Gloire à Allah (SWT) qui dès qu’IL a décidé de notre existence fit d’abord jaillir de son infinie Lumière la lumière de la création qu’est Mouhammad (PSL). Paix et Salut sur Mouhammad qui, à lui seul, constitue l’argument de toute la création et dont la non existence rendrait notre existence impossible. Par Sa Sublime Volonté, Allah (SWT) n’a pu tolérer l’existence de la race de pêcheurs que sont les hommes, que par l’intermédiaire du Modèle, chef-d’œuvre humain qu’est le prophète Mouhammad (PSL). Quel est l’enseignant qui ne serait pas clément pour toute une classe du fait de l’exemplarité d’un de ses élèves qui lui donne entière satisfaction sur le plan comportemental ? Quel est le père de famille qui ne se consolerait pas du comportement exemplaire d’un seul de ses enfants même si tous les autres enfants ont un comportement déviant ? Cela rappelle l’histoire du prophète Jacob (Yankhoba) qui a pardonné à ses autres fils le forfait qu’ils avaient commis sur son fils prodige qu’est Joseph (Youssouf).
L’homme est un vicaire sur terre qui a la tâche d’incarner le bien après qu’Ibliss (Satan) a critiqué Allah (SWT) d’avoir créé ce potentiel malfaiteur qu’est l’homme. Le mal n’existe donc pas, n’étant que l’absence d’obéissance à Allah (SWT). C’est à l’image de l’obscurité qui n’est rien d’autre que l’absence de Lumière. Ibliss est un opportunisme qui profite de l’infidélité des hommes vis-à-vis d’Allah (SWT) qui s’en retrouvent désorientés et ainsi malmenés vers le mal.
L’institution fondamentale qui régit le lien entre le créateur Allah (SWT) et l’homme est la liberté de pensée qu’il lui a accordée en le responsabilisant sur les actes qu’il pose en tant que vicaire sur terre. Allah (SWT) a pourtant même accepté le débat en respectant pour Ibliss, qui était du nombre des Djinns, sa liberté de ne pas se prosterner devant Adam. Le Coran révèle : « lorsque Ton Seigneur confia aux Anges : « ‘Je vais établir sur la terre un vicaire "Khalifa". Ils dirent "Vas-Tu y désigner un qui y mettra le désordre et répandra le sang, quand nous sommes là à Te sanctifier et à Te glorifier ?". IL dit : "En vérité, Je sais ce que vous ne savez pas !’ » (2 :30). Les deux camps se sont ainsi constitués, celui de Ibliss et celui des gens de bien ayant répondu favorablement à l’appel des prophètes. Les difficultés et instabilités dans le monde actuel ne tiennent que sur la confrontation entre les forces matérialistes (Infinie lumière du néant) et les forces spirituelles de soumission à Allah (SWT) et d’obéissance à ses messagers.
Le Coran a été claire sur l’existence de deux voies sur lesquels Allah (SWT) guide les hommes et les Djinns suivant leurs propres aspirations : « Nous l´avons guidé (l’homme) dans le chemin, - qu´il soit reconnaissant ou ingrat » (76 :3). D’un côté, l’ingratitude est jaugée à l’aune du degré de non -respect du pacte d’allégeance, d’adoration et de soumission que les âmes ont conclu avec leur créateur lors de leur création. La naissance sous forme humaine se fait dans l’oubli de ce pacte que seul le rapprochement à Allah (SWT) par la soumission et l’adoration peut permettre de surmonter par le développement de ce que l’on appelle Al Fitra. C’est ce qui fonde l’origine du mot homme en arabe, Al Insaa, qui signifie celui qui a oublié. D’un autre côté, la reconnaissance à Allah passe par les actes d’adoration et de soumission qui, eux seuls, peuvent permettre d’atteindre la Lumière (ou la vérité) : « Et craignez Allah. Alors Allah vous enseigne et Allah est Omniscient » (2 : 282). Cette quête du savoir par la soumission et l’adoration est opposée à la voie initiatique qui opère par la gnose et la recherche d’une conscience d’altérité où la soumission à une religion est théoriquement exclue. Cette conscience d’altérité permet d’envisager une existence propre alors que celle-ci n’est en réalité que ce qu’Allah (SWT) accorde suivant le niveau d’humilité et d’écrasement de l’égo par l’homme.
Dans la philosophie des religions, il est souvent mis en dualité les approches gnostiques ou initiatiques et les approches spirituelles. La gnose en tant que telle ne se donne pas de limites dans la réflexion et dans la quête du savoir suivant le slogan de la raison au-dessus de la foi. La science n’est tout de même pas exclue des religions révélées, notamment dans l’Islam où sa recherche est un des piliers de la foi et de l’adoration d’Allah (SWT). Ibn Rush a souligné : « Osez la science par ce que Dieu n’a rien à craindre ». Il n’y a que deux possibilités, soit la science prouve, conforte et corrobore ce qui a été révélé par les prophètes, soit elle ne peut être source que de découverte bien inférieure au Savoir parfait, infini et immuable d’Allah (SWT), dont seule une partie a été révélée par les prophètes. Comme l’ont d’ailleurs rétorqué plusieurs autres philosophes, la science ne peut représenter une preuve puisqu’elle est provisoire et que d’autres sciences peuvent venir supplanter chaque état de la science actuelle. Ce qui n’est pas le cas du Coran qui contient des vérités immuables, constantes et indémontables depuis plus de 1400 ans. Le Coran a mentionné que : « la plupart d´entre eux ne suivent que conjecture. Mais, la conjecture ne sert à rien contre la vérité ! Allah sait parfaitement ce qu´ils font » (10 :36).
Il est impossible de savoir au-delà du niveau de savoir accordé par Allah (SWT), qui n’a d’ailleurs accordé à l’homme que peu de savoir : « Gloire à Toi ! Nous n´avons de savoir que ce que Tu nous as appris. Certes c´est Toi l´Omniscient, le Sage » (2 : 32). « Et ils t´interrogent au sujet de l´âme, - Dis : ‘l´âme relève de l´Ordre de mon Seigneur’. Et on ne vous a donné que peu de connaissance » (17 : 85). Aucune conjecture ou réflexion ne peuvent mener à la conscience parfaite en dehors de la récompense escomptée de l’adoration et de la soumission à Allah (SWT). Islam signifie étymologiquement Soumission. Le Coran n’ayant rien omis des œuvres d’Allah (SWT) comme le relate le verset 38 de la sourate 6, il est donc clair qu’il contient une multitude de versets que l’homme ne peut interpréter puisqu’étant doté d’un niveau de connaissances limité. L’Islam propose ainsi un modèle de croyance qui intime à l’homme une posture de confiance et de certitude vis-à-vis de ce que Mouhammad (PSL) a révélé. Cette certitude émane de la force d’argumentaire accompagnée de preuves tangibles de suprématie spirituelle de l’œuvre de Mouhammad (PSL) reconnues par plusieurs penseurs non musulmans comme Lamartine, Lafayette, Anne Besant, Mahatma Gandhi ou encore Victor Hugo.
Le prophète Mouhammad (PSL) a été à la fois un leader politique et spirituel ayant exercé en même temps ces deux pouvoirs en Arabie. Il a ainsi fondé une religion et un Etat gouverné dans la justice, la mesure, l’équilibre et l’équité sociale. Son action complète et confirme les valeurs théorisées par d’autres prophètes sur les exigences de l’adoration de Dieu, du management des affaires et des hommes, et du respect des équilibres et de la mesure dans le corps humain, dans l’environnement et dans les relations humaines et sociales. L’inspiration des modèles de société sur ces valeurs prophétiques auraient pu permettre de résoudre et de prévenir les crises multiformes actuelles (politiques, économiques, sociales, etc.) que connait l’humanité. Ce n’est pas un hasard que le Prophète Mouhammad (PSL) ait eu le métier de commerçant. C’est à la dimension des nœuds des problèmes de l’humanité que son modèle doit permettre de résoudre. Le très mauvais paradigme commercial du capitalisme dans tous les secteurs fonde les malheurs socio-politico-économiques de la planète. Le prophète Mouhammad (PSL) a ainsi été le plus grand théoricien des optima socio-politico-économiques. A sa suite, son vaillant Khalife Oumar Ibn Al Khatab (RTA) a institué un excellent système d’assistance sociale par la mise en œuvre rigoureuse du système de la Zakat suivant la logique qu’une partie des surplus des croyants doit servir à assister les plus pauvres et les retraités ayant déjà consacré leur force à la collectivité.
Le monde est actuellement alors celui de tous les excès, ce qui fait état de problèmes de pauvreté, de stabilité, d’environnement et d’avenir. Socrate avait dit il y a plus de 2000 ans que : « Le secret du bonheur, voyez-vous, n’est pas trouvé dans la recherche du plus, mais en développant la capacité de jouir de moins ». L’Etat de l’économie mondiale montre qu’Allah (SWT) a parfaitement tenu promesse en donnant à l’humanité plus que sa subsistance. Le produit mondial brut représente 80 000 milliards US dollars actuellement dont 24% d’épargne mondiale selon les statistiques, soit près de 20 000 milliards US dollars d’épargne annuelle dans le monde. L’application des 25 pour 1000 du principe de solidarité islamique de la Zakat pourrait générer près de 500 milliards US dollars par année, bien au-delà des 30 milliards US dollars recherchés par le FAO et les autres Organisations humanitaires pour éradiquer la faim et la pauvreté dans le monde. Dans chaque pays, la croissance économique est vantée par les gouvernements sans incidences sur le niveau de pauvreté. C’est finalement la nature humaine, dans son égoïsme et son indifférence, qui est interpellée, et dans ce cas, ce n’est pas le stock d’argent qui compte mais la propension de chacun à partager et à s’armer des valeurs spirituelles comme l’a théorisé, pratiqué et légué le sceau et le dernier des prophètes Mouhammad (PSL).
En derniers mots, il faut reconnaitre que, autant il est permis d’oser la science sur Dieu comme l’a bien commenté le penseur Ibn Rush, autant il est inutile d’oser la science avec Mouhammad (PSL) une fois qu’on accepté de se soumettre à son message transcrit dans le Coran, aussi bien sur ce que nous en avons compris que sur ce que nous n’en avons pas compris. Et Mouhammad (PSL) avait bien averti : « Adorez Dieu comme vous me voyez L’adorer ». Cela suffit donc au musulman pour éviter de poser des débats insensés et dépassés comme celui sur les lieux saints ou sur le peuple d’Israël qui sont déjà tranchés dans le Coran et dans la tradition du prophète Mouhammad (PSL). Pour qui croient au Coran, ces trois versets du Coran suivants montrent que Mouhammad (PSL) a triomphé. Au nom de sa mission de sauvetage de l’humanité, la participation à l’exégèse de son message suffit comme combat et débat au vrai musulman.
- « Vous êtes la meilleure communauté qu´on ait fait surgir pour les hommes » (3 : 110).
- « En vérité Nous t´avons accordé une victoire éclatante » (48 :1).
- « J´ai parachevé pour vous votre religion, et accompli sur vous Mon bienfait. Et J´agrée l´Islam comme religion pour vous » (5 : 3).
Paix et Salut sur cette Antimatière par excellence dépêchée auprès de la matière.
Bonne Fête d’Aid El Fitr à toute la Oumma islamique.
Dr Elhadji Mounirou NDIAYE, économiste
(elhadjimounirou@gmail.com)
L’homme est un vicaire sur terre qui a la tâche d’incarner le bien après qu’Ibliss (Satan) a critiqué Allah (SWT) d’avoir créé ce potentiel malfaiteur qu’est l’homme. Le mal n’existe donc pas, n’étant que l’absence d’obéissance à Allah (SWT). C’est à l’image de l’obscurité qui n’est rien d’autre que l’absence de Lumière. Ibliss est un opportunisme qui profite de l’infidélité des hommes vis-à-vis d’Allah (SWT) qui s’en retrouvent désorientés et ainsi malmenés vers le mal.
L’institution fondamentale qui régit le lien entre le créateur Allah (SWT) et l’homme est la liberté de pensée qu’il lui a accordée en le responsabilisant sur les actes qu’il pose en tant que vicaire sur terre. Allah (SWT) a pourtant même accepté le débat en respectant pour Ibliss, qui était du nombre des Djinns, sa liberté de ne pas se prosterner devant Adam. Le Coran révèle : « lorsque Ton Seigneur confia aux Anges : « ‘Je vais établir sur la terre un vicaire "Khalifa". Ils dirent "Vas-Tu y désigner un qui y mettra le désordre et répandra le sang, quand nous sommes là à Te sanctifier et à Te glorifier ?". IL dit : "En vérité, Je sais ce que vous ne savez pas !’ » (2 :30). Les deux camps se sont ainsi constitués, celui de Ibliss et celui des gens de bien ayant répondu favorablement à l’appel des prophètes. Les difficultés et instabilités dans le monde actuel ne tiennent que sur la confrontation entre les forces matérialistes (Infinie lumière du néant) et les forces spirituelles de soumission à Allah (SWT) et d’obéissance à ses messagers.
Le Coran a été claire sur l’existence de deux voies sur lesquels Allah (SWT) guide les hommes et les Djinns suivant leurs propres aspirations : « Nous l´avons guidé (l’homme) dans le chemin, - qu´il soit reconnaissant ou ingrat » (76 :3). D’un côté, l’ingratitude est jaugée à l’aune du degré de non -respect du pacte d’allégeance, d’adoration et de soumission que les âmes ont conclu avec leur créateur lors de leur création. La naissance sous forme humaine se fait dans l’oubli de ce pacte que seul le rapprochement à Allah (SWT) par la soumission et l’adoration peut permettre de surmonter par le développement de ce que l’on appelle Al Fitra. C’est ce qui fonde l’origine du mot homme en arabe, Al Insaa, qui signifie celui qui a oublié. D’un autre côté, la reconnaissance à Allah passe par les actes d’adoration et de soumission qui, eux seuls, peuvent permettre d’atteindre la Lumière (ou la vérité) : « Et craignez Allah. Alors Allah vous enseigne et Allah est Omniscient » (2 : 282). Cette quête du savoir par la soumission et l’adoration est opposée à la voie initiatique qui opère par la gnose et la recherche d’une conscience d’altérité où la soumission à une religion est théoriquement exclue. Cette conscience d’altérité permet d’envisager une existence propre alors que celle-ci n’est en réalité que ce qu’Allah (SWT) accorde suivant le niveau d’humilité et d’écrasement de l’égo par l’homme.
Dans la philosophie des religions, il est souvent mis en dualité les approches gnostiques ou initiatiques et les approches spirituelles. La gnose en tant que telle ne se donne pas de limites dans la réflexion et dans la quête du savoir suivant le slogan de la raison au-dessus de la foi. La science n’est tout de même pas exclue des religions révélées, notamment dans l’Islam où sa recherche est un des piliers de la foi et de l’adoration d’Allah (SWT). Ibn Rush a souligné : « Osez la science par ce que Dieu n’a rien à craindre ». Il n’y a que deux possibilités, soit la science prouve, conforte et corrobore ce qui a été révélé par les prophètes, soit elle ne peut être source que de découverte bien inférieure au Savoir parfait, infini et immuable d’Allah (SWT), dont seule une partie a été révélée par les prophètes. Comme l’ont d’ailleurs rétorqué plusieurs autres philosophes, la science ne peut représenter une preuve puisqu’elle est provisoire et que d’autres sciences peuvent venir supplanter chaque état de la science actuelle. Ce qui n’est pas le cas du Coran qui contient des vérités immuables, constantes et indémontables depuis plus de 1400 ans. Le Coran a mentionné que : « la plupart d´entre eux ne suivent que conjecture. Mais, la conjecture ne sert à rien contre la vérité ! Allah sait parfaitement ce qu´ils font » (10 :36).
Il est impossible de savoir au-delà du niveau de savoir accordé par Allah (SWT), qui n’a d’ailleurs accordé à l’homme que peu de savoir : « Gloire à Toi ! Nous n´avons de savoir que ce que Tu nous as appris. Certes c´est Toi l´Omniscient, le Sage » (2 : 32). « Et ils t´interrogent au sujet de l´âme, - Dis : ‘l´âme relève de l´Ordre de mon Seigneur’. Et on ne vous a donné que peu de connaissance » (17 : 85). Aucune conjecture ou réflexion ne peuvent mener à la conscience parfaite en dehors de la récompense escomptée de l’adoration et de la soumission à Allah (SWT). Islam signifie étymologiquement Soumission. Le Coran n’ayant rien omis des œuvres d’Allah (SWT) comme le relate le verset 38 de la sourate 6, il est donc clair qu’il contient une multitude de versets que l’homme ne peut interpréter puisqu’étant doté d’un niveau de connaissances limité. L’Islam propose ainsi un modèle de croyance qui intime à l’homme une posture de confiance et de certitude vis-à-vis de ce que Mouhammad (PSL) a révélé. Cette certitude émane de la force d’argumentaire accompagnée de preuves tangibles de suprématie spirituelle de l’œuvre de Mouhammad (PSL) reconnues par plusieurs penseurs non musulmans comme Lamartine, Lafayette, Anne Besant, Mahatma Gandhi ou encore Victor Hugo.
Le prophète Mouhammad (PSL) a été à la fois un leader politique et spirituel ayant exercé en même temps ces deux pouvoirs en Arabie. Il a ainsi fondé une religion et un Etat gouverné dans la justice, la mesure, l’équilibre et l’équité sociale. Son action complète et confirme les valeurs théorisées par d’autres prophètes sur les exigences de l’adoration de Dieu, du management des affaires et des hommes, et du respect des équilibres et de la mesure dans le corps humain, dans l’environnement et dans les relations humaines et sociales. L’inspiration des modèles de société sur ces valeurs prophétiques auraient pu permettre de résoudre et de prévenir les crises multiformes actuelles (politiques, économiques, sociales, etc.) que connait l’humanité. Ce n’est pas un hasard que le Prophète Mouhammad (PSL) ait eu le métier de commerçant. C’est à la dimension des nœuds des problèmes de l’humanité que son modèle doit permettre de résoudre. Le très mauvais paradigme commercial du capitalisme dans tous les secteurs fonde les malheurs socio-politico-économiques de la planète. Le prophète Mouhammad (PSL) a ainsi été le plus grand théoricien des optima socio-politico-économiques. A sa suite, son vaillant Khalife Oumar Ibn Al Khatab (RTA) a institué un excellent système d’assistance sociale par la mise en œuvre rigoureuse du système de la Zakat suivant la logique qu’une partie des surplus des croyants doit servir à assister les plus pauvres et les retraités ayant déjà consacré leur force à la collectivité.
Le monde est actuellement alors celui de tous les excès, ce qui fait état de problèmes de pauvreté, de stabilité, d’environnement et d’avenir. Socrate avait dit il y a plus de 2000 ans que : « Le secret du bonheur, voyez-vous, n’est pas trouvé dans la recherche du plus, mais en développant la capacité de jouir de moins ». L’Etat de l’économie mondiale montre qu’Allah (SWT) a parfaitement tenu promesse en donnant à l’humanité plus que sa subsistance. Le produit mondial brut représente 80 000 milliards US dollars actuellement dont 24% d’épargne mondiale selon les statistiques, soit près de 20 000 milliards US dollars d’épargne annuelle dans le monde. L’application des 25 pour 1000 du principe de solidarité islamique de la Zakat pourrait générer près de 500 milliards US dollars par année, bien au-delà des 30 milliards US dollars recherchés par le FAO et les autres Organisations humanitaires pour éradiquer la faim et la pauvreté dans le monde. Dans chaque pays, la croissance économique est vantée par les gouvernements sans incidences sur le niveau de pauvreté. C’est finalement la nature humaine, dans son égoïsme et son indifférence, qui est interpellée, et dans ce cas, ce n’est pas le stock d’argent qui compte mais la propension de chacun à partager et à s’armer des valeurs spirituelles comme l’a théorisé, pratiqué et légué le sceau et le dernier des prophètes Mouhammad (PSL).
En derniers mots, il faut reconnaitre que, autant il est permis d’oser la science sur Dieu comme l’a bien commenté le penseur Ibn Rush, autant il est inutile d’oser la science avec Mouhammad (PSL) une fois qu’on accepté de se soumettre à son message transcrit dans le Coran, aussi bien sur ce que nous en avons compris que sur ce que nous n’en avons pas compris. Et Mouhammad (PSL) avait bien averti : « Adorez Dieu comme vous me voyez L’adorer ». Cela suffit donc au musulman pour éviter de poser des débats insensés et dépassés comme celui sur les lieux saints ou sur le peuple d’Israël qui sont déjà tranchés dans le Coran et dans la tradition du prophète Mouhammad (PSL). Pour qui croient au Coran, ces trois versets du Coran suivants montrent que Mouhammad (PSL) a triomphé. Au nom de sa mission de sauvetage de l’humanité, la participation à l’exégèse de son message suffit comme combat et débat au vrai musulman.
- « Vous êtes la meilleure communauté qu´on ait fait surgir pour les hommes » (3 : 110).
- « En vérité Nous t´avons accordé une victoire éclatante » (48 :1).
- « J´ai parachevé pour vous votre religion, et accompli sur vous Mon bienfait. Et J´agrée l´Islam comme religion pour vous » (5 : 3).
Paix et Salut sur cette Antimatière par excellence dépêchée auprès de la matière.
Bonne Fête d’Aid El Fitr à toute la Oumma islamique.
Dr Elhadji Mounirou NDIAYE, économiste
(elhadjimounirou@gmail.com)
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