L'école sénégalaise ne mérite pas cela, les parents ne méritent pas cela, les étudiants ne méritent pas cela, les forces de l'ordre ne méritent pas cela, notre peuple ne mérite cela, notre pays ne mérite pas cela...
J’ai l’âme meurtrie par l’excès de violence, la violence de l’excès, la démesure de l’excès et l’arrogance de l’excès.
Fallou était certainement l'espoir d'une maman, d'un papa... qui malheureusement ne reverront plus leur fils...
Il faut bien le dire très clairement, les tristes événements de ce jour sont simplement inadmissibles et inacceptables. Et nous devons tous dire : Plus jamais ça... Surtout après la mort de Mamadou Diop, je pensais que le 1er à dire plus jamais cela serait le Président Macky Sall.
Nous ne devons plus accepter que notre jeunesse et nos forces de l'ordre soient dans une situation de confrontation. Que les politiques arrêtent de politiser les forces de l’ordre. On les éloigne de leur mission. Je suis certain de leur dégoût pour ce mode de gouvernance politique. Nous avons besoins de tous les fils de ce pays pour bâtir un Sénégal nouveau...
Toute organisation est fondée sur un contrat avec ses membres, qui définit un certain nombre de droits et de devoirs. Malheureusement dans le cas des espaces universitaires, il semble que les termes du contrat social soient constamment violés; il s’agit cette fois-ci encore de violation de la franchise universitaire par la présence de l’armée ou de la police dans leur espace. L’étudiant voit ainsi ses devoirs augmenter à travers l’empilement des lois et des nouveaux règlements, et sa place dans la communauté diminuer. Naturellement tout cela ébranle fortement sa confiance dans la capacité du gouvernement à lui assurer des droits et des prestations aujourdhui mais surtout dans le futur. Il est normal qu’il soit angoissé. Il faut le comprendre et l’influencer positivement avec sérénité et lucidité.
Or ce régime a une passion du commandement avec une logique simpliste et une arrogance d’avoir réponse à tout et de penser que dans un monde de plus en plus complexe un petit groupe de gens « brillants » mais forcément dépassés peut, après consultation de ce que Raymond Barre appelait le microcosme, imposer de nouvelles règles et rendre de plus en plus illisibles et inefficaces des usines à gaz de lois et règlements pléthoriques.
A la place du commandement, il faut moins diriger et davantage encadrer, se concentrer sur les conditions du succès de l’école plus que sur son contrôle.
Malheureusement au moment où les débats devraient porter sur « quelle école du futur » nous en sommes à un débat sur le retard de paiement des bourses et avec mort d'homme dans des confrontations entre forces de l'ordre et étudiants.
Mes chers compatriotes nous devons rester debout pour remettre notre pays sur le chemin de l'unité, de la tolérance, de l'entraide mais aussi et surtout du développement durable... Je continue de suivre les tristes événements avec mes équipes qui me font le point et je vous reviendrai très bientôt avec des propositions concrètes pour rendre l'école sénégalaise performante.
Prions tous pour le repos de l'âme de notre cher fils Fallou, toutes nos pensées vont vers ses parents, ses amis, qu'Allah SWT leur donne la force de subir cette épreuve dans la dignité.
Qu'Allah swt veille sur ce beau pays !"
Je lance un appel au calme. Je m’incline encore pieusement sur la dépouille mortelle de Fallou et regrette cette violence inutile. Je regrette que les maisons du ministre Mary Teuw et du recteur soient incendiées.
Fi ammanilah
J’ai l’âme meurtrie par l’excès de violence, la violence de l’excès, la démesure de l’excès et l’arrogance de l’excès.
Fallou était certainement l'espoir d'une maman, d'un papa... qui malheureusement ne reverront plus leur fils...
Il faut bien le dire très clairement, les tristes événements de ce jour sont simplement inadmissibles et inacceptables. Et nous devons tous dire : Plus jamais ça... Surtout après la mort de Mamadou Diop, je pensais que le 1er à dire plus jamais cela serait le Président Macky Sall.
Nous ne devons plus accepter que notre jeunesse et nos forces de l'ordre soient dans une situation de confrontation. Que les politiques arrêtent de politiser les forces de l’ordre. On les éloigne de leur mission. Je suis certain de leur dégoût pour ce mode de gouvernance politique. Nous avons besoins de tous les fils de ce pays pour bâtir un Sénégal nouveau...
Toute organisation est fondée sur un contrat avec ses membres, qui définit un certain nombre de droits et de devoirs. Malheureusement dans le cas des espaces universitaires, il semble que les termes du contrat social soient constamment violés; il s’agit cette fois-ci encore de violation de la franchise universitaire par la présence de l’armée ou de la police dans leur espace. L’étudiant voit ainsi ses devoirs augmenter à travers l’empilement des lois et des nouveaux règlements, et sa place dans la communauté diminuer. Naturellement tout cela ébranle fortement sa confiance dans la capacité du gouvernement à lui assurer des droits et des prestations aujourdhui mais surtout dans le futur. Il est normal qu’il soit angoissé. Il faut le comprendre et l’influencer positivement avec sérénité et lucidité.
Or ce régime a une passion du commandement avec une logique simpliste et une arrogance d’avoir réponse à tout et de penser que dans un monde de plus en plus complexe un petit groupe de gens « brillants » mais forcément dépassés peut, après consultation de ce que Raymond Barre appelait le microcosme, imposer de nouvelles règles et rendre de plus en plus illisibles et inefficaces des usines à gaz de lois et règlements pléthoriques.
A la place du commandement, il faut moins diriger et davantage encadrer, se concentrer sur les conditions du succès de l’école plus que sur son contrôle.
Malheureusement au moment où les débats devraient porter sur « quelle école du futur » nous en sommes à un débat sur le retard de paiement des bourses et avec mort d'homme dans des confrontations entre forces de l'ordre et étudiants.
Mes chers compatriotes nous devons rester debout pour remettre notre pays sur le chemin de l'unité, de la tolérance, de l'entraide mais aussi et surtout du développement durable... Je continue de suivre les tristes événements avec mes équipes qui me font le point et je vous reviendrai très bientôt avec des propositions concrètes pour rendre l'école sénégalaise performante.
Prions tous pour le repos de l'âme de notre cher fils Fallou, toutes nos pensées vont vers ses parents, ses amis, qu'Allah SWT leur donne la force de subir cette épreuve dans la dignité.
Qu'Allah swt veille sur ce beau pays !"
Je lance un appel au calme. Je m’incline encore pieusement sur la dépouille mortelle de Fallou et regrette cette violence inutile. Je regrette que les maisons du ministre Mary Teuw et du recteur soient incendiées.
Fi ammanilah
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