Envoyer au journal ENQUETE ce jour 19 sept 2011
A la sortie de notre contribution parue dans notre journal l’Enquête N° 69 du 27 aout 2011. Beaucoup d’artisans m’ont appelé d’autres m’ont écrit a travers mon mail, qui, pour me féliciter, qui pour me demander de poursuivre ces contributions afin de mieux connaitre l’histoire de notre artisanat, des personnes qui ne sont certainement pas des artisans me disent que j’ai fais la politique d’Idrissa SECK.
Pour ces derniers je leur dis simplement que l’ancien ministre de l’artisanat du commerce et de l’industrialisation Idrissa SECK a organiser en 1997, les élections des chambres de métiers dans toute l’étendue du territoire national ou la chambre de métiers de Dakar avait présentée 02 listes en compétition, l’une dirigée par feu Doudou Sall (Baye) Menuisier bois alors président sortant, l’autre par Matalibe Gaye Menuisier Métallique et c’est avec une parfaite préparation en amont et une organisation régulière, transparente et crédible que le président sortant a remporter l’élection avec zéro contestation.
Contrairement aux élections du 13 juillet 2003, organisées en plein hivernage sous la tutelle de l’ancien ministre d’état et l’actuelle direction de l’artisanat qui planifie et dresse le calendrier électoral sous la signature du ministre qu’elle remet aux gouverneurs pour exécution pratique. 04 listes étaient en lice a cause des risques que faisaient courir la chambre de métiers de la capitale, du président en exercice qui croit que la chambre de métiers c’est le folklore et, qui a eu a remplacer entre temps le président Doudou Sall( Baye) décédé en 1999.
Malheureusement l’amateurisme et le tâtonnement dans la préparation et l’organisation de cette élection, ont fait que les 03 listes, Artisanat tey dirigé par Alassane NGOM, la liste Fenaph dirigé par Pathé GUEYE et enfin la liste And soukkhily artisanat ont boycotté cette mascarade d’élection, L’actuel président s’est retrouvé seul en lice et remporte l’élection avec…507 votants pour l’ensemble de la région de Dakar qui compte plus de 700.000 artisans.
L’état des lieux de l’artisanat Avant 2000 à titre d’exemples non exhaustifs:
01/ Un financement du FED ( UE) 1 milliard 500 millions frs CFA qui a servit entre autres a la construction du siège équipé de (l’UNCM) Union Nationale de Chambres de Métiers
01 Garage mécanique auto équipé a la SODIDA a Dakar.
02 ateliers centraux de menuiserie Bois et mécanique auto et un bloc administratif tous équipes a THIES, DIOURBEL et ST LOUIS d’ou un total de 06 ateliers centraux et 03 blocs administratifs équipes.
02/ Le programme (UPPA) Unité de Production et de Perfectionnement des Artisans financé par le PNUD dans le cadre du projet SEN 82/07
03/ Un financement de 4 Milliards 500 millions de la Banque Ouest Africaine de Développement (BOAD) pour le financement et la formation des artisans voire (l’Enquête N° 69 du 27 aout 2011).
04/ Signature de convention au montant de 600 millions entre la chambre de métiers de Coblens en Allemagne et l’UNCM) convention signée par son ancien président Doudou Diagne artisan mécanicien (lettré) accompagné de son secrétaire général devant Mr Moussa Touré alors ambassadeur du Sénégal en Allemagne.
L’ancien ministre de l’artisanat du commerce et de l’industrialisation Idrissa SECK faisait confiance aux hommes et femmes de métiers les écouté et croyait en eux.
A l’élection du bureau du Comite de coordination pour le Développement et la Promotion de l’Artisanat Africain (CODEPA) au Burkina Faso, regroupant le Burkina, le Niger, la Cote d’Ivoire, le Mali, le Togo et la Guinée Bissau, seul l’artisan Doudou Diagne Président de l’UNCM et son secrétaire général ont quitté Dakar pour le Burkina, en défendant avec brio l’expérience des artisans sénégalais en matière de politique du secteur que ces pairs ont reconnue pour le porter a la tète de l’organisation qui venait de naitre, le Burkina assura le secrétariat. Cela grâce à la confiance d’Idrissa SECK aux élus des artisans, malgré le faite que cela n’a pas plu a certains administratifs qui voulaient partir.
Deux (2 ans) âpres, au renouvellement du mandat du président de l’UNCM le président Doudou Diagne (lettré) fut débarqué et remplacé avec le coup de pouce de certains par l’actuel président El hadji Seny SECK
Métallurgiste de profession, ci-devant président de la chambre de métiers de Kaolack homme honnête, intelligent, ouvert et homme de métiers jusqu’au bout des ongles. Il est l’un des rares présidents de chambre de métiers a comprendre la discrimination positive du code des marchés en faveur de l’artisanat et qui en fait profiter ces artisans dans les appels d’offres de marchés publics, malheureusement analphabète en français ce qui fait qu’au renouvellement du CODEPA au Burkina. Le directeur de l’artisanat du Sénégal est porté a la tète de l’organisation a la place des artisans.
A partir de 1995 Mme Aminata TALL alors Ministre de l’Enseignement Technique et de la Formation Professionnelle prend en compte les spécificités de l’artisanat après le 1er forum national de l’artisanat. C’est dans ce contexte que la question de l’enseignement Technique a été posée dans le sens de mieux répondre aux attentes du secteur de l’artisanat en matière de formation. Apres 2000 le cap est maintenu par des directions techniques hardies et ambitieuses soutenue par des ministres qui en voulaient jusqu'à créer une direction de l’apprentissage dont les cibles sont des apprentis des entreprises artisanales, a preuve l’opération pilote financée a milliards par l’Agence Française de Développement (AFD) d’octobre 2008 a Décembre 2009 conduite en rapport avec des Organisations Professionnelles d’Artisans (OPA) dans les filières du bâtiment, de l’automobile et de l’habillement Malgré certaines réserves dans la mise en œuvre et la finalité, nous saluons l’initiative et la concrétisation.
Cela étant dit nous ne faisons la politique de personne sinon rendre a César ce qui appartient a César.
Nous n’avons fait qu’interroger l’histoire et relater des faits vécus. Ou la compétence, la forte personnalité et le respect envers les hommes de métiers d’un ancien ministre de l’artisanat en l’occurrence Idrissa SECK, pour nos jeunes maitres artisans et présidents d’O.P.A. pour qu’ils sachent qui est qui, et qui a fait quoi.
POUR QUE TRIOMPHE L’ARTISANAT SENEGALAIS :
Les organisations professionnelles d’artisans (OPA) et chambres de métiers se trouvent dans une situation de plus en plus difficile, situation qui frise la marginalisation. Il devient par conséquent urgent et important que tous ces acteurs se mobilisent pour faire le point sur leur situation actuelle et sur le rôle qu’ils doivent jouer dans la gestion du pays. Ce qui aura l’avantage de réveiller les consciences et d’encourager la recherche de la justice sociale, pour une meilleure prise en compte pratique de notre secteur. La vague de contestations des artisans qui déferle sur le pays tout entier est un signal fort qui prouve que les politiques mises en œuvre pour l’artisanat n’ont pas atteint les objectifs escomptés.
Afin de relever les défis de la représentativité, de l’efficacité, de la visibilité gage de résultats concrets avec l’appui des pouvoirs publics et des partenaires aux développements. Les 2 millions d’artisans, maitres, compagnons et apprentis compris doivent refuser cette politique de diviser pour régner, de désinformation, de diffamations mensongères qui nous viennent d’ailleurs et UNISSONS NOUS.
La sortie de mon jeune frère et président du REgroupement des Vrais Artisans de l’Automobile du Sénégal (REVAAS) dans un journal de la place le samedi 10 septembre 2011 m’incite a attirer son attention et celui des membres du revaas que le chemin est long et plein d’embuches et de tentations, en les demandant a chaque étape de leur parcours de faire des évaluations :
Le 18 Mars 2009 le revaas tient son AG constitutive, commence alors le travail de sensibilisation et d’information des mécaniciens de Dakar et sa banlieue, 7 mois âpres en octobre de la même année vous recevez votre récépissé. Vous commencez les dépannages gratuits lors des manifestations religieuses en se cotisants malgré vos maigres moyens soutenue simplement par votre engagement votre enthousiasme et votre foi qui m’avait séduit lors de la deuxième réunion le 12 février 2009 des membres fondateurs a colobane, votre désir de vous prendre en charge par vous-même en refusant qu’un non artisan parle en votre nom m’a amené à donner a l’organisation le nom de REVAAS et vous accompagner jusqu’a l’obtention de leur récépissé.
Malheureusement moins de 6 mois après la réception du récépissé, le REgroupement des Vrais Artisans de l’Automobile de la Banlieue (REVAAB) est créer des flancs du REVAAS a pikine par le 4eme vice président, qui commence a investir et sensibiliser les artisans du département pour après, se faire soutenir par un responsable politique de la banlieue, il est reçu par Monsieur le Président de la République qui les encourage en leur donnant 02 voitures 4x4 pour les appuyer, le responsable politique leur loue un siège social qu’il partage avec l’antenne départementale de la chambre de métiers de pikine. Ce que nous saluons vivement, tout en leur demandant d’éviter l’éclatement du REVAAS.
Suis quelques temps après, le Groupement Avenir Artisans de la Banlieue (GAAB) de poste Thiaroye est créer des flancs du REVAAB.
Le 07 décembre 2010 on demande au REVAAS d’organiser le lancement d’une prétendue tournée nationale alors que la région de Dakar n’est pas encore bouclée en adhésions, on vous loue un hôtel de la place et remis des moyens dont nous connaissons le montant pour la mobilisation des mécaniciens avec en prime la télévision nationale, le ministre de l’artisanat du tourisme en relation avec le secteur privé préside la manifestation.
Le 18 décembre 2010 débute la prétendue tournée sur Thiès accompagné du ministre de l’artisanat du tourisme en relation avec le secteur privé avec toujours des moyens malheureusement les artisans n’étaient pas au rendez vous a la place de France.
Le 24 décembre 2010 c’est au tour de MBacké avec bien sur une mobilisation réalisée par notre frère artisan qui est sur la tablette de la chambre de métiers de Diourbel en présence du ministre de l’artisanat du tourisme et du secteur privé.
Quelque temps âpres Monsieur le Président de la République reçoit le revaas en tenue de travail au palais accompagné du ministre de l’artisanat du tourisme et du secteur privé et leur a, eux aussi donné 02 voitures 4x4 pour leur faciliter leur travail. Ce que nous resaluons vivement et qui témoigne de l’intérêt de Me Abdoulaye WADE pour le secteur de l’artisanat.
A mon jeune frère et président du REVAAS deux (2 ans) a la tète du regroupement, arrête toi et fait un bilan d’étape en tenant compte de votre proximité avec la tutelle ce que ca a apporter aux mécaniciens, tout en se demandant ce que les mécaniciens attendent de toi.
POUR QUE TRIOMPHE L’ARTISANAT SENEGALAIS, UNISSONS NOUS
Le développement et la promotion du secteur doivent être visibles et concret, visible par la création et la consolidation des entreprises artisanales, capable de répondre positivement a cette lutte contre la pauvreté. Une réponse concrète aux artisans a leur demande angoissante de terrains a usage professionnel, de marchés publique, d’équipements et de formation et perfectionnement ce qui, a mon avis est le premier capital de l’artisan. Une production en qualité et en quantité suffisante ne peut se réaliser sans une bonne qualification professionnelle et des équipements performants et adéquats.
La sortie de son Excellence le Président de la République l’ors du 1er salon de la ferronnerie prouve amplement que depuis 10 bonnes années les artisans se meurent de leur belle mort a SON INSU, parce que ceux qui sont charger de la mise en œuvre de la politique de l’état n’ont rien comprit de sa vision de l’artisanat encore moins la pratiquer sinon pour leur propre intérêt.
Quand le Président de la République Me Abdoulaye WADE dit je cite :( Mon rêve est réalisé grâce a cette exposition (le premier salon de la ferronnerie) (que Thierno Lo est le seul ministre de l’artisanat qui a compris ma vision). J’ai envie de dire a son Excellence, que Thierno est le septième (07) ministre de l’artisanat depuis 2000, donc Echec pour la tutelle depuis 2000.
Pour ce qui est du salon, Monsieur le Président de la République, l’idée devait provenir de la tutelle qui la porte a vous pour sa réalisation mais non le contraire du haut de votre piédestal, malgré toutes vos charges vous prenez le temps de pensez et de portez le regard aux hommes de métiers pour leur développement et leur promotion MERCI. Contrairement pour le premier forum national de l’artisanat de 1996 voire l’Enquête N° 69 du 27 aout 2011. Mais pour ca il faudrait des directions techniques chargées de la mise en œuvre de la politique de l’état, compétentes, aimant le secteur et d’en être proche pour ce qu’il représente et être ambitieux pour faire des résultats concret, palpable et non auditif au bénéfice des artisans et du pays malheureusement…. Merci encore a vous Monsieur le Président de la République d’avoir compris avec les professionnels du métal que nous sommes, l’importance du fer qui reste l’Alpha et l’Omega des métiers de l’artisanat, contrairement a certains qui ont tout fait depuis 1999 de liquider certaines entreprises artisanales métallurgistes et O.P.A qu’ils n’ont ni créer ni aider a se créer simplement peut être par ignorance ou manque de vision ou peur des artisans lettrés qui peuvent participer activement a leur devenir professionnels et associatifs. Chaque individu est un réservoir de talent, son éclosion ne doit pas être entravée par l’action de l’état. (Idrissa SECK)
La venue d’experts français pour les besoins du salon, les échanges fait avec eux, les appréciations hautement positives qu’ils ont faites du travail des artisans sénégalais et des critiques objectives qu’ils n’ont pas manqués de faire nous commande encore une fois de vous dire MERCI Monsieur le Président de la République d’avoir eu l’idée d’organiser le salon de la ferronnerie.
POUR QUE TRIOMPHE L’ARTISANAT SENEGALAIS,
l’or extrait par les multinationales dans les mines de SABODOLA, qu’est ce qui empêche l’état s’il a comme nous le pensons un quote-part de l’or extraites d’en faire bénéficier les bijoutiers sénégalais qui, depuis plus de 20 ans courent derrière un comptoir d’achat qui leur permettrez d’avoir de la matière d’œuvre indispensable dans l’exercice de leur métiers en plus d’équipements moderne leur permettant d’assoir dans leur propre pays, leur expertise et leur savoir faire qui a fait le tour du monde.
Au lieu d’être des obscurs employés dans les ateliers européens et magrébins qui utilisent leur expertise que nos compatriotes aillent acheter a prix…d’or ignorants totalement que beaucoup de bijoux sont dessinés et façonner par des bijoutiers sénégalais pour le compte de leur employeurs. Si aujourd’hui les bijoutiers n’étaient pas organisés on nous dirait que c’est parce qu’ils ne le sont pas qu’on ne peut rien faire pour eux.
A mon cadet et président de l’Association Nationale des Bijoutiers du Sénégal (ANBS) porté a la tète de l’organisation a votre A.G de renouvellement de ces instances en 2008 sous la présidence de l’ancien ministre de l’artisanat Mr Farba SENGHOR. Pour une organisation créer depuis 1992 et diriger par l’ancien président feu N’Gagne NIANG décédé un an après vous avoir transmis le flambeau, un vieux très entreprenant, croyant aux potentiels que recèle la filière bijouterie, il a lutté toute sa vie pour un comptoir d’achat, malheureusement analphabète en français, de promesses en promesses jamais tenues qui l’ont ruiner totalement, jusqu'à ce que les bijoutiers décident avec lui de confier l’organisation a des jeunes alphabétisés ayant a leur tète un universitaire bijoutier. Vous n’avez pas droit a l’échec, surtout que vous avez des ainés dans votre corps de métiers capitalisant des années d’expériences et des responsables d’OPA et de chambres de métiers dans d’autres corps de métiers, prêtent a vous conseiller utilement afin de vous éviter de tomber dans ce qui est devenu à terme une naïveté.
Trois (3) bonnes années a la tète de l’ANBS, arrête toi et fait un bilan d’étape en tenant compte de votre proximité avec la tutelle ce que ca à rapporter a vos membres, tout en se demandant ce que les bijoutiers attendent de toi.
Nous artisans tout corps de métiers confondus n’avons que l’état qu’il nous appui concrètement en écoutant tout le monde. Monsieur le ministre de l’artisanat enlever les œillères qu’on vous a fait porter, quand vous dites a l’ouverture du salon de la ferronnerie, (que ce n’est pas les ressources humaines qualifiées qui manque dans le secteur artisanal mais juste un bon encadrement), vous aviez raison, mais ce que vous avez vue n’est que la face visible de l’iceberg . Enlever vos œillères, POUR QUE TRIOMPHE L’ARTISANAT SENEGALAIS.
.
Nous avons entendu Monsieur le Président de la République au 1er salon international de la ferronnerie dire sa détermination de voir enfin se réaliser sa volonté affichée depuis 2001 concernant les villages artisanaux dans les départements.
RETROSPECTIVE CONCERNANT LES VILLAGES ARTISANAUX :
Après 2001 la volonté politique affichée fait autour de la création et la réfection de villages artisanaux dans toutes les régions et autres départements qui n’en avaient pas donc les travaux devaient se terminer en 2006.
Dans le plan d’action 2006 (Touba-Tivaouane-Bignona-Podor-Matam pour 400 Millions de franc (Pikine-Guediawaye-Mbour-Kédougou-Bambey pour 400 Millions de francs le financement de ces dix villages artisanaux devait être tires dans le Budget Consolidé d’Investissement ( BCI) Foundiougne-Keur Massar-Vélingara-Kafrine-Mekhé pour 400 Millions de francs Loi des Finances Rectificative (LFR 2004) jusqu’au pose de première pierre pour certains et un échéancier fait pour leur livraison en 2006. Pour L’alphabétisation des artisans, il était prévu d’alphabétiser 3000 Artisans et 110 facilitateurs qui devaient démarrer de Mai à Décembre 2006 en deux sessions. Nous attendons toujours, surtout si l’on sait que notre handicape majeur est notre analphabétisme qui facilitent tant de permissivité de notre encadrement. Le peu d’artisans lettrés constitues des artisans a dénigrer, a diaboliser voire a liquider professionnellement ou en tant que organisations.
Dans le programme intégré de construction de villages artisanaux de 2007 d’un budget global de 1.312.549.511 francs, tiré dans le Budget Consolidé d’Investissement ( BCI)
Il est prévu a Kolda-Fatick-Sédhiou-Kébémer pour 240.000.000 Francs. (Podor-Tivaouane-Kédougou-Bambey-Mbour pour 400 Millions de francs achèvement prévu Juin-Juillet 2007). (Keur Massar- Mekhé-Velingara-Foundiougne-Kafrine-Matam-Bakel-Dagana pour 672.549.511 francs. Financement acquis et les marchés adjugés démarrage prévu 1er trimestre 2007 finalisation fin 2007). Seuls les villages artisanaux de Kébémer et Sédhiou ont été réalisés. Nous attendons toujours,
Les travaux d’aménagement du site artisanal des 35 H de DIAMNIADIO qui devait être clôturé pour recevoir 3000 ateliers artisanaux pour les filières métallurgiste et mécanique pour le montant de 191.519.802 francs depuis 2005. Nous attendons toujours
Le ministère de l’enseignement technique et de la formation professionnelle (METFP) tres pragmatique sans bruit a construit sur le même site un grand centre de formation professionnelle toute neuve l’année dernière.
Les autorités en charge de l’artisanat gagneraient beaucoup à répondre a ces interpellations. Les empêchant ainsi de donner corps aux vœux et vision de son Excellence Abdoulaye WADE et qui empêchent les artisans de la section ART de dormir du sommeil du juste.
A la prochaine contribution, nous aborderons les perspectives du secteur de l’artisanat vu par un artisan sur le terrain.
Amdy Moustapha THIAM
Yeumbeul / Pikine
Elu titulaire chambre de métiers de Dakar
775710666
Email amdymoustaphathiam@yahoo.fr
A la sortie de notre contribution parue dans notre journal l’Enquête N° 69 du 27 aout 2011. Beaucoup d’artisans m’ont appelé d’autres m’ont écrit a travers mon mail, qui, pour me féliciter, qui pour me demander de poursuivre ces contributions afin de mieux connaitre l’histoire de notre artisanat, des personnes qui ne sont certainement pas des artisans me disent que j’ai fais la politique d’Idrissa SECK.
Pour ces derniers je leur dis simplement que l’ancien ministre de l’artisanat du commerce et de l’industrialisation Idrissa SECK a organiser en 1997, les élections des chambres de métiers dans toute l’étendue du territoire national ou la chambre de métiers de Dakar avait présentée 02 listes en compétition, l’une dirigée par feu Doudou Sall (Baye) Menuisier bois alors président sortant, l’autre par Matalibe Gaye Menuisier Métallique et c’est avec une parfaite préparation en amont et une organisation régulière, transparente et crédible que le président sortant a remporter l’élection avec zéro contestation.
Contrairement aux élections du 13 juillet 2003, organisées en plein hivernage sous la tutelle de l’ancien ministre d’état et l’actuelle direction de l’artisanat qui planifie et dresse le calendrier électoral sous la signature du ministre qu’elle remet aux gouverneurs pour exécution pratique. 04 listes étaient en lice a cause des risques que faisaient courir la chambre de métiers de la capitale, du président en exercice qui croit que la chambre de métiers c’est le folklore et, qui a eu a remplacer entre temps le président Doudou Sall( Baye) décédé en 1999.
Malheureusement l’amateurisme et le tâtonnement dans la préparation et l’organisation de cette élection, ont fait que les 03 listes, Artisanat tey dirigé par Alassane NGOM, la liste Fenaph dirigé par Pathé GUEYE et enfin la liste And soukkhily artisanat ont boycotté cette mascarade d’élection, L’actuel président s’est retrouvé seul en lice et remporte l’élection avec…507 votants pour l’ensemble de la région de Dakar qui compte plus de 700.000 artisans.
L’état des lieux de l’artisanat Avant 2000 à titre d’exemples non exhaustifs:
01/ Un financement du FED ( UE) 1 milliard 500 millions frs CFA qui a servit entre autres a la construction du siège équipé de (l’UNCM) Union Nationale de Chambres de Métiers
01 Garage mécanique auto équipé a la SODIDA a Dakar.
02 ateliers centraux de menuiserie Bois et mécanique auto et un bloc administratif tous équipes a THIES, DIOURBEL et ST LOUIS d’ou un total de 06 ateliers centraux et 03 blocs administratifs équipes.
02/ Le programme (UPPA) Unité de Production et de Perfectionnement des Artisans financé par le PNUD dans le cadre du projet SEN 82/07
03/ Un financement de 4 Milliards 500 millions de la Banque Ouest Africaine de Développement (BOAD) pour le financement et la formation des artisans voire (l’Enquête N° 69 du 27 aout 2011).
04/ Signature de convention au montant de 600 millions entre la chambre de métiers de Coblens en Allemagne et l’UNCM) convention signée par son ancien président Doudou Diagne artisan mécanicien (lettré) accompagné de son secrétaire général devant Mr Moussa Touré alors ambassadeur du Sénégal en Allemagne.
L’ancien ministre de l’artisanat du commerce et de l’industrialisation Idrissa SECK faisait confiance aux hommes et femmes de métiers les écouté et croyait en eux.
A l’élection du bureau du Comite de coordination pour le Développement et la Promotion de l’Artisanat Africain (CODEPA) au Burkina Faso, regroupant le Burkina, le Niger, la Cote d’Ivoire, le Mali, le Togo et la Guinée Bissau, seul l’artisan Doudou Diagne Président de l’UNCM et son secrétaire général ont quitté Dakar pour le Burkina, en défendant avec brio l’expérience des artisans sénégalais en matière de politique du secteur que ces pairs ont reconnue pour le porter a la tète de l’organisation qui venait de naitre, le Burkina assura le secrétariat. Cela grâce à la confiance d’Idrissa SECK aux élus des artisans, malgré le faite que cela n’a pas plu a certains administratifs qui voulaient partir.
Deux (2 ans) âpres, au renouvellement du mandat du président de l’UNCM le président Doudou Diagne (lettré) fut débarqué et remplacé avec le coup de pouce de certains par l’actuel président El hadji Seny SECK
Métallurgiste de profession, ci-devant président de la chambre de métiers de Kaolack homme honnête, intelligent, ouvert et homme de métiers jusqu’au bout des ongles. Il est l’un des rares présidents de chambre de métiers a comprendre la discrimination positive du code des marchés en faveur de l’artisanat et qui en fait profiter ces artisans dans les appels d’offres de marchés publics, malheureusement analphabète en français ce qui fait qu’au renouvellement du CODEPA au Burkina. Le directeur de l’artisanat du Sénégal est porté a la tète de l’organisation a la place des artisans.
A partir de 1995 Mme Aminata TALL alors Ministre de l’Enseignement Technique et de la Formation Professionnelle prend en compte les spécificités de l’artisanat après le 1er forum national de l’artisanat. C’est dans ce contexte que la question de l’enseignement Technique a été posée dans le sens de mieux répondre aux attentes du secteur de l’artisanat en matière de formation. Apres 2000 le cap est maintenu par des directions techniques hardies et ambitieuses soutenue par des ministres qui en voulaient jusqu'à créer une direction de l’apprentissage dont les cibles sont des apprentis des entreprises artisanales, a preuve l’opération pilote financée a milliards par l’Agence Française de Développement (AFD) d’octobre 2008 a Décembre 2009 conduite en rapport avec des Organisations Professionnelles d’Artisans (OPA) dans les filières du bâtiment, de l’automobile et de l’habillement Malgré certaines réserves dans la mise en œuvre et la finalité, nous saluons l’initiative et la concrétisation.
Cela étant dit nous ne faisons la politique de personne sinon rendre a César ce qui appartient a César.
Nous n’avons fait qu’interroger l’histoire et relater des faits vécus. Ou la compétence, la forte personnalité et le respect envers les hommes de métiers d’un ancien ministre de l’artisanat en l’occurrence Idrissa SECK, pour nos jeunes maitres artisans et présidents d’O.P.A. pour qu’ils sachent qui est qui, et qui a fait quoi.
POUR QUE TRIOMPHE L’ARTISANAT SENEGALAIS :
Les organisations professionnelles d’artisans (OPA) et chambres de métiers se trouvent dans une situation de plus en plus difficile, situation qui frise la marginalisation. Il devient par conséquent urgent et important que tous ces acteurs se mobilisent pour faire le point sur leur situation actuelle et sur le rôle qu’ils doivent jouer dans la gestion du pays. Ce qui aura l’avantage de réveiller les consciences et d’encourager la recherche de la justice sociale, pour une meilleure prise en compte pratique de notre secteur. La vague de contestations des artisans qui déferle sur le pays tout entier est un signal fort qui prouve que les politiques mises en œuvre pour l’artisanat n’ont pas atteint les objectifs escomptés.
Afin de relever les défis de la représentativité, de l’efficacité, de la visibilité gage de résultats concrets avec l’appui des pouvoirs publics et des partenaires aux développements. Les 2 millions d’artisans, maitres, compagnons et apprentis compris doivent refuser cette politique de diviser pour régner, de désinformation, de diffamations mensongères qui nous viennent d’ailleurs et UNISSONS NOUS.
La sortie de mon jeune frère et président du REgroupement des Vrais Artisans de l’Automobile du Sénégal (REVAAS) dans un journal de la place le samedi 10 septembre 2011 m’incite a attirer son attention et celui des membres du revaas que le chemin est long et plein d’embuches et de tentations, en les demandant a chaque étape de leur parcours de faire des évaluations :
Le 18 Mars 2009 le revaas tient son AG constitutive, commence alors le travail de sensibilisation et d’information des mécaniciens de Dakar et sa banlieue, 7 mois âpres en octobre de la même année vous recevez votre récépissé. Vous commencez les dépannages gratuits lors des manifestations religieuses en se cotisants malgré vos maigres moyens soutenue simplement par votre engagement votre enthousiasme et votre foi qui m’avait séduit lors de la deuxième réunion le 12 février 2009 des membres fondateurs a colobane, votre désir de vous prendre en charge par vous-même en refusant qu’un non artisan parle en votre nom m’a amené à donner a l’organisation le nom de REVAAS et vous accompagner jusqu’a l’obtention de leur récépissé.
Malheureusement moins de 6 mois après la réception du récépissé, le REgroupement des Vrais Artisans de l’Automobile de la Banlieue (REVAAB) est créer des flancs du REVAAS a pikine par le 4eme vice président, qui commence a investir et sensibiliser les artisans du département pour après, se faire soutenir par un responsable politique de la banlieue, il est reçu par Monsieur le Président de la République qui les encourage en leur donnant 02 voitures 4x4 pour les appuyer, le responsable politique leur loue un siège social qu’il partage avec l’antenne départementale de la chambre de métiers de pikine. Ce que nous saluons vivement, tout en leur demandant d’éviter l’éclatement du REVAAS.
Suis quelques temps après, le Groupement Avenir Artisans de la Banlieue (GAAB) de poste Thiaroye est créer des flancs du REVAAB.
Le 07 décembre 2010 on demande au REVAAS d’organiser le lancement d’une prétendue tournée nationale alors que la région de Dakar n’est pas encore bouclée en adhésions, on vous loue un hôtel de la place et remis des moyens dont nous connaissons le montant pour la mobilisation des mécaniciens avec en prime la télévision nationale, le ministre de l’artisanat du tourisme en relation avec le secteur privé préside la manifestation.
Le 18 décembre 2010 débute la prétendue tournée sur Thiès accompagné du ministre de l’artisanat du tourisme en relation avec le secteur privé avec toujours des moyens malheureusement les artisans n’étaient pas au rendez vous a la place de France.
Le 24 décembre 2010 c’est au tour de MBacké avec bien sur une mobilisation réalisée par notre frère artisan qui est sur la tablette de la chambre de métiers de Diourbel en présence du ministre de l’artisanat du tourisme et du secteur privé.
Quelque temps âpres Monsieur le Président de la République reçoit le revaas en tenue de travail au palais accompagné du ministre de l’artisanat du tourisme et du secteur privé et leur a, eux aussi donné 02 voitures 4x4 pour leur faciliter leur travail. Ce que nous resaluons vivement et qui témoigne de l’intérêt de Me Abdoulaye WADE pour le secteur de l’artisanat.
A mon jeune frère et président du REVAAS deux (2 ans) a la tète du regroupement, arrête toi et fait un bilan d’étape en tenant compte de votre proximité avec la tutelle ce que ca a apporter aux mécaniciens, tout en se demandant ce que les mécaniciens attendent de toi.
POUR QUE TRIOMPHE L’ARTISANAT SENEGALAIS, UNISSONS NOUS
Le développement et la promotion du secteur doivent être visibles et concret, visible par la création et la consolidation des entreprises artisanales, capable de répondre positivement a cette lutte contre la pauvreté. Une réponse concrète aux artisans a leur demande angoissante de terrains a usage professionnel, de marchés publique, d’équipements et de formation et perfectionnement ce qui, a mon avis est le premier capital de l’artisan. Une production en qualité et en quantité suffisante ne peut se réaliser sans une bonne qualification professionnelle et des équipements performants et adéquats.
La sortie de son Excellence le Président de la République l’ors du 1er salon de la ferronnerie prouve amplement que depuis 10 bonnes années les artisans se meurent de leur belle mort a SON INSU, parce que ceux qui sont charger de la mise en œuvre de la politique de l’état n’ont rien comprit de sa vision de l’artisanat encore moins la pratiquer sinon pour leur propre intérêt.
Quand le Président de la République Me Abdoulaye WADE dit je cite :( Mon rêve est réalisé grâce a cette exposition (le premier salon de la ferronnerie) (que Thierno Lo est le seul ministre de l’artisanat qui a compris ma vision). J’ai envie de dire a son Excellence, que Thierno est le septième (07) ministre de l’artisanat depuis 2000, donc Echec pour la tutelle depuis 2000.
Pour ce qui est du salon, Monsieur le Président de la République, l’idée devait provenir de la tutelle qui la porte a vous pour sa réalisation mais non le contraire du haut de votre piédestal, malgré toutes vos charges vous prenez le temps de pensez et de portez le regard aux hommes de métiers pour leur développement et leur promotion MERCI. Contrairement pour le premier forum national de l’artisanat de 1996 voire l’Enquête N° 69 du 27 aout 2011. Mais pour ca il faudrait des directions techniques chargées de la mise en œuvre de la politique de l’état, compétentes, aimant le secteur et d’en être proche pour ce qu’il représente et être ambitieux pour faire des résultats concret, palpable et non auditif au bénéfice des artisans et du pays malheureusement…. Merci encore a vous Monsieur le Président de la République d’avoir compris avec les professionnels du métal que nous sommes, l’importance du fer qui reste l’Alpha et l’Omega des métiers de l’artisanat, contrairement a certains qui ont tout fait depuis 1999 de liquider certaines entreprises artisanales métallurgistes et O.P.A qu’ils n’ont ni créer ni aider a se créer simplement peut être par ignorance ou manque de vision ou peur des artisans lettrés qui peuvent participer activement a leur devenir professionnels et associatifs. Chaque individu est un réservoir de talent, son éclosion ne doit pas être entravée par l’action de l’état. (Idrissa SECK)
La venue d’experts français pour les besoins du salon, les échanges fait avec eux, les appréciations hautement positives qu’ils ont faites du travail des artisans sénégalais et des critiques objectives qu’ils n’ont pas manqués de faire nous commande encore une fois de vous dire MERCI Monsieur le Président de la République d’avoir eu l’idée d’organiser le salon de la ferronnerie.
POUR QUE TRIOMPHE L’ARTISANAT SENEGALAIS,
l’or extrait par les multinationales dans les mines de SABODOLA, qu’est ce qui empêche l’état s’il a comme nous le pensons un quote-part de l’or extraites d’en faire bénéficier les bijoutiers sénégalais qui, depuis plus de 20 ans courent derrière un comptoir d’achat qui leur permettrez d’avoir de la matière d’œuvre indispensable dans l’exercice de leur métiers en plus d’équipements moderne leur permettant d’assoir dans leur propre pays, leur expertise et leur savoir faire qui a fait le tour du monde.
Au lieu d’être des obscurs employés dans les ateliers européens et magrébins qui utilisent leur expertise que nos compatriotes aillent acheter a prix…d’or ignorants totalement que beaucoup de bijoux sont dessinés et façonner par des bijoutiers sénégalais pour le compte de leur employeurs. Si aujourd’hui les bijoutiers n’étaient pas organisés on nous dirait que c’est parce qu’ils ne le sont pas qu’on ne peut rien faire pour eux.
A mon cadet et président de l’Association Nationale des Bijoutiers du Sénégal (ANBS) porté a la tète de l’organisation a votre A.G de renouvellement de ces instances en 2008 sous la présidence de l’ancien ministre de l’artisanat Mr Farba SENGHOR. Pour une organisation créer depuis 1992 et diriger par l’ancien président feu N’Gagne NIANG décédé un an après vous avoir transmis le flambeau, un vieux très entreprenant, croyant aux potentiels que recèle la filière bijouterie, il a lutté toute sa vie pour un comptoir d’achat, malheureusement analphabète en français, de promesses en promesses jamais tenues qui l’ont ruiner totalement, jusqu'à ce que les bijoutiers décident avec lui de confier l’organisation a des jeunes alphabétisés ayant a leur tète un universitaire bijoutier. Vous n’avez pas droit a l’échec, surtout que vous avez des ainés dans votre corps de métiers capitalisant des années d’expériences et des responsables d’OPA et de chambres de métiers dans d’autres corps de métiers, prêtent a vous conseiller utilement afin de vous éviter de tomber dans ce qui est devenu à terme une naïveté.
Trois (3) bonnes années a la tète de l’ANBS, arrête toi et fait un bilan d’étape en tenant compte de votre proximité avec la tutelle ce que ca à rapporter a vos membres, tout en se demandant ce que les bijoutiers attendent de toi.
Nous artisans tout corps de métiers confondus n’avons que l’état qu’il nous appui concrètement en écoutant tout le monde. Monsieur le ministre de l’artisanat enlever les œillères qu’on vous a fait porter, quand vous dites a l’ouverture du salon de la ferronnerie, (que ce n’est pas les ressources humaines qualifiées qui manque dans le secteur artisanal mais juste un bon encadrement), vous aviez raison, mais ce que vous avez vue n’est que la face visible de l’iceberg . Enlever vos œillères, POUR QUE TRIOMPHE L’ARTISANAT SENEGALAIS.
.
Nous avons entendu Monsieur le Président de la République au 1er salon international de la ferronnerie dire sa détermination de voir enfin se réaliser sa volonté affichée depuis 2001 concernant les villages artisanaux dans les départements.
RETROSPECTIVE CONCERNANT LES VILLAGES ARTISANAUX :
Après 2001 la volonté politique affichée fait autour de la création et la réfection de villages artisanaux dans toutes les régions et autres départements qui n’en avaient pas donc les travaux devaient se terminer en 2006.
Dans le plan d’action 2006 (Touba-Tivaouane-Bignona-Podor-Matam pour 400 Millions de franc (Pikine-Guediawaye-Mbour-Kédougou-Bambey pour 400 Millions de francs le financement de ces dix villages artisanaux devait être tires dans le Budget Consolidé d’Investissement ( BCI) Foundiougne-Keur Massar-Vélingara-Kafrine-Mekhé pour 400 Millions de francs Loi des Finances Rectificative (LFR 2004) jusqu’au pose de première pierre pour certains et un échéancier fait pour leur livraison en 2006. Pour L’alphabétisation des artisans, il était prévu d’alphabétiser 3000 Artisans et 110 facilitateurs qui devaient démarrer de Mai à Décembre 2006 en deux sessions. Nous attendons toujours, surtout si l’on sait que notre handicape majeur est notre analphabétisme qui facilitent tant de permissivité de notre encadrement. Le peu d’artisans lettrés constitues des artisans a dénigrer, a diaboliser voire a liquider professionnellement ou en tant que organisations.
Dans le programme intégré de construction de villages artisanaux de 2007 d’un budget global de 1.312.549.511 francs, tiré dans le Budget Consolidé d’Investissement ( BCI)
Il est prévu a Kolda-Fatick-Sédhiou-Kébémer pour 240.000.000 Francs. (Podor-Tivaouane-Kédougou-Bambey-Mbour pour 400 Millions de francs achèvement prévu Juin-Juillet 2007). (Keur Massar- Mekhé-Velingara-Foundiougne-Kafrine-Matam-Bakel-Dagana pour 672.549.511 francs. Financement acquis et les marchés adjugés démarrage prévu 1er trimestre 2007 finalisation fin 2007). Seuls les villages artisanaux de Kébémer et Sédhiou ont été réalisés. Nous attendons toujours,
Les travaux d’aménagement du site artisanal des 35 H de DIAMNIADIO qui devait être clôturé pour recevoir 3000 ateliers artisanaux pour les filières métallurgiste et mécanique pour le montant de 191.519.802 francs depuis 2005. Nous attendons toujours
Le ministère de l’enseignement technique et de la formation professionnelle (METFP) tres pragmatique sans bruit a construit sur le même site un grand centre de formation professionnelle toute neuve l’année dernière.
Les autorités en charge de l’artisanat gagneraient beaucoup à répondre a ces interpellations. Les empêchant ainsi de donner corps aux vœux et vision de son Excellence Abdoulaye WADE et qui empêchent les artisans de la section ART de dormir du sommeil du juste.
A la prochaine contribution, nous aborderons les perspectives du secteur de l’artisanat vu par un artisan sur le terrain.
Amdy Moustapha THIAM
Yeumbeul / Pikine
Elu titulaire chambre de métiers de Dakar
775710666
Email amdymoustaphathiam@yahoo.fr
Autres articles
Accueil
Envoyer à un ami
Version imprimable
Partager
