Une scène choquante s’est déroulée le 24 août dernier au sein de l’unité de réanimation du Service des maladies infectieuses et tropicales (Smit) de l’Hôpital Fann, où un médecin a été agressé par un accompagnant en furie après le décès d’un patient. Non content de cette attaque, l’agresseur a également détruit un moniteur médical, un appareil indispensable d’une valeur de 5 millions de francs CFA, plongeant l’unité dans une situation de crise.
Ce ressortissant ivoirien, confronté à la perte de son beau-père, a laissé éclater sa colère dans le Smit, s’attaquant non seulement au personnel médical, mais aussi au précieux équipement de soins intensifs qui mesure les signes vitaux des patients – fréquence cardiaque, saturation en oxygène, pression artérielle… Des appareils essentiels à la prise en charge des patients en situation critique. L’Observateur rapporte que, sur le moment, un arrangement avait été conclu entre la famille de l’agresseur et la direction de l’hôpital pour un remboursement des dommages. Pourtant, trois mois plus tard, aucun remboursement n’a été effectué.
Selon le Professeur Moussa Seydi, chef du Smit, « ce matériel est vital pour les patients qui viennent se soigner au Smit. Ce genre de comportement est inconcevable, imaginez qu’un Sénégalais agisse ainsi à l’étranger ! ». Furieux face aux promesses non tenues, le Professeur Seydi a décidé de porter l’affaire devant la police et d’informer le ministre de la Santé par courrier, dans l’espoir d’une intervention officielle.
Les détails de cette attaque sont accablants. L’agresseur a pénétré dans l’unité vers 16 heures, s’en est pris violemment au médecin en service, a renversé le chariot de soins, et détruit le moniteur avant de quitter l’hôpital sans être retenu. L’Observateur précise que la police, bien que présente sur les lieux après l’incident, n’a pu intervenir en raison de l’accord pris à l’amiable. Mais pour l’équipe soignante, l’incident reste un choc et souligne la précarité du personnel face à des violences injustifiées.
« Combien de familles sénégalaises perdent un proche chaque jour ? Jamais elles n’agressent les médecins ou détruisent les équipements », déplore un chirurgien de l’hôpital. Pour le personnel de l’hôpital Fann, cette agression est un signal alarmant sur la sécurité dans les services critiques.
Alors que le dossier est désormais entre les mains des autorités, le Pr Seydi espère que justice sera rendue et que des mesures seront prises pour renforcer la protection du personnel médical dans un contexte où ils font face, en première ligne, aux urgences les plus sensibles et délicates.
Ce ressortissant ivoirien, confronté à la perte de son beau-père, a laissé éclater sa colère dans le Smit, s’attaquant non seulement au personnel médical, mais aussi au précieux équipement de soins intensifs qui mesure les signes vitaux des patients – fréquence cardiaque, saturation en oxygène, pression artérielle… Des appareils essentiels à la prise en charge des patients en situation critique. L’Observateur rapporte que, sur le moment, un arrangement avait été conclu entre la famille de l’agresseur et la direction de l’hôpital pour un remboursement des dommages. Pourtant, trois mois plus tard, aucun remboursement n’a été effectué.
Selon le Professeur Moussa Seydi, chef du Smit, « ce matériel est vital pour les patients qui viennent se soigner au Smit. Ce genre de comportement est inconcevable, imaginez qu’un Sénégalais agisse ainsi à l’étranger ! ». Furieux face aux promesses non tenues, le Professeur Seydi a décidé de porter l’affaire devant la police et d’informer le ministre de la Santé par courrier, dans l’espoir d’une intervention officielle.
Les détails de cette attaque sont accablants. L’agresseur a pénétré dans l’unité vers 16 heures, s’en est pris violemment au médecin en service, a renversé le chariot de soins, et détruit le moniteur avant de quitter l’hôpital sans être retenu. L’Observateur précise que la police, bien que présente sur les lieux après l’incident, n’a pu intervenir en raison de l’accord pris à l’amiable. Mais pour l’équipe soignante, l’incident reste un choc et souligne la précarité du personnel face à des violences injustifiées.
« Combien de familles sénégalaises perdent un proche chaque jour ? Jamais elles n’agressent les médecins ou détruisent les équipements », déplore un chirurgien de l’hôpital. Pour le personnel de l’hôpital Fann, cette agression est un signal alarmant sur la sécurité dans les services critiques.
Alors que le dossier est désormais entre les mains des autorités, le Pr Seydi espère que justice sera rendue et que des mesures seront prises pour renforcer la protection du personnel médical dans un contexte où ils font face, en première ligne, aux urgences les plus sensibles et délicates.
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