Perspectives 2012: pourquoi la candidature du Dr Gadio est pertinente


Perspectives 2012: pourquoi la candidature du Dr Gadio est pertinente
Depuis presque deux ans, voire trois ans jour pour jour que le peuple est pris en otage par un débat politique sans précédent dans l’histoire de notre pays. Ceci est d’autant plus suscité par la déclaration du secrétaire général du PDS et Président de la République du Sénégal Me Wade suite aux débâcles de son parti aux élections locales de 2009. Une défaite qui restera à jamais gravée dans l’esprit des sénégalais. Le malheur ne venant jamais seul, Me Wade s’est vu battu à plate couture dans la capitale sénégalaise Dakar qui a toujours été son bastion et fief politique pendant presque tout son parcours politique. Pis, il a été battu dans son propre bureau sis au quartier point E. Une défaite qui peut se justifier par le refus des sénégalais et dakarois en particulier de se laisser diriger par le « fils le plus doué et plus intelligent des sénégalais » jusque là inconnu du peuple sénégalais. Alors qu’on venait de sortir d’un règne socialiste qui aura duré plus de quarante ans, dont le bilan a été plus désastreux que positif, un nouveau régime s’installe démocratiquement au Sénégal. S’il est vrai que ce régime socialiste a mis au chaos l’économie sénégalaise, pillé les ressources jusqu’à être dépassé par certains pays comme : la Thaïlande, la Corée, certains pays du Maghreb et d’autres qui sont devenus aujourd’hui des modèles de l’émergence économique dans le monde alors qu’ils avaient le même niveau de développement que notre pays. Un manque de vision énergétique et infrastructurelle notoire a causé le retard notre cher Sénégal au grand rendez-vous de ces pays. Il n’en demeure pas moins qu’il a favorisé l’alternance démocratique avec un code électoral exemplaire et respectée du début à la fin du processus ; la liberté de la presse a été respectée et servit de tribune pour l’opposition d’alors. Alors que le chômage des jeunes, le népotisme, l’arrogance de dirigeants socialistes et le détournement atteignaient son paroxysme, les sénégalais votèrent en masse pour le changement. Une fois au pouvoir, le butin qui devait permettre de concrétiser le rêve des jeunes qui ont tant contribué au changement va être malheureusement partagé entre grands bandits. Malgré tout, les sénégalais continuent à croire à leur Président. Le premier mandat de Me Wade fut plus positif que négatif. Des infrastructures modernes commencent à sortir de terre, le parc automobile et le trafic urbain rénové avec l’arrivée des minibus, des cars DDD mis en circulation, usine de montage installée à Thiès, le grappe de convergence lancée afin de doter aux capitales régionales d’infrastructures modernes, le fonds de la jeunesse mis en œuvre, un premier ministre este en justice pour détournement de dénier public (même si la fin de cet épisode a été un cirque entre deux grands bandits à la fin), n’est-ce pas là une volonté manifeste d’instaurer la transparence ? La diplomatie sénégalaise rayonne à travers le continent et dans le monde. Des conflits sont réglés grâce à notre diplomatie. Bref, tout permet encore de rêver avec un président qui préfère la jeunesse de son pays qu’aux milliards de l’étranger (l’avenir sera fatidique avec le « barca walla barsakh ». Alors, les sénégalais dans leur majorité ont préféré le maintenir sous le slogan (bayilène ko mo agali liguéyame ; laissez-le continuer son bon boulot). On vote en masse pour lui en 2007. Il est réelu avec prés de 55% des suffrages. Hélas ! Sa première sortie fut honteuse à la limite même stupide. Alors qu’on l’attendait sur beaucoup de sujets notamment la réunification de toute la classe politique, un vaste programme pour l’emploi des jeunes, la réconciliation d’avec toutes les familles religieuses dont certaines se sont senties frustrées par le choix des unes au profit des autres mais hélas, des accusations reviennent contre ses anciens alliés notamment Idrissa Seck, le doyen Amath Danskho, Ousmane Tanor Dieng et Niasse. Ce dernier a même financé sa campagne entre les deux tours de 2000. Ceux ci, ils les traitent de voleurs, menaçant même de récupérer leurs biens, ceux là il leur traite de menteurs. Après toutes ces vilipendes et calomnies, il dépeint son fils au profit de tous ceux qui se sont donnés corps et âmes pour sa réélection. Ce jour là comme aime le rappelait, Cheikh Tidiane Gadio, la majeure partie de ceux qui ont voté pour lui ont subit une douche froide. Nombreux sont des sénégalais qui n’ont pas regretté le choix porté sur Me Wade aux dernières présidentielles, mais juste déçus par son ambitieux projet de dévolution monarchique mais également l’affaissement des institutions et surtout l’impunité et les scandales financiers qui ont gangréné son second mandat. Qui aurait imaginé que le Président arriverait à s’acheter un foncier à plus d’un milliard ? Après observation de nos dirigeants, de leur background politique, administratif ou des affaires, j’ose croire qu’aujourd’hui on a besoin, comme le disait l’éminent juge Kéba MBaye, de l’éthique dans notre champ politique. Aujourd’hui il est clair, que le Sénégal a besoin de refaire son image vis-à-vis de lui-même d’abord par une réconciliation nationale et sincère mais aussi vis-à-vis de l’étranger. Notre cher pays a alors besoin d’un patriote obstiné par les intérêts de son peuple. Un président qui va servir sa nation et non de se servir. On a besoin d’un Chef moderne qui a eu à gérer dans l’administration, un candidat relativement jeune, dynamique, compétent, ouvert surtout vers les pays du nord et émergents. Un candidat qui n’est jamais mêlé dans une histoire de détournements, un candidat obsédé par la paix dans son pays notamment la Casamance, enfin un panafricaniste avéré, etc. Après avoir dégagé tous ces points, il me semble que la candidature du Docteur Cheikh Tidiane GADIO peut faire la différence. C’est vrai qu’il reste et demeure contribuable au règne de Me Abdoulaye Wade. Ils ont cheminé ensemble avec loyauté et considération mutuelles, mais pour un seul objectif : le Sénégal et non un parti, un clan, un butin. Certains politiciens et non politiques iront jusqu’à prendre ce compagnonnage qui aura duré plus de 9 ans et demi dans le Gouvernement comme prétexte afin de le disqualifier ou de le discréditer. Je m’inscris en faux contre cette allégation. Qui peut dire, parmi tous ceux qui sont dans le landerneau politique actuel hormis le Parti socialiste, quel est le parti qui n’a pas eu, un temps soit peu, à travailler avec le régime actuel ? Même aux plus sceptiques, je dirai que Me Wade a participé plus d’une fois dans le gouvernement de Mr Diouf. La Coalition 2000 était constituée de la majeure partie des partis de l’opposition actuelle. Ces partis ont graduellement quitté le Gouvernement. Certains ont été limogés (ce qui n’est pas une fin en soi), d’autres ont démissionné non pas du Gouvernement mais de leur alliance avec le Président. De ce point de vue, faisons la part des choses, Dr Gadio n’a jamais été dans le parti au pouvoir, alors que rien ne le lui empêchait. Conscient de la conception que certains ont vis-à-vis d’un parti et de la chose politique, il est resté distant des partis politiques traditionnels, même s’il est vrai qu’il défend les idéaux de Cheikh Anta Diop et de Nkrumah Nkrumah car étant et se réclamant un très grand panafricaniste. Au moment où la bataille était rude entre le régime (PS) d’alors et l’opposition, Dr Gadio prenait sa plume son seul moyen d’alors pour fustiger la gouvernance socialiste. Etant combattant actif de la paix et des droits de l’homme, il fait partie des instigateurs de l’idée de la création de la RADHO (Rencontre africaine des droits de l’homme) que dirige son ami et frère Alioune Tine. Une fois au pouvoir, Me Wade lui nomme Ministre des Affaires étrangères du Sénégal alors qu’il n’était pas membre du PDS. Une nomination qui est une conséquence logique de son combat mais aussi de son talent et de son engagement et non une récompense encore moins un dû. Tout le Sénégal a vu à la télévision nationale, le Président relatant son patriotisme en laissant son juteux poste de coordinateur à la Banque Mondiale pour venir servir son pays. Un ministère qu’il a eu à gérer avec brio. Un département qui a fait la fierté des Sénégalais de la diaspora auxquels d’ailleurs il prête une forte attention et considération. Il a démontré à certains sénégalais, qu’on peut bel et bien travailler pour l’Etat du Sénégal sans travailler pour une personne. Encore une fois, il n’a pas servi la personne d’Abdoulaye Wade mais plutôt l’Etat du Sénégal sous la houlette du Président Wade. Jusqu’à l’heure actuelle, rien ne lui a été reproché pendant tout ce long compagnonnage avec le Président. Des séries de montage politique seront peut être mis en branle contre sa personne puisqu’il représente une menace réelle. Personne ne dira qu’il était arrogant, rien de détourné lui a été reproché, aucune faute de gestion ne lui a été indexée, aucun reproche pouvant porter atteinte à la sécurité l’Etat ne lui été fait. Il a dirigé son ministère avec humilité et sérénité, ce qui lui a valu la réussite d’un cessez-le-feu en Cote d’Ivoire en pleine forêt de Bouaké sous les tirs d’armes, un accord pacifique avec Tchad-Soudan, rapprochement spectaculaire entre protagonistes à Madagascar et tout dernièrement un coup de maître réussi chez nos voisins de la Mauritanie sous le regard impuissant de l’Union Africaine et de la communauté internationale. Ce qui prouve en lui un grand homme de dimension panafricaine. Sa consécration à Boston aux USA où la journée de 23 Septembre (journée internationale Cheikh Tidiane Gadio) est désormais prescrite dans les annales en dit long sur l’estime que ces étrangers ont pour l’enfant de Gadiobé. Succédant ainsi à Nelson Mandela au podium, seul africain qui s’est vu décerné ce titre. Son passage à la tête de la diplomatie sénégalaise restera dans l’agenda économique du Sénégal, un magistère marqué par une ouverture vers les USA, l’IRAN, l’Inde, Taiwan, etc.… des pays modèles de l’émergence économique démontrant ainsi son souci pour un développement et coopération concrète et durable. Les retombées ne sont pas faites attendre avec l’installation des usines de montage de voitures, acquisition de bus, des matériels agricoles, le MCA (Millenium challenge account) etc. Il revient maintenant au Chef de l’Etat, par l’application de son Premier Ministre, de nommer ou de démettre un ministre de ses fonctions. Ainsi, le Chef de l’Etat décida de se séparer du chef de la diplomatie à la surprise générale des sénégalais. Ce limogeage en cache des mystères encore. Celui là que le chef de l’Etat avait dit : «...si j’avais six Cheikh Tidiane à mes cotés, je n’aurai pas besoin de Gouvernement ». Il dira plus tard à son ami d’époque Kadhafi : « …je peux te donner la copie de Gadio et non l’original. L’original j’en ai besoin ». Ces qualificatifs ont été forts de symboles et en disent long sur son talent et de sa compétence. Alors même dans le Gouvernement, le Ministre des affaires étrangères fera savoir au Président sa farouche opposition à la création d’un poste de Vice-président au Sénégal. Son mérite de compatriote est à saluer, car étant au courant de beaucoup manigances pour une succession monarchique du pouvoir il a refusé de voir ses prérogatives diminuées au profit de Karim Wade. A un certain moment même, la presse faisait état de son refus de s’assoir en conseil des ministres avec le garçon. N’est-ce pas là, une preuve de courage allant à l’encontre de ce projet dynastique ? Rappelons que la gestion de l’OCI a été une source de discorde entre Gadio et le « fils du père ». L’OCI et non l’Anoci a connu un franc succès avec un balai impressionnant de dirigeants et d’autorités étrangères certes sous l’influence du Sénégal, mais grâce aussi au dynamisme de notre diplomatie d’alors. Tout ce succès, doit être affiché au compteur des chefs-d’œuvre du chef de notre diplomatie, mais certains ont voulu se l’approprier. S’il est évident que le président puisse le démettre de ses fonctions, cependant est-ce une raison pour voir Dr Gadio se taire et vaquer à d’autres fonctions ? La réponse est non, car comme tout sénégalais, intellectuel, dévoué au développement de son pays, il a le devoir de s’impliquer dans la politique. Autrement, il serait complice de mauvaise gouvernance. Non seulement il a le devoir de dire non au projet de dévolution monarchique du pouvoir, mais combattre avec la dernière énergie la corruption et détournement. Ce qui fut fait. L’acte est grandiose et mérite encouragement. Il n’a pas mis du temps pour fustiger la gestion de nos dirigeants déclinant même sa nomination au poste représentant spécial des Nations Unies au Darfour juste après sa sortie du Gouvernement. Toujours logique et conséquent avec lui-même, il a eu l’initiative de lancer un mouvement d’abord citoyen puis politique : MPCL qui va se démarquer des partis politiques classiques. N’est-ce pas là, un moyen de fédérer tous ceux qui se sentent frustrés par la gestion des partis politiques. Aujourd’hui l’unique préoccupation des sénégalais devant être de booster le régime en place, un débat diviseur n’a pas sa raison d’être dans l’opposition. Lors de son investiture à Thiès le 11 Juin 2011, le Président Gadio a lancé un appel à toute la classe politique de l’opposition, la société civile, les mouvements citoyens et religieux de s’unir pour mener un combat patriotique et républicain. Il a tendu sa main à tous les ténors notamment Macky Sall, Idrissa Seck, Dansokho, le PS, l’AFP, etc.…pour qu’ensemble nous répondions aux aspirations du peuple dont la plus imminente est le Changement. Son universalité et son discours de rassembleur, constituent à mon avis un atout et démontre ainsi son engagement pour la paix. C’est le seul candidat, qui est plus que préoccupé par la situation en Casamance. Il accorde à cette belle région du Sénégal une « super priorité » comme il aime le dire. Le mouvement politique citoyen « Louy Jot Jotna : il est urgent d’agir », concerne tous les citoyens et patriotes de ce pays animés par l’intérêt du Pays. C’est un esprit à la limite un idéal, que tous les sénégalais devraient s’approprier. Aujourd’hui, une frange de la jeunesse vogue dans cet esprit. Ce qui est à saluer. Le mouvement populaire du 23 Juin, a démontré une fois encore, son engagement à coté du peuple. Son courage et son franc-parler lui a causé d’être la cible de certains voyous de la république. Le mouvement Louy Jot Jotna s’est bien illustré, avec une jeunesse citoyenne en phase avec la majorité du peuple. Donc, chers compatriotes l’heure est à la vigilance. Ayons un sens de responsabilités vis-à-vis de notre peuple. Il est clair, que certains aimeront détruire des gens qui auront tout donné pour leur pays. Et avec cette jeune génération des Gadio, le sénégalais a le droit d’espérer des lendemains meilleurs. Nous osons croire que les sénégalais ont compris l’engagement de Gadio pour s’opposer farouchement au projet de dévolution monarchique. J’en appelle à toute la jeunesse et intellectuelle en particulier de venir ensemble défendre les idéaux de Dr Gadio pour relever le Sénégal et lui redonner son rang d’antan à partir du 26 Février 2012. Vive MPCL Vive la République Vive l’Afrique Louy Jot Jotna M.L.T Jeunesse MPCL
Vendredi 15 Juillet 2011
M.L.T Jeunesse MPCL




1.Posté par kane le 18/07/2011 16:21
félicitations mon cher neveu Lamine! excellent article-témoignage!
Vous avez tout dit, tout le bien Dr gadio veut pour le Sénégal.
Nous ne pouvons qu'espèrer avec l'aide de DIEU que DR CHEIKH T GADIO SERA LE PRESIDENT DU SENEGAL AU SOIR DU 26 FEV 2012.



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