On connaissait des expéditions punitives menées par des voisins ou des membres de famille menant des représailles pour laver un affront subi à la borne-fontaine ou à la boutique du coin. On connaissait également des leaders politiques qui, face à la passivité des forces de l'ordre, font recours à des hordes de gros bras pour assurer leur sécurité ainsi que celle de leurs convois lors de leurs déplacements. Et si le recours à ces méthodes « hors-la-loi » se comprend souvent puisqu’intervenant en général dans un contexte d’émotions fortes où l’homme se dépouille de toute sa sérénité, elle n’en est pas moins illégale.
Seulement, depuis un certain temps, une nouvelle forme de délinquance a vu le jour dans la banlieue dakaroise, précisément à Pikine, et commence à prendre des proportions inquiétantes. Cette nouvelle forme de criminalité repose sur le principe des expéditions punitives sur commande. La clause ? Toute personne sentant son honorabilité bafouée ou noircie par un « vaurien » du quartier peut s’attacher les services d’un groupe de sourds- muets pour une vengeance tarifée. Le jeune rappeur de Thiaroye gare, Babacar Niang alias Matador, a fait les frais de cette milice de « mouma » qui sévit avec des méthodes expéditives et brutales sur l’étendue du territoire communal de Pikine. A l’origine, Matador avait fait une sortie dans les colonnes du « Quotidien » pour dénoncer des histoires de mœurs au complexe culturel Léopold Sédar Senghor de Pikine. Une sortie payée cash puisque, dès le lendemain de la parution du journal relayant ses propos, Matador a subi une expédition punitive de la part de cette milice de sourds-muets dont on ignore encore les commanditaires. « Ils étaient plus de vingt sourds-muets armés de machettes et de gourdins qui ont fait irruption dans mon studio pour nous agresser, mon assistant technique et moi. D’ailleurs, mon collaborateur est présentement hospitalisé. Dans cet élan de furie aveuglante, les « mouma » sont allés saccager mon véhicule » a confié Matador au « Témoin » tout en précisant que l’existence d’une école pour jeunes sourds muets au niveau du complexe Léopold Sédar Senghor a facilité la mobilisation et le recrutement de ces brigands. Toujours est-il que cette expédition à la « Matador » n’est que celle de trop de la part de ces sourds et muets considérés comme des êtres « disgraciés ». D’où leur sentiment belliqueux de nature agressive entrainé par le fait que personne ne pourrait ni les raisonner, ni leur faire comprendre le raisonnement ou le discours. A cet effet, il y a lieu de condamner certains responsables politiques qui profitent du handicap de ces jeunes gens souvent de bonne famille pour les manipuler à leur guise et leur faire faire de sales besognes. A preuve, durant la période de Tabaski où la demande sociale est très forte, on nous signale que certains élus locaux et maires de la banlieue ont recruté des « mouma » comme vigiles pour se barricader face à la demande sociale pressante. Résultat, il était quasiment impossible aux militants et administrés d’accéder à ces autorités politiques du fait de la présence de « mouma » ayant comme mots d’ordre de chasser sans management toute personne qui insiste pour voir « monsieur le maire » ou « monsieur le député ». Des « moumas » qui ne voulaient rien entendre — et pour cause — face aux supplications des tapeurs qui insistaient pour accéder à ces autorités. Circulez !
Drogue, vols, viols, violences politiques, querelles de voisinage, agressions, règlements de compte etc., la criminalité n’a pas faibli à Pikine ! Et voilà que vient s’y ajouter cette nouvelle milice de sourds-muets qui règne violemment sur commande. Et dans l’impunité totale ! En tout cas, les autorités de la police sont interpellées puisqu’il est encore temps de démanteler le gang de ces sourds-muets qui ne comprennent qu’un seul langage… celui de la violence.
« Le Témoin » quotidien
Seulement, depuis un certain temps, une nouvelle forme de délinquance a vu le jour dans la banlieue dakaroise, précisément à Pikine, et commence à prendre des proportions inquiétantes. Cette nouvelle forme de criminalité repose sur le principe des expéditions punitives sur commande. La clause ? Toute personne sentant son honorabilité bafouée ou noircie par un « vaurien » du quartier peut s’attacher les services d’un groupe de sourds- muets pour une vengeance tarifée. Le jeune rappeur de Thiaroye gare, Babacar Niang alias Matador, a fait les frais de cette milice de « mouma » qui sévit avec des méthodes expéditives et brutales sur l’étendue du territoire communal de Pikine. A l’origine, Matador avait fait une sortie dans les colonnes du « Quotidien » pour dénoncer des histoires de mœurs au complexe culturel Léopold Sédar Senghor de Pikine. Une sortie payée cash puisque, dès le lendemain de la parution du journal relayant ses propos, Matador a subi une expédition punitive de la part de cette milice de sourds-muets dont on ignore encore les commanditaires. « Ils étaient plus de vingt sourds-muets armés de machettes et de gourdins qui ont fait irruption dans mon studio pour nous agresser, mon assistant technique et moi. D’ailleurs, mon collaborateur est présentement hospitalisé. Dans cet élan de furie aveuglante, les « mouma » sont allés saccager mon véhicule » a confié Matador au « Témoin » tout en précisant que l’existence d’une école pour jeunes sourds muets au niveau du complexe Léopold Sédar Senghor a facilité la mobilisation et le recrutement de ces brigands. Toujours est-il que cette expédition à la « Matador » n’est que celle de trop de la part de ces sourds et muets considérés comme des êtres « disgraciés ». D’où leur sentiment belliqueux de nature agressive entrainé par le fait que personne ne pourrait ni les raisonner, ni leur faire comprendre le raisonnement ou le discours. A cet effet, il y a lieu de condamner certains responsables politiques qui profitent du handicap de ces jeunes gens souvent de bonne famille pour les manipuler à leur guise et leur faire faire de sales besognes. A preuve, durant la période de Tabaski où la demande sociale est très forte, on nous signale que certains élus locaux et maires de la banlieue ont recruté des « mouma » comme vigiles pour se barricader face à la demande sociale pressante. Résultat, il était quasiment impossible aux militants et administrés d’accéder à ces autorités politiques du fait de la présence de « mouma » ayant comme mots d’ordre de chasser sans management toute personne qui insiste pour voir « monsieur le maire » ou « monsieur le député ». Des « moumas » qui ne voulaient rien entendre — et pour cause — face aux supplications des tapeurs qui insistaient pour accéder à ces autorités. Circulez !
Drogue, vols, viols, violences politiques, querelles de voisinage, agressions, règlements de compte etc., la criminalité n’a pas faibli à Pikine ! Et voilà que vient s’y ajouter cette nouvelle milice de sourds-muets qui règne violemment sur commande. Et dans l’impunité totale ! En tout cas, les autorités de la police sont interpellées puisqu’il est encore temps de démanteler le gang de ces sourds-muets qui ne comprennent qu’un seul langage… celui de la violence.
« Le Témoin » quotidien
Autres articles
-
Béton volé et camionneur pris au piège : quand le chauffeur B. Lô Roule pour un Fugitif ... L’histoire d’une naïveté criminelle à Tivaouane
-
Quand Cupidon se mue en maître-chanteur : l’étudiant en médecine qui n’a pas digéré la rupture, les nudes et la leçon de TikTok »
-
Un baptême, quatre tissus, trois mois de prison ferme : La saga du ‘Yébi’ d’une sœur en détresse
-
La liste des personnalités nommées par Trump
-
Massacre de Thiaroye : ces témoignages froids de fils d’anciens combattants sénégalais