Action pour les Droits Humains et l’Amitié (ADHA) exprime sa profonde tristesse et indignation face à une nouvelle tragédie de la migration irrégulière.
En effet, une embarcation partie de Niodior, au Sénégal, transportant près de 150 personnes, a dérivé dans l’indifférence des autorités, malgré plusieurs appels à l’aide.
À ce jour, le bilan s’élève à trois morts, près de 22 disparus et 28 autres ayant péri en mer après plusieurs jours sans secours.
D’après des témoins, ce drame se serait déroulé sous les yeux des autorités de trois pays, pourtant habilitées à intervenir. Finalement parvenue à Nouakchott le 31 octobre, cette pirogue a laissé des survivants dans un état de santé critique, marqués par un traumatisme profond.
Ce silence institutionnel a transformé un espoir de vie en un parcours de mort.
Dans un contexte où les politiciens sénégalais sont absorbés par les échéances électorales, Action pour les Droits Humains et l’Amitié déplore que la question de la migration et du sort de la jeunesse soit négligée.
Ce drame n’est pas isolé, malgré les financements, la surveillance accrue des côtes et la présence de FRONTEX, les vagues de départs augmentent.
Entre le 1er janvier et le 15 octobre 2024, 42 889 migrants ont débarqué aux îles Canaries, un chiffre alarmant du gouvernement espagnol, comparé aux 35 812 recensés en 2023 à cette même période.
ADHA appelle à des actions urgentes :
1. Engagement des autorités sénégalaises : Adopter des stratégies de prévention efficaces et améliorer les conditions locales pour dissuader ces départs désespérés.
2. Passage à l’action des pouvoirs publics : Les promesses ne suffisent plus. Il est temps de mettre en œuvre des politiques publiques concrètes et ambitieuses pour offrir à notre jeunesse des alternatives réelles.
3. Réforme du système éducatif : Adapter les programmes aux besoins actuels du marché de l’emploi, en favorisant l’enseignement technique, professionnel et les compétences entrepreneuriales.
ADHA rappelle que chaque vie perdue en mer est un échec collectif.
Il est impératif que les gouvernements mettent la dignité humaine au cœur de leurs priorités et prennent des mesures concrètes pour éviter que de telles tragédies se reproduisent.
Fait à Dakar, le 01 novembre 2024
En effet, une embarcation partie de Niodior, au Sénégal, transportant près de 150 personnes, a dérivé dans l’indifférence des autorités, malgré plusieurs appels à l’aide.
À ce jour, le bilan s’élève à trois morts, près de 22 disparus et 28 autres ayant péri en mer après plusieurs jours sans secours.
D’après des témoins, ce drame se serait déroulé sous les yeux des autorités de trois pays, pourtant habilitées à intervenir. Finalement parvenue à Nouakchott le 31 octobre, cette pirogue a laissé des survivants dans un état de santé critique, marqués par un traumatisme profond.
Ce silence institutionnel a transformé un espoir de vie en un parcours de mort.
Dans un contexte où les politiciens sénégalais sont absorbés par les échéances électorales, Action pour les Droits Humains et l’Amitié déplore que la question de la migration et du sort de la jeunesse soit négligée.
Ce drame n’est pas isolé, malgré les financements, la surveillance accrue des côtes et la présence de FRONTEX, les vagues de départs augmentent.
Entre le 1er janvier et le 15 octobre 2024, 42 889 migrants ont débarqué aux îles Canaries, un chiffre alarmant du gouvernement espagnol, comparé aux 35 812 recensés en 2023 à cette même période.
ADHA appelle à des actions urgentes :
1. Engagement des autorités sénégalaises : Adopter des stratégies de prévention efficaces et améliorer les conditions locales pour dissuader ces départs désespérés.
2. Passage à l’action des pouvoirs publics : Les promesses ne suffisent plus. Il est temps de mettre en œuvre des politiques publiques concrètes et ambitieuses pour offrir à notre jeunesse des alternatives réelles.
3. Réforme du système éducatif : Adapter les programmes aux besoins actuels du marché de l’emploi, en favorisant l’enseignement technique, professionnel et les compétences entrepreneuriales.
ADHA rappelle que chaque vie perdue en mer est un échec collectif.
Il est impératif que les gouvernements mettent la dignité humaine au cœur de leurs priorités et prennent des mesures concrètes pour éviter que de telles tragédies se reproduisent.
Fait à Dakar, le 01 novembre 2024
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