Dans une lettre ouverte, adressée à Idrissa SECK, en décembre 2010, nous esquissions déjà une réponse à cette question vitale pour le devenir du Sénégal. Cette tentative de réponse est triple en fait car elle est à la fois politique, juridique et biologique.
Pour aborder la réponse politique nous aurons besoin de la machine à remonter le temps. Nous sommes en 1999, à la veille de l’élection présidentielle de 2000. Nous sommes à Paris dans la chambre d’hôtel d’Abdoulaye BATHILY. Que s’y passe-t-il ? Il s’y tient une réunion d’une extrême importance qui regroupe l’essentiel des futurs acteurs de l’Alternance parmi lesquels un certain Idrissa SECK qui était à sa dixième tentative pour convaincre son champion de revenir au pays et participer à la présidentielle. Oui, vous avez bien lu. Abdoulaye WADE avait abandonné le combat. Il n’avait plus foulé le sol national depuis plus d’un an. Il avait baissé les bras devant l’implacable machine du PS. Et pendant tout ce temps c’est Idrissa SECK qui portait sur ses frêles épaules le PDS. Tous les rats avaient quitté le navire. Les uns étaient retournés à leurs activités commerciales, les autres avaient émigré ou étaient allés nouer de nouvelles alliances avec l’ennemi juré d’hier. Convaincre WADE n’a pas été une tâche facile .Il était coincé entre les très fortes réticences de sa famille qui jurait avoir bu le calice jusqu’a la lie et ses propres certitudes qui le fondaient à penser qu’il perdrait son temps et le très peu d’argent qui lui restait. Son fils biologique, aujourd’hui seul et unique bénéficiaire du pouvoir, pestait alors que plus un centime de l’héritage familial ne devait être dépensé dans les aventures de quelqu’un qui ne gagnera jamais. Il ne votera d’ailleurs pas à cette élection qui verra le sacre de son père car à ses yeux ne comptait que la nationalité de sa mère. L’autre partie de la famille i.e. les neveux et consorts, aujourd’hui pourfendeurs implacables de tout ce qui est suspecté ou peut ressembler à un anti WADE et détenteurs de réels pouvoirs, s’évertuait avec forces arguments à le décrédibiliser. Idrissa était seul avec les militants convaincus qui n’étaient pas au courant de la défection de WADE et qu’il se gardait bien de renseigner. De retour et après un accueil mémorable de l’aéroport au Point E, il dira à Idrissa qu’il lui avait laissé un parti et qu’il lui en avait rendu un et demi. Que non ! C’est le chaos qu’il avait légué à SECK ! C’est Idrissa qui en avait fait un parti. Croyez-le s’il vous dit qu’il en est l’actionnaire majoritaire. C’est dans ces conditions, avec l’appui du PDS version Idrissa SECK, celui de DANSOKHO, BATHILY, SAVANE et plus tard, de Mbaye Jacques DIOP, Moustapha NIASSE et d’une très grande partie des électeurs ; que WADE arrive au pouvoir. Politiquement il nous doit et politiquement il doit essayer de réparer le serment qu’il n’a pas respecté i.e. de ne faire qu’un seul mandat. Ce serment il le prêta ce jour de 1999, à Paris, dans la chambre d’hôtel de BATHILY.
En mars 2007, au sortir de l’élection traumatisante, autant pour le pouvoir que pour l’opposition, Abdoulaye WADE, encore assommé par des résultats invraisemblables, tient une conférence de presse. A sa gauche Bacar DIA, à sa droite Macky SALL et pratiquement l’ensemble du gouvernement dans la salle. A la question d’un journaliste de RFI ayant trait à la future élection présidentielle, il répondra à haute et intelligible voix qu’il ne participera pas à celle de 2012 parce que la Constitution le lui interdit. Nous avons entendu beaucoup de développements à ce sujet depuis lors car, revenant de son KO et ayant entretemps épuisé un atout lors des élections locales il se résoudra à dire, à partir des USA, qu’il pouvait et qu’il allait être candidat en 2012 pour aussi sauver son parti de la dislocation. On pouvait juste se contenter de lui rétorquer qu’étant l’inspirateur de la nouvelle constitution, l’interprétation qu’il en a faite suffisait à le disqualifier. Il faisait entrer ce point de vue qui est en fait l’esprit de la Constitution dans le domaine du droit positif. Mais poursuivons notre analyse car, à l’évidence, cela n’a pas suffit à clore le débat. Posons un préalable important pour mieux nous faire comprendre. Le postulat est que les dispositions constitutionnelles, dès lors qu’elles sont votées et promulguées, sont d’application immédiate. Quelles sont les faits ? WADE a été élu en 2000 avec les dispositions de la Constitution de 1963 donc pour un mandat de sept ans. En 2001, il fait voter et promulgue une nouvelle Constitution qui ramène le mandat à cinq ans. Que doit-il se passer, si on tient compte du postulat de base ? WADE, bien qu’étant élu pour un mandat de sept ans, ne pouvait plus faire qu’un mandat de cinq ans sauf si on insérait une disposition transitoire dans la Constitution qui agirait comme une sorte de dérogation à la règle générale. C’est tout le sens de l’article 104 de la Constitution de 2001 qui dispose transitoirement que WADE qui a été élu pour sept ans au vu des dispositions de la Loi de 1963 et qui du fait des nouvelles dispositions de la Loi de 2001 ne devrait faire qu’un mandat de cinq ans, irait quand même exceptionnellement, lors de son Premier mandat, au terme des sept ans. Cela est stipulé par l’article 104 dans son premier alinéa. Mais il précise immédiatement, dans son deuxième alinéa, que toutes les autres dispositions lui sont applicables .i.e. entre autres la limitation des mandats à deux successifs de cinq ans. Il devait faire un Premier mandat de cinq ans, on lui a permis d’en faire sept. Il est en train de boucler un Deuxième mandat de cinq ans. C’est là que ses partisans veulent créer la confusion en parlant de rétroactivité ou d’un mandat de sept qui ne serait pas à décompter car n’étant pas un mandat de cinq ans. Il ne s’agit nullement de cela. On lui a juste permis de faire sept ans là ou il aurait du en faire cinq pour cause de nouvelles dispositions. C’est ce que mon ancien et excellent professeur, Jacques M.NZOUANKEU, dont la compétence en matière de droit public n’est plus à démontrer a parfaitement compris. C’est sachant pertinemment que l’invalidité de la candidature de WADE serait consacrée par le Conseil constitutionnel s’il avait la latitude de se prononcer la dessus qu’il a voulu les enfermer dans le corset d’un normativisme très étroit qui ferait qu’il ne puisse parler que de forme. Il serait incompétent pour se prononcer sur l’invalidité de la candidature de WADE. Son rôle se limiterait à celui d’un huissier de justice en fait. Nous pensons que ceux qui savent écouter, entendre et comprendre ont perçu, à sa juste mesure, la réponse inédite et cinglante du Conseil constitutionnel à l’issue de son séminaire-clarification. En 2008 une nouvelle disposition a ramené de nouveau le mandat à sept ans. Nous avons discuté avec certains amis du PDS qui ont tout de suite pensé que WADE pouvait se l’appliquer à lui-même. Mais c’est absurde de penser de la sorte car, si cela était possible constitutionnellement, ce serait la fin des élections dans le monde. Donc WADE va terminer son deuxième mandat, il aura exceptionnellement fait douze ans au lieu de dix et il ne pourra pas participer à l’élection de 2012.
Wade avait fait un serment en 1999, à Paris, dans la chambre d’hôtel de BATHILY. Il avait alors promis de ne faire qu’un mandat. Pourquoi ? Il disait qu’il était vieux à soixante quatorze ans à l’époque. SENGHOR était parti à cet âge. On voudrait nous faire croire que douze ans après i.e. à quatre vingt six ans, officiellement, Abdoulaye WADE est un fringant jeune homme qui travaille plus et mieux que la moyenne des jeunes, qui peut faire son pèlerinage à la Mecque au pas de charge, sans coup férir, qui fait tous les jours sa gymnastique et son footing matinal bref, qu’il a rajeuni. Nous ne sommes pas des médecins mais nous avons vécu avec des papas et des mamans qui ont eu ces âges là. Nous savons que quand Dieu prête une longue vie, inexorablement Il diminue les capacités, toutes les capacités et ce, irrémédiablement jusqu’à l’extinction totale. Nous lui souhaitons de continuer à bien vieillir i.e. dans la dignité et la paix, nous prions Dieu de nous préserver des affres de lendemains sanglants pour le Sénégal du simple fait de toutes ces personnes, des aventuriers, qui profitent actuellement, sans vergogne, des faiblesses naturelles de notre Président. C’est à ces individus qui ne sont mus que par leurs intérêts que nous- nous adressons car nous pensons que WADE vit à présent dans un monde virtuel. Ils seront tenus pour responsables de tout ce qui se passera à cause de leurs manipulations. Libérez l’otage WADE ! Sauvez le Sénégal en aidant WADE à aller se reposer et permettre au pays d’expérimenter une nouvelle respiration démocratique ! Que Dieu fasse que vos oreilles se débouchent pour que vous puissiez entendre la voix de la raison, que vos yeux se dévoilent pour que vous pussiez voir la réalité et qu’Il bénisse notre cher Sénégal !!!
OUMAR NDIAYE RESPONSABLE COMMUNAL DE REWMI RUFISQUE
Pour aborder la réponse politique nous aurons besoin de la machine à remonter le temps. Nous sommes en 1999, à la veille de l’élection présidentielle de 2000. Nous sommes à Paris dans la chambre d’hôtel d’Abdoulaye BATHILY. Que s’y passe-t-il ? Il s’y tient une réunion d’une extrême importance qui regroupe l’essentiel des futurs acteurs de l’Alternance parmi lesquels un certain Idrissa SECK qui était à sa dixième tentative pour convaincre son champion de revenir au pays et participer à la présidentielle. Oui, vous avez bien lu. Abdoulaye WADE avait abandonné le combat. Il n’avait plus foulé le sol national depuis plus d’un an. Il avait baissé les bras devant l’implacable machine du PS. Et pendant tout ce temps c’est Idrissa SECK qui portait sur ses frêles épaules le PDS. Tous les rats avaient quitté le navire. Les uns étaient retournés à leurs activités commerciales, les autres avaient émigré ou étaient allés nouer de nouvelles alliances avec l’ennemi juré d’hier. Convaincre WADE n’a pas été une tâche facile .Il était coincé entre les très fortes réticences de sa famille qui jurait avoir bu le calice jusqu’a la lie et ses propres certitudes qui le fondaient à penser qu’il perdrait son temps et le très peu d’argent qui lui restait. Son fils biologique, aujourd’hui seul et unique bénéficiaire du pouvoir, pestait alors que plus un centime de l’héritage familial ne devait être dépensé dans les aventures de quelqu’un qui ne gagnera jamais. Il ne votera d’ailleurs pas à cette élection qui verra le sacre de son père car à ses yeux ne comptait que la nationalité de sa mère. L’autre partie de la famille i.e. les neveux et consorts, aujourd’hui pourfendeurs implacables de tout ce qui est suspecté ou peut ressembler à un anti WADE et détenteurs de réels pouvoirs, s’évertuait avec forces arguments à le décrédibiliser. Idrissa était seul avec les militants convaincus qui n’étaient pas au courant de la défection de WADE et qu’il se gardait bien de renseigner. De retour et après un accueil mémorable de l’aéroport au Point E, il dira à Idrissa qu’il lui avait laissé un parti et qu’il lui en avait rendu un et demi. Que non ! C’est le chaos qu’il avait légué à SECK ! C’est Idrissa qui en avait fait un parti. Croyez-le s’il vous dit qu’il en est l’actionnaire majoritaire. C’est dans ces conditions, avec l’appui du PDS version Idrissa SECK, celui de DANSOKHO, BATHILY, SAVANE et plus tard, de Mbaye Jacques DIOP, Moustapha NIASSE et d’une très grande partie des électeurs ; que WADE arrive au pouvoir. Politiquement il nous doit et politiquement il doit essayer de réparer le serment qu’il n’a pas respecté i.e. de ne faire qu’un seul mandat. Ce serment il le prêta ce jour de 1999, à Paris, dans la chambre d’hôtel de BATHILY.
En mars 2007, au sortir de l’élection traumatisante, autant pour le pouvoir que pour l’opposition, Abdoulaye WADE, encore assommé par des résultats invraisemblables, tient une conférence de presse. A sa gauche Bacar DIA, à sa droite Macky SALL et pratiquement l’ensemble du gouvernement dans la salle. A la question d’un journaliste de RFI ayant trait à la future élection présidentielle, il répondra à haute et intelligible voix qu’il ne participera pas à celle de 2012 parce que la Constitution le lui interdit. Nous avons entendu beaucoup de développements à ce sujet depuis lors car, revenant de son KO et ayant entretemps épuisé un atout lors des élections locales il se résoudra à dire, à partir des USA, qu’il pouvait et qu’il allait être candidat en 2012 pour aussi sauver son parti de la dislocation. On pouvait juste se contenter de lui rétorquer qu’étant l’inspirateur de la nouvelle constitution, l’interprétation qu’il en a faite suffisait à le disqualifier. Il faisait entrer ce point de vue qui est en fait l’esprit de la Constitution dans le domaine du droit positif. Mais poursuivons notre analyse car, à l’évidence, cela n’a pas suffit à clore le débat. Posons un préalable important pour mieux nous faire comprendre. Le postulat est que les dispositions constitutionnelles, dès lors qu’elles sont votées et promulguées, sont d’application immédiate. Quelles sont les faits ? WADE a été élu en 2000 avec les dispositions de la Constitution de 1963 donc pour un mandat de sept ans. En 2001, il fait voter et promulgue une nouvelle Constitution qui ramène le mandat à cinq ans. Que doit-il se passer, si on tient compte du postulat de base ? WADE, bien qu’étant élu pour un mandat de sept ans, ne pouvait plus faire qu’un mandat de cinq ans sauf si on insérait une disposition transitoire dans la Constitution qui agirait comme une sorte de dérogation à la règle générale. C’est tout le sens de l’article 104 de la Constitution de 2001 qui dispose transitoirement que WADE qui a été élu pour sept ans au vu des dispositions de la Loi de 1963 et qui du fait des nouvelles dispositions de la Loi de 2001 ne devrait faire qu’un mandat de cinq ans, irait quand même exceptionnellement, lors de son Premier mandat, au terme des sept ans. Cela est stipulé par l’article 104 dans son premier alinéa. Mais il précise immédiatement, dans son deuxième alinéa, que toutes les autres dispositions lui sont applicables .i.e. entre autres la limitation des mandats à deux successifs de cinq ans. Il devait faire un Premier mandat de cinq ans, on lui a permis d’en faire sept. Il est en train de boucler un Deuxième mandat de cinq ans. C’est là que ses partisans veulent créer la confusion en parlant de rétroactivité ou d’un mandat de sept qui ne serait pas à décompter car n’étant pas un mandat de cinq ans. Il ne s’agit nullement de cela. On lui a juste permis de faire sept ans là ou il aurait du en faire cinq pour cause de nouvelles dispositions. C’est ce que mon ancien et excellent professeur, Jacques M.NZOUANKEU, dont la compétence en matière de droit public n’est plus à démontrer a parfaitement compris. C’est sachant pertinemment que l’invalidité de la candidature de WADE serait consacrée par le Conseil constitutionnel s’il avait la latitude de se prononcer la dessus qu’il a voulu les enfermer dans le corset d’un normativisme très étroit qui ferait qu’il ne puisse parler que de forme. Il serait incompétent pour se prononcer sur l’invalidité de la candidature de WADE. Son rôle se limiterait à celui d’un huissier de justice en fait. Nous pensons que ceux qui savent écouter, entendre et comprendre ont perçu, à sa juste mesure, la réponse inédite et cinglante du Conseil constitutionnel à l’issue de son séminaire-clarification. En 2008 une nouvelle disposition a ramené de nouveau le mandat à sept ans. Nous avons discuté avec certains amis du PDS qui ont tout de suite pensé que WADE pouvait se l’appliquer à lui-même. Mais c’est absurde de penser de la sorte car, si cela était possible constitutionnellement, ce serait la fin des élections dans le monde. Donc WADE va terminer son deuxième mandat, il aura exceptionnellement fait douze ans au lieu de dix et il ne pourra pas participer à l’élection de 2012.
Wade avait fait un serment en 1999, à Paris, dans la chambre d’hôtel de BATHILY. Il avait alors promis de ne faire qu’un mandat. Pourquoi ? Il disait qu’il était vieux à soixante quatorze ans à l’époque. SENGHOR était parti à cet âge. On voudrait nous faire croire que douze ans après i.e. à quatre vingt six ans, officiellement, Abdoulaye WADE est un fringant jeune homme qui travaille plus et mieux que la moyenne des jeunes, qui peut faire son pèlerinage à la Mecque au pas de charge, sans coup férir, qui fait tous les jours sa gymnastique et son footing matinal bref, qu’il a rajeuni. Nous ne sommes pas des médecins mais nous avons vécu avec des papas et des mamans qui ont eu ces âges là. Nous savons que quand Dieu prête une longue vie, inexorablement Il diminue les capacités, toutes les capacités et ce, irrémédiablement jusqu’à l’extinction totale. Nous lui souhaitons de continuer à bien vieillir i.e. dans la dignité et la paix, nous prions Dieu de nous préserver des affres de lendemains sanglants pour le Sénégal du simple fait de toutes ces personnes, des aventuriers, qui profitent actuellement, sans vergogne, des faiblesses naturelles de notre Président. C’est à ces individus qui ne sont mus que par leurs intérêts que nous- nous adressons car nous pensons que WADE vit à présent dans un monde virtuel. Ils seront tenus pour responsables de tout ce qui se passera à cause de leurs manipulations. Libérez l’otage WADE ! Sauvez le Sénégal en aidant WADE à aller se reposer et permettre au pays d’expérimenter une nouvelle respiration démocratique ! Que Dieu fasse que vos oreilles se débouchent pour que vous puissiez entendre la voix de la raison, que vos yeux se dévoilent pour que vous pussiez voir la réalité et qu’Il bénisse notre cher Sénégal !!!
OUMAR NDIAYE RESPONSABLE COMMUNAL DE REWMI RUFISQUE
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