Suite à la mort du Bissau Guinéen Amadou Tdiane Baldé le 8 Février dernier, à Vélingara, à la suite d’un violent affrontement entre des douaniers sénégalais et des pèlerins bissau-guinéens, la « Ligua Guineense di Direitos Humanos », membre de la Fédération internationale des ligues des droits de l'homme (FIDH) exige l’ouverture d’une enquête et la prise en charge des blessés par l’Etat Sénégalais.
Dans une lettre adressée au ministre de l’intérieur Aly Ngouille Ndiaye, et signée par Augusto Mário da Silva, le président de la LGDH, réclame l’ouverture « urgente d'une enquête transparente et conclusive, en vue de responsabiliser criminellement et disciplinairement les auteurs moraux et matériels de la mort du citoyen bissau-guinéen Amadu Tidjane Baldé, 58 ans, le 8 février 2018, tout comme des trois autres assassinés dans la forêt de Borofaye »
La LGDH, a aussi exhorté selon la même source, la prise en charge par l'Etat sénégalais des frais médicaux et hospitaliers de tous les blessés de ce tragique accident, mais aussi a alerté contre le danger de l'inaction des autorités sénégalaises face aux actes d'agression successifs de leurs forces de l’ordre, susceptibles de remettre en cause les principes de bon voisinage et de coexistence pacifique entre les deux pays;
Pour finir, elle a exigé l’adoption de mesures rapides et adéquates pour mettre un terme à l'impunité au sein des forces de sécurité dans les zones frontalières, créant ainsi les conditions pour un environnement de paix et de tranquillité entre les deux peuples.
La LGDH se réserve « le droit de faire appel aux instances régionales et internationales, notamment le Tribunal de la CEDEAO et la Commission Africaine des Droits de l'Homme et des Peuples, en cas d’inaction des autorités sénégalaises ».
Dans une lettre adressée au ministre de l’intérieur Aly Ngouille Ndiaye, et signée par Augusto Mário da Silva, le président de la LGDH, réclame l’ouverture « urgente d'une enquête transparente et conclusive, en vue de responsabiliser criminellement et disciplinairement les auteurs moraux et matériels de la mort du citoyen bissau-guinéen Amadu Tidjane Baldé, 58 ans, le 8 février 2018, tout comme des trois autres assassinés dans la forêt de Borofaye »
La LGDH, a aussi exhorté selon la même source, la prise en charge par l'Etat sénégalais des frais médicaux et hospitaliers de tous les blessés de ce tragique accident, mais aussi a alerté contre le danger de l'inaction des autorités sénégalaises face aux actes d'agression successifs de leurs forces de l’ordre, susceptibles de remettre en cause les principes de bon voisinage et de coexistence pacifique entre les deux pays;
Pour finir, elle a exigé l’adoption de mesures rapides et adéquates pour mettre un terme à l'impunité au sein des forces de sécurité dans les zones frontalières, créant ainsi les conditions pour un environnement de paix et de tranquillité entre les deux peuples.
La LGDH se réserve « le droit de faire appel aux instances régionales et internationales, notamment le Tribunal de la CEDEAO et la Commission Africaine des Droits de l'Homme et des Peuples, en cas d’inaction des autorités sénégalaises ».
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