Partageons-nous solidairement nos joies mais aussi nos peines et bannissons les privilèges au seul profit du mérite !

Le nouvel âge de la solidarité. Pauvreté, précarité et politiques publiques
de Nicolas Duvoux
Editeur : Seuil


Partageons-nous solidairement nos joies mais aussi nos peines et bannissons les privilèges au seul profit du mérite !
La solidarité,  qui se définit comme : «  le sentiment de responsabilité et de dépendance réciproque au sein d'un groupe de personnes qui sont moralement obligées les unes par rapport aux autres. Ainsi les problèmes rencontrés par l'un ou plusieurs de ses membres concernent l'ensemble du groupe. La solidarité conduit l'homme à se comporter comme s'il était directement confronté au problème des autres, sans quoi, c'est l'avenir du groupe (donc le sien) qui pourrait être compromis ». La solidarité exige de nous un comportement social qui  réprouve l’égoïsme sous toutes ses formes, que celui-ci soit individuel, clanique, confrérique, religieux, etc., importe peu, il en est de même de la cupidité, l’iniquité et j’en passe. La solidarité fait appel au sens élevé du partage juste et équitable du patrimoine commun, selon ce dont chacun de nous aurait droit. C’est ce principe qui dicte  à l’être humain l’attitude de: « un pour tous et tous pour un ». La solidarité est une recommandation morale dans toutes les sociétés humaines, à plus forte raison encore dans une république où l’égalité des citoyens doit être d’une rigueur incontestable, pour permettre à tous, de vivre le plus aisément possible. Elle est aussi une recommandation divine, parce que Dieu nous interdit toute consommation ou utilisation de produits ou biens illicites ou appartenant à autrui –la part de l’autre-. Voilà pourquoi nous devons tendre dans notre pays, vers ce principe si juste et fondamental dans une communauté humaine, à savoir : « A chacun selon son travail et à chacun selon ses mérites »
 
Comme le dit si bien Nicolas Divoux dans son ouvrage cité en référence : « Les dispositifs de lutte contre la pauvreté sont souvent accusés d'entretenir l'oisiveté des 'privilégiés 'qui en bénéficient. Non seulement il est scandaleux de présenter les plus vulnérables comme des paresseux, mais l'assistance ne saurait être confondue avec l'Etat social. Au contraire, elle résulte de la décomposition de ses protections collectives. Son extension continue marque le passage du système de protections universalistes érigé après-guerre à des politiques ciblées, centrées sur la pauvreté et l'exclusion. Le développement de l'assistance, que la crise amplifie encore, est un choix de société non explicité et non assumé. Il conduit à un délitement progressif de la solidarité, à l'indifférence envers la pauvreté, mais aussi à un double mouvement de responsabilisation de l'individu, d'un côté, et de justification des inégalités, de l'autre. Ce livre vise à conjurer l'engrenage de la stigmatisation des assistés et du recours croissant à l'assistance (….). Pour éviter que ce cercle vicieux n'aboutisse à un démantèlement délibéré des droits sociaux, il faut repartir des héritages historiques et sociaux de la gauche et chercher les voies d'une articulation nouvelle entre la responsabilité de la collectivité et celle de l'individu. » La solidarité est un facteur de régulateur social, si son rôle fondamental est joué parfaitement, dans tous les secteurs d’activité de la société et non sous forme d’assistanat à la pauvreté, comme le pensent malheureusement certains gouvernants et autres nantis.
 
A propos de notre Justice : Une justice sans la force est une impuissance nocive et dangereuse à l’égard du citoyen lambda.
Si la justice poursuivait sans discrimination aucune, tous les auteurs de détournements et malversations de toutes sortes, avec la rigueur et célérité qui s’imposent dans de pareils cas, notre pays s’en porterait mieux économiquement, et deviendrait sans doute stable financièrement. Une justice indépendante est un facteur et l’une des conditions sine qua none pour  l’émergence d’un pays donné. Une telle justice mettrait fin dans notre pays une bonne fois pour toutes, à cette folle course effrénée à l’enrichissement illicite tout azimut et par n’importe quels moyens. Il suffirait en fait, d’appliquer sans faiblesse coupable ni cruauté inutile, la loi dans toute sa rigueur contre tous ces délinquants impunis. Cette plaie est devenue une gangrène dans notre société, elle s’amplifie d’ailleurs au lieu de se cicatriser, simplement parce que, ses auteurs bénéficient non seulement de l’impunité, de la complicité en haut lieu mais aussi de la protection de lobbies dans certains foyers religieux. La cupidité a gagné même des milieux insoupçonnés de notre société tels que ceux des marabouts, qui généralement étaient considérés à travers leurs prêches, comme des guides immaculés  et très éloignés de tout  ce qui est illicite, contraire à la morale et aux recommandations de Dieu et son Prophète (PSL). Mais hélas ! Aujourd’hui, ce sont ceux-là même, qui sont en tête de peloton parmi les plus riches artificiellement de notre pays, et avec eux, ceux à qui nous avions confié nos deniers pour garde, et qui en ont fait, comme si c’était leurs biens personnels, et en ont abusés indécemment. C’est gravissime !
 
L’Audit  et  la reddition des comptes : Mais de quoi ont-ils peur ces  gestionnaires qui les redoutent tant?
Les détournements, les escroqueries financières et autres pillages des ressources  et patrimoine communs se produisent à un rythme effrayant maintenant dans notre pays, non seulement dans l’administration publique mais aussi dans les banques, les associations à but lucratif, les organismes financiers, les agences nationales, bref, partout où l’argent circule. Ceci est la preuve et montre que le mal est très profond dans la société sénégalaise, et Me Wade en a une très grande part de responsabilité, pour avoir, durant sa gestion calamiteuse, ouvert librement les vannes et les voies à l’enrichissement sans cause à ses affidés et laudateurs. Mais, l’un des remèdes efficaces contre un tel fléau, n’est pourtant rien d’autre qu’un audit de gestion systématique et à intervalles régulières, -mais aussi prévoir toutefois une éventualité d’un contrôle inopiné- sérieux et sans complaisance, exécuté par des experts compétents reconnus et d’une probité incontestée. Le laxisme généralisé dans notre pays depuis des décennies, a interrompu tout contrôle sur nos institutions, pour ne pas dire écarter, les audits en règle générale de toutes les structures de l’Etat, qui du reste ont été même démultipliées n fois, sans que dans le même temps, les organismes investis de mission de contrôle soient étoffés en conséquence en ressources humaines, au contraire, ils ont vu leur mission gelée, ou alors le résultat de leurs investigations jeté dans les tiroirs du président Wade. En fait, nos institutions fonctionnent presque toutes en roue libre sans aucun contrôle sur elles. Le rapport des audits, constitué une épée de Damoclès dont Me Wade se servait en permanence comme un moyen de chantage à sa disposition contre les incriminés.
Bizarre mais vrai ! Ce n’est qu’au Sénégal où l’on trouve, des fonctionnaires au cœur du pouvoir devenir après immensément riche, sans objet, dans la mesure où leur fonction ne peut en aucune façon leur générer ou procurer une richesse aussi démesurée. Dans de pareils cas, il y a bien eu anguille sous roche. Et pourtant, tout gestionnaire qui n’a rien à se reprocher devrait en principe accepter de se soumettre et se prêter sans aucune crainte, à n’importe quel audit, celui-ci étant parfaitement une activité prévue dans l’ordre normal des choses d’un contrôle de gestion. Il est vraiment incompréhensible que la reddition des comptes publics comme parapublics puisse déranger des citoyens honnêtes, si réellement ils se battent pour une rupture effective avec les pratiques et méthodes de gestion, du passé. A cet effet, il faut d’ailleurs instaurer  dorénavant l’audit systématique et obligatoire de la gestion des chefs d’Etat à la fin de leur mandat.
 
La rationalisation de  notre administration générale archaïque, une exigence de l’heure.
La dispersion actuelle, la doublure dans les fonctions et la cacophonie qui se manifeste dans les nombreuses structures qui foisonnent en général dans l’administration sénégalaise, dont certaines, ne sont que des créations fantaisistes rien que pour caser des militants, est une aberration monstrueuse, qui empêche une gestion rationnelle et transparente de celles-ci. Voilà pourquoi, il est urgent et indispensable de procéder dès à présent à leur rationalisation  et adaptation à la réalité et aux nécessités du service public. L’audit biométrique de la fonction publique, qui a été un test réellement positif, doit être pérennisé, généralisé et poursuivi dans tous les secteurs de l’administration publique et parapublique afin de débusquer ces anti-modèles pour notre jeunesse. Il est clair, que dans une telle anarchie, les fraudes et autres anomalies sont plus facilitées et ont de beaux jours devant elles. Fort de l’expérience de cet audit, avec son résultat bénéfique pour le trésor public, il nous semble que l’Etat ne devrait pas s’arrêter en si bon chemin et qu’il faudrait encore aller plus en avant dans la rupture, par le redressement et l’équilibrage des injustices avérées qui prévalent dans la société sénégalaise. En procédant par :
  • Le nivellement au juste milieu des traitements et salaires  dans l’Administration, sur la base de critères objectifs fondés sur le Statut général de la Fonction publique, de la législation et du Code du travail. Au Sénégal, le rapport entre les salaires faramineux et ceux misérables des autres travailleurs, est une aberration et de l’indécence inacceptable. Ce serait vraiment un acte symbolique de solidarité de haute portée et de patriotisme si, les gracieusement bien payés, acceptaient volontairement de baisser leur traitement, en commençant par le président de la République. Et si tel n’était pas le cas volontairement, alors, le président devrait procéder par la prise d’un acte en sens contraire à celui de Me Wade, c’est-à-dire d’avoir pris l’acte d’augmenter  volontairement et arbitrairement, sans aucun texte de loi, et en marge du Statut général de la Fonction publique. En clair : « lu loxo def loxo man na ko dindi » de ramener les salaires à leur juste milieu par rapport à la réalité du niveau de nos finances publiques.
  • la diminution du train de vie de l’Etat, en commençant par la réduction, voire suppression des nombreux fonds politiques ou secrets, institués à différents échelons des institutions de l’Etat, que rien ne justifie. La présidence de la République devra à titre d’exemple, montrer la voie en premier,
  • La suppression absolue de tous les privilèges et à tous les niveaux, qui grèvent le trésor public et qui ne sont rien d’autre que des passe-droits et des moyens de haute corruption ; mais également de certains avantages exorbitants accordés à certains corps institutions de l’Etat, comme une forme de solidarité à l’effort de redressement de l’injustice sociale créée par nos différents régimes pour leur bien-être personnel,
  • La poursuite de la traque des biens mal acquis contre vents et marées jusqu’à terme est une exigence populaire et fondamentalement justifiée ; elle était aussi une promesse électorale ferme de Macky Sall, qui ne peut être remise en cause ; les citoyens dans leur grande majorité, qui n’ont rien à se reprocher, attendent de cette tâche, pour que des sanctions sévères soient prises à l’encontre de tous les coupables reconnus ; après bien entendu le remboursement intégral des biens détournés ; toute tentative d’entrave de qui que ce soit à son processus et sa mise en œuvre complète, est synonyme de complicité ou alors de sauvegarde d’intérêts ou d’avantages collatéraux indécents non-dits ; les Sénégalais honnêtes ne doivent pas vouloir une chose et son contraire à la fois, voilà pourquoi nous devons dénoncer énergiquement toute malversation ou manquement qui se fait dans la gestion de nos affaires publiques, mais aussi appuyer fortement toute mesure qui allant objectivement dans les sens de la rupture effective, donc du redressement de la barre et des dérives qui se sédentarisent dangereusement et gagnent en ampleur dans le tissu social,
  • L’application de sanctions négatives aux contrevenants, mais aussi positives aux citoyens et travailleurs honnêtes et méritants,
 
Pour les fonctionnaires non identifiés au cours de l’audit et dont les salaires ont été transférés au trésor en attendant.
Nous  voudrions rapporter le cas des retraités de l’Ipres qui sont payés par virement. Ces braves travailleurs, qui ont accompli leur mission jusqu’à la retraite, donc des personnes âgées incontestables, sont soumis obligatoirement à un contrôle physique tous les six mois, et à défaut de cela, ils ne percevront pas leur pension bimestrielle jusqu’à la présence physique des concernés. Alors, logiquement, au nom de quoi, des fonctionnaires de l’Etat dont les traces ont été perdues dans les méandres et autres labyrinthes d’une administration archaïque, complètement désarticulée, ne devraient pas être soumis aux mêmes conditions de contrôle physique pour y voir plus clair ? Si les citoyens veulent réellement rompre avec un passé décrié par nous tous, parce que fait de fraudes et d’escroqueries pour se remplir les poches sans travailler, il faudrait que nous mettions fin au laxisme qui prévaut dans notre pays et qui ne profite qu’aux fraudeurs tapis dans les rouages de l’Etat. Interrogez ceux qui travaillent  ou ont eu à travailler dans le privé, –entreprises ou écoles- s’il est possible de percevoir son salaire, sans que l’employeur ne puisse vous situer géographiquement et identifier physiquement dans l’un quelconque de ses services ? Soyons quand même justes, raisonnables et honnêtes avec nous-mêmes, pour ne pas soutenir des revendications démagogiques non fondées juridiquement et socialement ; par conséquent, reconnaissons et appuyons les mesures positives prises par l’Etat et qui s’inscrivent objectivement dans le cadre de la rupture tant souhaitée que nous réclamons avec force.
 
Sur le volet Construction, Habitat et logement.
La solution de l’Habitat en général du pays, passe aussi par la rationalisation et un suivi de près de l’Etat de la construction et de l’habitat. Encore une erreur du gouvernement en place de n’avoir pas procédé à l’état des lieux dans ce secteur de l’habitat, précisément du foncier, et de la construction dès sa prise de fonction. Voici un secteur d’activité économique et social très nébuleux, laissé libre entre les mains de certains promoteurs privés véreux et où règne une anarchie totale mais et surtout, qui cache des magouilles inextricables, des opérations douteuses de faux et usage de faux et des litiges graves qui feront jour demain, et dont les victimes ne seront personne d’autre que les demandeurs d’habitat, surtout ceux de la diaspora. En effet, il existe dans ce secteur des promoteurs immobiliers plus spéculateurs et arnaqueurs qu’experts immobiliers de bonne foi et sérieux. Le désengagement quasi total de l’Etat  de ce secteur, a favorisé la spéculation sans borne et installé un laisser-aller inadmissible, justifié par des constructions sans autorisation, sans respect du code de l’urbanisme et des normes admises pour une construction durable dans les règles de l’art. La privatisation tout azimut par l’Etat de la construction de l’habitat, a naturellement poussé les promoteurs privés qui ne sont mus que par le plus grand profit, à délaisser les logements sociaux peu rentables, au profit du grand standing, plus solvable en plus. Alors qu’ils bénéficié de l’Etat des facilités d’octroi de terrains, d’exonération de taxes, subventions et autres avantages, pour construire du social. Mais avec l’absence de contrôle ou suivi de l’Etat, pour le respect strict de leurs engagements, les promoteurs font fi de cela et agissent  comme bon leur semble.
Si réellement l’Etat, ce qui relève bien de ses missions régaliennes, veut fournir des logements sociaux corrects, répondant aux normes techniques de l’habitat, adaptés à notre environnement social, en quantité raisonnable et à des prix à la portée du pouvoir d’achat des citoyens moyens, il lui faudra absolument retourner alors à l’orthodoxie. C'est-à-dire, faire revenir impérativement les sociétés  immobilières traditionnelles d’Etat et la banque de l’habitat, en leur restituant leur mission initiale, qui les consacre et les destine à la construction de logements sociaux et moyens standings. Depuis plus d’une décennie déjà, la SICAP, La SNHLM et la BHS, des organismes d’Etat qui sont financés en partie par l’argent du contribuable, dans le but de construire des logements sociaux à portée des Sénégalais ne s’acquitte plus de cette mission convenablement. Au contraire, les voici qui agissent exactement comme les promoteurs privés, en ne construisant actuellement que de logements de luxe haut de gamme pour les riches, les étrangers et les « voleurs » qui détournent nos ressources, comme le démontre la cité Keur Gorgui. C’est un scandale, voire un véritable détournement d’objectif social et de fonds, que ces organismes ont commis avec l’accord tacite et la complicité de l’Etat. Un procès en bonne et due forme des citoyens contre ces sociétés et par ricochet l’Etat, devrait pouvoir être possible.
Pour mettre fin à cette spéculation et à la surenchère sur le foncier en général et l’habitat en particulier, et conduire à la baisse évidente des loyers, il faudra revenir à la case de départ et à la mission première de ces organismes d’Etat, qui étaient créés à cet effet, à savoir offrir le maximum de logements sociaux possibles.
Pour arriver à cette fin si louable, l’Etat doit quitter le terrain de la théorie et s’attaquer frontalement avec courage et détermination au problème de logement social décent. L’Etat nous parle de 4000 logements par an, mais comment y arriver? Et concrètement que faire ?
  • L’Etat doit d’abord procéder par la baisse des prix des matériaux de construction importés comme fabriqués au Sénégal,
  • L’Etat doit réviser la manière et les conditions d’attribution des terres exclusivement affectées à la construction de logements sociaux, la priorité doit être donnée à la Sicap, la SNHLM à des prix très abordables à défaut de gratuité, avec l’obligation de résultat et le respect du cahier de charges,
  • L’Etat devra veiller scrupuleusement aussi, sur les attributions de terres destinées aux privés pour logements sociaux, par une sélection rigoureuse pour en écarter toute spéculation de détournement d’affectation, tout promoteur ayant été pris à défaut dans l’exécution de l’un de ses projets dans le passé, devra être éliminé d’office de la compétition,
  • L’Etat doit créer les conditions optimales de surveillance pour l’application stricte de toutes ces mesures.
 
Rationalisation et rentabilité du parc automobile au profit du service public.
Le parc automobile de l’Etat est « excessif », son nombre est  trop peu important, et  aucune comptabilité précise en temps réel n’était tenue à son sujet. Des véhicules, il en existait partout en des endroits que certains services habilités de l’Etat ignoraient eux-mêmes. Et le fait le plus paradoxal, c’est que les véhicules n’étaient pas à la disposition du service public pour le bon fonctionnement de l’Administration, mais entre les mains  de ceux qui gèrent le service, pour leur plaisir propre ou à des individus qui n’ont rien à voir avec le service. Ainsi, malgré leur nombre pléthorique, beaucoup de services de l’administration sont paralysés dans leur fonctionnement normal par manque de moyens logistiques, comme par exemple la police et la gendarmerie pour des interventions rapides. Cependant, dans le même temps 4, 3 ou 2 véhicules sont stationnés au domicile du ministre, du directeur, des chefs de services, etc. Cette situation, est en cours jusqu’à présent. Voilà pourquoi il faut rationaliser l’utilisation des véhicules du parc automobile par leur réaffectation logique selon les besoins du service public, qui passe en priorité sut tous les autres. La rentabilité du parc ne se justifie valablement, que le jour où aucun besoin du service ne souffrira de retard ou ne sera pas effectué faute de véhicule. Par ailleurs, il devrait y avoir en permanence au parc, des véhicules disponibles prêts à satisfaire les urgences ou suppléer des absences justifiées.
Tout cela participe et constitue quelques pistes de ruptures évidentes, si des mesures sont prises dans ce sens. C’est aussi à la fois, une ébauche de rationalisation du fonctionnement de notre administration générale, en vue d’un meilleur rendement et plus d’efficacité au service du citoyen. Egalement, ce sont des actes louables de solidarité pour une société qui tend vers plus de justice sociale et d’équité, qui nous permettent de partager solidairement nos joies, nos peines et de tourner le dos à l’égoïsme et aux privilèges indécents.
 
Mandiaye Gaye
Mercredi 15 Janvier 2014




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