Saison 3 un ENFANT un Petit DEJEUNER à l'école
Il est impératif que cessent les vieilles recettes fondées sur des promesses qui jadis faisaient rêver nos grands parents et nos parents. Nous ne pouvons plus accepter certains comportements de nos dirigeants. Je ne peux pas comprendre comment le Ministre de l’Education nationale, en l’occurrence, M. Kalidou DIALLO, lors de la présentation de sa feuille de route n’a nullement pris en compte la problématique des enfants qui sont dans les écoles primaires. Encore une fois, les pouvoirs publics ont mis les charrues avant les bœufs, car, ils refusent de prendre en considération la problématique de la faim dans les écoles primaires du Sénégal. En effet, deux écoliers de l’élémentaire sur trois quittent tous les matins leur maison familiale le matin sans prendre un repas avant d’aller à l’école. Dans cette situation, je me demande comment l’école sénégalaise peut donner à ses enfants une éducation de qualité ? Comment les enfants qui n’ont rien mangé après une longue nuit de sommeil peuvent être attentifs aux paroles de l’enseignant ? Un enfant qui a le ventre vide ne pense pas à étudier. Un enfant qui a le ventre vide c’est l’échec scolaire certain et cette triste réalité est dans toutes les écoles primaires du Sénégal. Nous sommes dans un pays où la situation financière de la majeure partie des parents d’élèves est très difficile. L’Etat doit mettre les écoliers dans des situations correctes pour apprendre et s’épanouir et aimer les écoles à défaut les enfants choisirons la rue et l’école buissonnière pour ne citer que ces fléaux. Nous disons aux autorités et particulièrement au Ministre de tutelle que l’avenir du Sénégal ne se repose pas sur des devises du pétrole ou de l’or, mais, sur une éducation de qualité de ses enfants. Et, une telle éducation ne se fait sans pour autant donner une réponse définitive au problème majeur des enfants dans les écoles qui s’appelle : faim. Je dénonce, donc, avec fermeté, la feuille de route 2011-2012 du Ministre de l’Education nationale rendue officielle par voie de presse. Cette dernière parle de l’augmentation des enfants qui vont à l’école et le justifie par la construction de nouvelles salles de classes, de nouveaux lycées et la mise en sécurité des salaires et des avantages des enseignants. Et les enfants où se situent-ils ? Est-ce que les autorités ont solutionnés leurs problématiques ? Non ! Les enfants vont à l’école en ayant le vendre vide pour une longue journée continue. L’Etat qui a instauré la journée continue devait s’assurer d’abord que ses enfants qui sont dans les classes pour une longue journée, ont au moins un repas chaud. Je dis que chaque enfant qui va à l’école doit avoir un repas chaud au moins avant de commencer sa de classe. Le développement du Sénégal ne peut pas s’amorcer sans que le problème de la faim des enfants dans les écoles publiques, les institutions islamiques, et autres ne trouve pas de solution. Cette dernière ne peut pas se faire sans éradiquer la faim des écoliers dans les écoles primaire. Je trouve scandaleux qu’aucun point concernant les enfants ne figure dans la feuille de route officialisée par le Ministère de l’Education nationale. Nous demandons que la problématique majeure des enfants qui est la faim dans les écoles trouve sa place dans les objectifs prioritaires du Gouvernement au même titre que les revendications des enseignants, la construction de nouvelles salles de classes et de lycées. Sans une bonne éducation de nos enfants, le Sénégal n’aura pas de futur et une bonne éducation passe d’abord par l’éradication de la faim dans les écoles primaires. Pour donner l’exemple au Gouvernement, plus particulièrement au Ministre de l’Education Kalidou DIALLO, l’Association Khaleys Medina de la Diaspora (AKMD), lance la 3e saison d’affilée de l’opération «Un enfant, un petit déjeuner» dans les dix écoles primaires de la Médina. L’objectif cette année, c’est d’arriver à distribuer 225 000 petits déjeuners sur une durée de 8 mois et ½ à 2 500 écoliers de la Médina. Le coût du programme 2011-2012 est estimé à 20 millions de francs Cfa (soit 30 000€ toutes charges comprises). Nous lançons un appel à tous les Médinois et à tous les Sénégalais d’investir sur l’éducation de nos enfants comme le fait AKMD, car, c’est eux l’avenir du Sénégal.
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