Le 5 décembre dernier, la justice sénégalaise a observé une journée intense de décisions judiciaires visant à récupérer les loyers et les redevances impayés, avec une série de condamnations prononcées à la demande de la Délégation Générale à la Promotion des Pôles Urbains de Diamniadio et du Lac Rose (DGPU) ainsi que de la Société d’exploitation du Marché d’intérêt national et de la Gare des Gros Porteurs (SEMIG Sa), comme le rapporte Libération.
La journée a commencé fort pour la DGPU avec la condamnation de l’entreprise Belel Boutique. La société a été jugée coupable de ne pas honorer ses obligations de paiement de loyers pour l’espace qu’elle occupait. Le tribunal de commerce a ordonné à Belel Boutique de verser une somme conséquente de 49 000 000 FCFA à la DGPU, couvrant aussi les intérêts de droit à compter de la signification du jugement. Cette décision marque un tournant pour la DGPU, soulignant sa détermination à maintenir une stricte application des contrats de location et à sécuriser les revenus générés par ses projets urbains.
Dans la foulée, la DGPU n’a pas relâché la pression. Elle a lancé une autre procédure contre la société Construction de Patrimoine et d’Investissement (SCPI). Cette action a également abouti à une condamnation à payer 11 080 000 FCFA, ainsi que des frais judiciaires. La DGPU a utilisé toutes les ressources légales à sa disposition pour récupérer les sommes dues, allant même jusqu’à arguer que l’action était nécessaire pour protéger l’intérêt public et assurer la solvabilité des entreprises opérant dans les pôles urbains. Ces procédures montrent une volonté claire de la part de Bara Diouf, le directeur général de la DGPU, de ne pas tolérer le retard dans les paiements et d’envoyer un signal fort aux autres locataires potentiels.
Du côté de la SEMIG Sa, les affaires ne se sont pas moins intense ce jour-là. Plusieurs procédures ont été introduites, débouchant sur des condamnations sévères pour des sociétés qui n’ont pas respecté leurs obligations de paiement. Parmi elles, Africa Land Trade a été condamnée à régler une redevance de 7 725 000 FCFA, plus 1 000 000 FCFA en dommages et intérêts pour leur occupation non autorisée des locaux du Marché d’intérêt national. De même, Casa Fruits a été expulsée de ses locaux avec une condamnation à payer 8 925 000 FCFA pour loyers impayés. Ces actions montrent que la SEMIG Sa, dirigée par Mamadou Coulibaly, a décidé de sévir contre les locataires défaillants, en utilisant toutes les ressources judiciaires disponibles pour préserver les intérêts de l’État.
Safada Import-Export, Bay Seddo Sas, et d’autres sociétés n’ont pas été épargnées. Elles ont également été condamnées à des sommes importantes, allant de 7 175 000 FCFA à 11 900 000 FCFA, plus des dommages et intérêts pour manquement aux redevances et aux droits de première accession. Certaines d’entre elles ont également vu leurs baux résiliés et ont été expulsées. Ces décisions montrent la détermination de la SEMIG Sa à assainir le marché d’intérêt national et à assurer que tous les opérateurs économiques respectent les règles en vigueur.
Ces procédures de recouvrement témoignent de l’approche rigoureuse adoptée par la DGPU et la SEMIG Sa pour récupérer les sommes dues. Elles envoient un message clair aux entreprises : le non-paiement n’est plus toléré. Les jugements prononcés ce jour-là ne sont que le début d’une série d’actions destinées à lutter contre les mauvais payeurs et à maintenir une gestion rigoureuse des ressources financières publiques. Ces actions renforcent également la confiance des investisseurs dans les projets urbains du Sénégal, en démontrant une volonté politique de transparence et d’efficacité dans la gestion des affaires publiques.
La DGPU et la SEMIG Sa, sous la direction de Bara Diouf et Mamadou Coulibaly, ne laissent rien au hasard dans leur lutte contre les défaillances financières. Leurs efforts continus pour sécuriser les loyers et les redevances constituent une étape importante vers une gestion plus saine et plus durable des ressources publiques, selon Libération.
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