Paris.
Ce dernier abhorre les slogans creux et pompeux des politiques, depuis 1960, alors que dit-il, « il est aisé de constater le retard économique persistant de notre pays et les inégalités sociales profondes qui le (Sénégal) déchirent ».
« Le pays qui nous est livré n’est pas à la hauteur des attentes légitimes du peuple sénégalais », regrette le leader du mouvement « Jengu », 58 ans après les indépendances.
« Le plus souvent l’accent a été mis sur l’accessoire et le court terme au détriment de l’essentiel et de l’anticipation sur l’avenir. Le gâchis et le gaspillage sont flagrants », illustre-t-il son propos. Il déplore également la marginalisation des autres régions du Sénégal au profit de Dakar. « Nos maigres ressources sont pillées par ceux qui sont sensés les sauvegarder ou avec leur complicité », critique-t-il encore.
Se proposant de nettoyer les écuries d’Augias, il croit savoir que ceux qui nous dirigent n’envoient pas au peuple un message de probité. C’est ainsi qu’il combine dans un même créneau de dénonciation les fuites au bac et les « dictées préparées » servies par le gouvernement à l’occasion des séances de questions orales à l’Assemblée nationale.
« Le pouvoir installa la zizanie de Coumba am ndey ak Coumba amoul ndey », indexe-t-il, parlant de la souhaitable indépendance de la justice. Bref, résume-t-il : « Cette émergence n’est qu’une corne d’abondance fictive ».
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