La sortie de Youssou Ndour pour annoncer sa descente sur la scène politique et l’inauguration du siège de son mouvement « Fekke Macci Bole » ont fait couler beaucoup d’encre et de salive. Que ce soit à la radio, à la télé et passant par l’Internet, politiciens, journalistes et mêmes de simples citoyens se sont montrés majoritairement d'accord sur un critère qu’il considère comme une nécessité pour être présidentiable au Sénégal : le diplôme. Ils considèrent ainsi toute candidature potentielle de Youssou Ndour comme irréaliste du fait que la star n’a pas fait de longues études sanctionnées par des diplômes, à l’image de Léopold Sedar Senghor, Abdou Diouf voire Abdoulaye Wade.
Mais c’est quoi même un diplôme, pour être un critère si important de présidentiabilité.
Si le diplôme est ce papier qui a permis à Léopold Sedar Senghor de sacrifier politiquement Mamadou Dia qui se battait pour un meilleur Sénégal, je ne saurais le considérer comme un critère de choix de mon futur président
Si le diplôme est ce document qui a permis à Abdou Diouf de mettre à genoux notre pays et contribuer à l’accroissement du chômage et de la pauvreté pour, par la suite, fuir le Sénégal et s’exiler à l’étranger, je ne saurais faire confiance aux diplômés.
Si le diplôme, c’est ce bout de papier qui a permis à Abdoulaye Wade à vouloir s’accrocher au pouvoir et faire de la République un monarchie et à pousser à des niveaux extrêmes la criminalité, la pauvreté, la crise de valeurs sénégalaises, le détournement de deniers publics, l’impunité, la corruption, etc. (la liste est interminable), je ne saurais me le pardonner de faire un choix sur la base d’un tel critère, qu’est le diplôme.
Ces faits énumérés ci-dessus me poussent à me reposer la question de savoir si, en tant que simple citoyen, qui aimerait voir un nouveau Sénégal, un pays prêt à se lancer vers le chemin du développement et où la justice et l’impartialité retrouvent leur sens...; un pays où les citoyens deviendront conscients que son avenir ne peut se construire qu’ à travers un esprit de patriotisme et de responsabilité individuelle et collective, etc., je doit faire du diplôme un critère pour choisir mon futur président.
Pourtant, la réalité montre que certains de ceux qui font aujourd’hui l’économie sénégalaise ne font, certes pas partie de ces élites de référence ; mais restent quand même des « élites » dans leurs domaines de compétences. Je pense particulièrement à nos Baol-Baol, nos Modou-Modou, certaines de nos musiciens, nos promoteurs de lutte, etc.
Il est alors tant pour chaque sénégalais de repenser ses critères de choix présidentiel afin de ne pas tomber dans les pièges de ces politiciens diplômés qui, non seulement ne cessent de nous mentir et de nous corrompre (une sorte d’investissement qui sera bien rentable après leur élection), mais ne comprennent toujours pas les véritables souffrances des populations pour pouvoir définir les priorités adéquates.
Le choix d’un président ne peut alors se baser sur un simple diplôme. Il doit tenir compte de l’attachement d’un candidat à son pays, son intention de servir le peuple et de défendre le pays, mais aussi son honnêteté et son impartialité ; même si la sincérité des politiciens laisse à désirer du fait de leurs discours opportunistes et irréalistes.
Que Dieu bénisse le Sénégal.
Par Issakha
Mais c’est quoi même un diplôme, pour être un critère si important de présidentiabilité.
Si le diplôme est ce papier qui a permis à Léopold Sedar Senghor de sacrifier politiquement Mamadou Dia qui se battait pour un meilleur Sénégal, je ne saurais le considérer comme un critère de choix de mon futur président
Si le diplôme est ce document qui a permis à Abdou Diouf de mettre à genoux notre pays et contribuer à l’accroissement du chômage et de la pauvreté pour, par la suite, fuir le Sénégal et s’exiler à l’étranger, je ne saurais faire confiance aux diplômés.
Si le diplôme, c’est ce bout de papier qui a permis à Abdoulaye Wade à vouloir s’accrocher au pouvoir et faire de la République un monarchie et à pousser à des niveaux extrêmes la criminalité, la pauvreté, la crise de valeurs sénégalaises, le détournement de deniers publics, l’impunité, la corruption, etc. (la liste est interminable), je ne saurais me le pardonner de faire un choix sur la base d’un tel critère, qu’est le diplôme.
Ces faits énumérés ci-dessus me poussent à me reposer la question de savoir si, en tant que simple citoyen, qui aimerait voir un nouveau Sénégal, un pays prêt à se lancer vers le chemin du développement et où la justice et l’impartialité retrouvent leur sens...; un pays où les citoyens deviendront conscients que son avenir ne peut se construire qu’ à travers un esprit de patriotisme et de responsabilité individuelle et collective, etc., je doit faire du diplôme un critère pour choisir mon futur président.
Pourtant, la réalité montre que certains de ceux qui font aujourd’hui l’économie sénégalaise ne font, certes pas partie de ces élites de référence ; mais restent quand même des « élites » dans leurs domaines de compétences. Je pense particulièrement à nos Baol-Baol, nos Modou-Modou, certaines de nos musiciens, nos promoteurs de lutte, etc.
Il est alors tant pour chaque sénégalais de repenser ses critères de choix présidentiel afin de ne pas tomber dans les pièges de ces politiciens diplômés qui, non seulement ne cessent de nous mentir et de nous corrompre (une sorte d’investissement qui sera bien rentable après leur élection), mais ne comprennent toujours pas les véritables souffrances des populations pour pouvoir définir les priorités adéquates.
Le choix d’un président ne peut alors se baser sur un simple diplôme. Il doit tenir compte de l’attachement d’un candidat à son pays, son intention de servir le peuple et de défendre le pays, mais aussi son honnêteté et son impartialité ; même si la sincérité des politiciens laisse à désirer du fait de leurs discours opportunistes et irréalistes.
Que Dieu bénisse le Sénégal.
Par Issakha
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