« Oil and Gas » : Les entreprises locales face aux défis et opportunités des nouvelles ressources


Dans un contexte économique marqué par l’émergence du pétrole et du gaz, les petites et moyennes entreprises doivent se conformer aux exigences liées à ces nouvelles ressources. Tout comme les grandes multinationales qui tirent profit de ces richesses, les entreprises locales entendent aussi, émerger et se mettre à niveau face à l’objectif qui est d’atteindre 50% de contenu local en 2030. En effet, le contenu local dans le secteur des hydrocarbures, autrement dit, « l'ensemble des initiatives prises en vue de promouvoir l'utilisation des biens et des services nationaux ainsi que le développement de la participation de la main-d'œuvre, de la technologie et du capital national dans toute la chaîne de valeur de l'industrie pétrolière et gazière », doit profiter aux champions nationaux. C’est dans cette perspective que le rassemblement des experts pour le développement économique et social du Sénégal (REDESS) a organisé un panel autour des propositions et suggestions diverses sur les défis et les opportunités du secteur « Oil and Gas ».  Pape Amadou Fall, conseiller juridique au ministère de l’énergie, du pétrole et des mines, Saër Diop du secteur bancaire et d’autres panélistes et membres du REDESS ont pris tour à tour parole lors de cette rencontre qui s’est tenue hier à Dakar et qui a enregistré la présence de chefs d’entreprises nationales. « Le contenu local n’est rien d’autre que la préférence nationale », selon Pape Amadou Fall qui rappelle aux Pme d’être plus formelles, compétitives en faisant focus sur la bonne gouvernance.  Les défis de la formation…pour se positionner dans le secteur, le financement sont tout autant pressants selon Saër Diop qui reconnaît tout de même, que « les banques sénégalaises n’accompagnent pas trop ». Elles ont mieux à faire selon lui. « Il faut d’abord se former pour pouvoir soutenir les PME dans le secteur du pétrole et du gaz. On essaie de sortir de la banque traditionnelle. Il faut se baser sur l’expérience du dirigeant de la société pour pouvoir le financer. Aussi, il faut essayer d’aider les banques en se formalisant, se structurant », ajoute le panéliste. En dehors de cette activité du rassemblement des experts pour le développement économique et social du Sénégal, d’autres secteurs comme le tourisme, l’agriculture, l’automobile, la finance seront aussi revisités avec des experts qui donnent les pistes de développement dans ces différents domaines. 
Vendredi 30 Août 2024
Dakaractu



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