Nos félicitations au président Moustapha Niasse et à la dynamique unitaire au sein de Benno Bok Yakaar


Nos félicitations au président Moustapha Niasse et à la dynamique unitaire au sein de Benno Bok Yakaar
Nous avions attendu avec impatience l’installation du bureau de l’Assemblée nationale. Les supputations ont peuplé la place publique depuis les législatives du 1e juillet 2012 donnant lieu, à un moment donné, à des querelles de bas étages sur le choix du président de la 12e législature. Aujourd’hui, la raison a pris le dessus sur les passions et calculs politiques dérisoires. L’Assemblée a élu son Président, 126 députés sur les 150 ont voté pour l’élire. Un score honorifique et magnifique. Ils ont élu ses vices président, les secrétaires élus et questeurs. Nous saluons la dynamique unitaire au sein de Benno Bok Yakaar et espérons qu’elle va se poursuivre avec comme unique objectif la satisfaction des attentes des populations.
Nous souhaitons que les commissions soient installées dans la même sérénité pour rendre efficace leurs travaux au grand bonheur du peuple sénégalais. La première leçon à tirer de cette situation est que nous avons un peuple très avancé sur le règlement des questions d’ordre politique. Il faut prier pour qu’il en soit ainsi dans la résolution des difficultés quotidiennes auxquelles les populations sont confrontées.
L’attelage gouvernemental actuel et la configuration de la douzième législature donnent des raisons d’espérer des ruptures fondamentales dans la marche de notre République. Nous avons un gouvernement arc-en-ciel, une Assemblée nationale arc-en-ciel avec une forte coalition écharpe-de-Vénus appelée Benno Bok Yakaar composée de sensibilités, d’expériences et d’expertises diverses. Cela nous réconforte dans notre quête d’équilibre entre les institutions qui gèrent notre pays. Nous ne pouvons pas imaginer un seul instant une reconduction des mêmes erreurs et errements vécus jusqu’ici avec ces députés actuels, autrement, notre pays serait à plaindre pitoyablement. La majeure partie de ces actuels députés est loin d’être dans le culte du béni-oui-oui. Du moins c’est ce que nous pensons profondément.
Aucune entité ne voudra être le maillon faible de la chaîne de rupture tant espérée. Ces mêmes observations sont faites sur les différentes composantes de l’exécutif. Et la première à trahir égoïstement cette unité dans la diversité en assumera les conséquences. Idem si la chaîne venait à trahir l’espoir du peuple. Maintenant, l’heure est au travail. Moustapha Niasse a bien le profil de l’emploi et l’écrasante majorité des députés élus, pouvoir comme opposition, bénéficie de préjugés favorables en tant que législateur. Nous souhaiterions qu’ils aient, en plus du profil, la posture du député du peuple afin de nous éviter, dans l’avenir, un 23 juin bis.
Le caractère civile, religieux, culturel, économique, social et politique de leur mission leur impose une obligation de rendre compte d’où la nécessité d’instaurer une démarche qui allie participation et inclusion des populations à la préparation de certaines prises de décisions. Le député ne doit plus être au service d’un élu comme lui mais à celui du peuple et de façon exclusive. Il doit donc éviter d’être un illustre inconnu au niveau de la base, au niveau des masses populaires. Il doit être exemplaire au plan de l’éthique et de la morale et bien disposé à écouter les problèmes de ses mandataires. Les frais de missions, les diverses indemnités, les passeports diplomatiques, les salaires, les voitures, les bons d’essences et crédits de téléphone etc. ne doivent pas l’éblouir au point de lui faire oublier ses obligations régaliennes.
Malgré nos préjugés favorables motivés par la dimension d’homme d’Etat et de consensus irréfutable du président Moustapha Niasse et la qualité humaine et intellectuelle de plusieurs membres de cette 12e législature, il est évident que les citoyens devront redoubler de vigilance pour veiller sur leurs promesses de consacrer les ruptures idoines afin que l’hémicycle puisse retrouver sa véritable personnalité et accompagner le développement de notre pays dans la transparence et le respect de l’orthodoxie républicaine.
Nous les attendons sur le retour effectif du mandat de son président à cinq ans. Cette loi Sada Ndiaye modifiant l'article 62 de la Constitution et l'alinéa 1 de l'article 15 du Règlement intérieur de l'Assemblée nationale est à bannir de cette institution. Avec cette loi, «L'Assemblée nationale peut mettre fin aux fonctions du Président ou d'un membre du bureau par l'adoption d'une résolution à la majorité absolue. Ladite résolution est présentée par trente-huit (38) députés au moins». L’actuel président en avait injustement subi les conséquences. Elle rend instable l’Assemblée en ce sens qu’elle fragilise injustement la stabilité de son président.
Nous les attendons sur les corrections à faire pour que le président de l’Assemblée nationale retrouve sa place de deuxième personnalité de l’Etat dans l’ordre protocolaire que le régime précédent avait bouleversé sciemment pour régler des préoccupations machiavéliques, injustes et antirépublicaines. Un Sénat dont la majorité des membres est nommée par le président de la république ne devrait, en aucun cas, avoir la préséance sur une Assemblée élue totalement par le peuple. C’est une hérésie que nous avions décriée en son temps. Nous pensons que les actuels pensionnaires de l’hémicycle veilleront à corriger cette monstruosité au plus vite. Cela renforce l’image du Sénégal à l’étranger au plan démocratique et participe de la stabilité de nos institutions et en premier lieu de celle incarnée par monsieur Macky Sall : Président de la république.
Nous demandons aux élus de veiller sur les mécanismes à mettre en œuvre dare-dare pour la suppression du poste inutile et dangereux de vice président de la république créé par le défunt régime. Ce toilettage institutionnel est d’une extrême urgence pour éviter dans l’avenir toute confusion au sommet de l’Etat.
En vous souhaitant plein succès, monsieur le président de l’Assemblé nationale!
Tafsir Ndické DIEYE
Auteur de polars et de poésie
Directeur administratif du cabinet Thorinius Consulting
Membre du Pôle programme de Macky2012
Mail : ndickedieye@yahoo.fr

Mardi 31 Juillet 2012
Tafsir Ndické DIEYE




1.Posté par Katy le 31/07/2012 17:55
Bonne analyse, très pertinent article!

2.Posté par Manga le 31/07/2012 19:48
le président Moustapha Niass mérite le perchoir,il a une grande expérience,n’aura pas besoin de l'argent du contribuable et certainement embellira et améliorera les conditions des travailleurs de l'assemblée nationale,c'est un homme généreux,d'honneur.Sa plus belle victoire diplomatique a été de ramener la paix au Congo durant son mandat aux nations unies en Afrique centrale avec les accords de Sun City.C'est la défaite de Abdoulaye Wade qui depuis Tanger instrumentaliser ses larbins pour faire échouer la candidature de NIASS,ils on tenté de corrompre des députés,mais en vain...Je salue le député Moustapha Cissé Lo un grand combattant,expulsé injustement de l'assemblée,il est revenu et cerise sur le gâteau vice président. Je ne connais aucun des 2 Moustapha et je ne milite dans aucun parti politique



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