Mes premières actions dans l’espace public datent de 1977. La construction citoyenne, le don de soi, qui doivent guider les profondes mutations de notre société, transcendent les dynamiques et les logiques partisanes.
C’est pourquoi j’ai essayé de me battre dans la société civile pour des questions que je juge très importantes : l’accès à l’eau potable, les droits de la femme, la lutte contre le système des castes, la promotion du Set Settal, l’Initiative dite du 5 mars pour la transparence dans les élections, la dépolitisation des collectivités locales, le Mouvement citoyen, etc. Hormis la parenthèse d’un engagement d’une année auprès du regretté Professeur Cheickh Anta Diop, dans le Rassemblement national démocratique (RND), j’ai dédié l’essentiel de mes activités à la société civile.
Mais aujourd’hui, le devoir m’appelle ! Car le Sénégal se trouve à la croisée des chemins, comme tout le monde le sait. C’est pourquoi j’ai décidé de me déterminer clairement face aux enjeux cruciaux d’une élection présidentielle très importante dans la trajectoire de notre pays.
La fragmentation des élites autour d’intérêts particuliers, la personnalisation excessive et sans précédent du pouvoir, le gaspillage des ressources nationales ainsi qu’une corruption de grande envergure menacent la république. Les fondements des acquis démocratiques sont ébranlés par un accaparement des ressources de ce pays par une oligarchie aveuglée par la logique de la jouissance et la thésaurisation.
Le Sénégalais demeure le grand oublié de ces dernières années. Les inégalités de toutes sortes se sont nettement accentuées. Le système éducatif est à genoux. Notre pays est toujours à la recherche d’un nouvel ordre moral.
Seule la mobilisation des énergies vers un seul objectif, le développement, pourra sauver ce pays.
Avec les Assises nationales, a été créé un socle solide sur lequel doivent reposer les grands axes du changement. Même si elles ont constitué un moment exceptionnel dans la marche de notre nation, les Assises nationales ne pourront servir que si les conditions d’application de leurs recommandations essentielles sont réunies : faire accéder au pouvoir une équipe acquise à leurs conclusions. Cependant, il faut l’admettre, les conclusions de ces Assises n’ont pas été transformées en un instrument de conquête du pouvoir.
En participant au lancement de Benno Alternative 2012, nous avons tenté de créer les conditions d’une jonction de toutes les forces qui se sont investies, de manière déterminée mais généreuse, dans les Assises nationales. Mais la conquête du pouvoir s’accommode difficilement d’utopie et d’idéalisme. Pourtant, il en faut si nous voulons bâtir notre pays qui ne dispose pas d’énormes ressources économiques.
Aujourd’hui, la question centrale n’est pas uniquement de mettre fin à ce qu’il est convenu d’appeler le ‟système Wade” qui a démoli ce pays. Il est aussi question de créer les synergies nécessaires pour l’application des conclusions des Assises nationales ; ce qui constituera une avancée significative dans la construction d’un nouveau Sénégal.
La cassure déplorable de Benno Siggil Sénégal ne doit pas faire penser que tout est perdu. Nous devons garder espoir car rien n’est perdu. Il nous faut simplement repenser et redéfinir la stratégie, dans l’espoir que le peuple des Assises nationales finira par se retrouver.
Dans le contexte actuel, le meilleur candidat pour l’unité et le rassemblement reste, de mon point de vue, Moustapha Niasse. Homme d’expérience et de conviction, ouvert au dialogue, Moustapha Niasse pourra assurer la transition réussie dont notre pays a tant besoin. Cette transition demeure un impératif pour la restructuration de l’espace public, la remobilisation des populations, la réduction nécessaire du train de vie de l’Etat.
Son implication sans réserve dans les travaux des Assises nationales constitue la meilleure garantie quant à l’application de leurs conclusions. Moustapha Niasse peut être le pont entre les générations qui ont pris part aux Assises nationales et tous les autres qui aspirent à la gestion des affaires publiques. Il pourra en particulier redonner espoir aux populations, notamment aux jeunes
L’après Wade va être difficile à gérer. Seul un président d’un mandat pourra aider à l’assainissement nécessaire et urgent des finances publiques, la refondation de l’Etat, le respect par tous de l’Etat de droit, la promotion d’un nouvel ordre moral dont notre société a tant besoin, comme elle l’avait exprimé en mars 2000.
Au sein de la large panoplie de candidats, Moustapha Niasse est le mieux placé pour assurer cette transition pacifique et ordonnée vers un Sénégal plus prospère, plus démocratique et plus juste. C’est pourquoi, je m’engage fermement et clairement à ses côtés, avec les membres de la gauche historique et avec Benno Siggil Sénégal, pour créer les conditions de la rectification de l’Alternance intervenue en 2000 mais aussi pour assurer une application sans réserve des conclusions des Assises nationales.
Vive le Sénégal !
Pour une démocratie véritable !
Pour une transition politique réussie vers un système amélioré !
Pour la recomposition politique, une exigence de modernité !
Avec un candidat de l’Unité et du rassemblement : Moustapha Niasse !
Penda Mbow
Initiative Dafa Doy
Présidente du Mouvement citoyen
C’est pourquoi j’ai essayé de me battre dans la société civile pour des questions que je juge très importantes : l’accès à l’eau potable, les droits de la femme, la lutte contre le système des castes, la promotion du Set Settal, l’Initiative dite du 5 mars pour la transparence dans les élections, la dépolitisation des collectivités locales, le Mouvement citoyen, etc. Hormis la parenthèse d’un engagement d’une année auprès du regretté Professeur Cheickh Anta Diop, dans le Rassemblement national démocratique (RND), j’ai dédié l’essentiel de mes activités à la société civile.
Mais aujourd’hui, le devoir m’appelle ! Car le Sénégal se trouve à la croisée des chemins, comme tout le monde le sait. C’est pourquoi j’ai décidé de me déterminer clairement face aux enjeux cruciaux d’une élection présidentielle très importante dans la trajectoire de notre pays.
La fragmentation des élites autour d’intérêts particuliers, la personnalisation excessive et sans précédent du pouvoir, le gaspillage des ressources nationales ainsi qu’une corruption de grande envergure menacent la république. Les fondements des acquis démocratiques sont ébranlés par un accaparement des ressources de ce pays par une oligarchie aveuglée par la logique de la jouissance et la thésaurisation.
Le Sénégalais demeure le grand oublié de ces dernières années. Les inégalités de toutes sortes se sont nettement accentuées. Le système éducatif est à genoux. Notre pays est toujours à la recherche d’un nouvel ordre moral.
Seule la mobilisation des énergies vers un seul objectif, le développement, pourra sauver ce pays.
Avec les Assises nationales, a été créé un socle solide sur lequel doivent reposer les grands axes du changement. Même si elles ont constitué un moment exceptionnel dans la marche de notre nation, les Assises nationales ne pourront servir que si les conditions d’application de leurs recommandations essentielles sont réunies : faire accéder au pouvoir une équipe acquise à leurs conclusions. Cependant, il faut l’admettre, les conclusions de ces Assises n’ont pas été transformées en un instrument de conquête du pouvoir.
En participant au lancement de Benno Alternative 2012, nous avons tenté de créer les conditions d’une jonction de toutes les forces qui se sont investies, de manière déterminée mais généreuse, dans les Assises nationales. Mais la conquête du pouvoir s’accommode difficilement d’utopie et d’idéalisme. Pourtant, il en faut si nous voulons bâtir notre pays qui ne dispose pas d’énormes ressources économiques.
Aujourd’hui, la question centrale n’est pas uniquement de mettre fin à ce qu’il est convenu d’appeler le ‟système Wade” qui a démoli ce pays. Il est aussi question de créer les synergies nécessaires pour l’application des conclusions des Assises nationales ; ce qui constituera une avancée significative dans la construction d’un nouveau Sénégal.
La cassure déplorable de Benno Siggil Sénégal ne doit pas faire penser que tout est perdu. Nous devons garder espoir car rien n’est perdu. Il nous faut simplement repenser et redéfinir la stratégie, dans l’espoir que le peuple des Assises nationales finira par se retrouver.
Dans le contexte actuel, le meilleur candidat pour l’unité et le rassemblement reste, de mon point de vue, Moustapha Niasse. Homme d’expérience et de conviction, ouvert au dialogue, Moustapha Niasse pourra assurer la transition réussie dont notre pays a tant besoin. Cette transition demeure un impératif pour la restructuration de l’espace public, la remobilisation des populations, la réduction nécessaire du train de vie de l’Etat.
Son implication sans réserve dans les travaux des Assises nationales constitue la meilleure garantie quant à l’application de leurs conclusions. Moustapha Niasse peut être le pont entre les générations qui ont pris part aux Assises nationales et tous les autres qui aspirent à la gestion des affaires publiques. Il pourra en particulier redonner espoir aux populations, notamment aux jeunes
L’après Wade va être difficile à gérer. Seul un président d’un mandat pourra aider à l’assainissement nécessaire et urgent des finances publiques, la refondation de l’Etat, le respect par tous de l’Etat de droit, la promotion d’un nouvel ordre moral dont notre société a tant besoin, comme elle l’avait exprimé en mars 2000.
Au sein de la large panoplie de candidats, Moustapha Niasse est le mieux placé pour assurer cette transition pacifique et ordonnée vers un Sénégal plus prospère, plus démocratique et plus juste. C’est pourquoi, je m’engage fermement et clairement à ses côtés, avec les membres de la gauche historique et avec Benno Siggil Sénégal, pour créer les conditions de la rectification de l’Alternance intervenue en 2000 mais aussi pour assurer une application sans réserve des conclusions des Assises nationales.
Vive le Sénégal !
Pour une démocratie véritable !
Pour une transition politique réussie vers un système amélioré !
Pour la recomposition politique, une exigence de modernité !
Avec un candidat de l’Unité et du rassemblement : Moustapha Niasse !
Penda Mbow
Initiative Dafa Doy
Présidente du Mouvement citoyen
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