Sur la politique énergétique:
Nous approuvons en grande partie ce qui est entrain d’être fait dans la politique du mixte énergétique. Nous nous réjouissons de la décision de l’état de l’arrêt de commercialisation des lampes à incandescence pour des lampes basses consommation, ce qui était une forte recommandation du think Tank Ipode dans notre note sur la résorption du déficit énergétique du pays publié au mois d’Octobre. Nous invitons nos autorités à s’approprier de notre réflexion qui a eu un excellent écho auprès des experts de la question. Il faudrait que nous maîtrisions en réalité les matières premières qui vont nous permettre d’atteindre nos objectifs en matière de politique énergétique et à cette fin e projet de la centrale à charbon de Sendu devait être revu et réadapté. Autant pour le pétrole, nous serons dépendants de l’étranger et du marché pour le charbon. L’utilisation des énergies renouvelables fera la réussite d’une politique énergétique efficiente, cependant l’usage qui en a été fait jusqu’à présent n’est pas très significatif par rapport à notre déficit. Nous avions en son temps lister les raisons qui sont multiples dont les plus freinant sont :
- La méconnaissance de ces techniques et technologies ; Le manque d’expertise dans ce domaine
- La cherté des solutions ; Le manque de politique d’accompagnement par l’Etat
Sur le manque d’expertise nous avons souligné le déploiement d’un processus qui est en train d’être mis en branle au niveau des solutions énergétiques solaires avec la commercialisation de kit prêt à l’emploi pour une utilisation résidentielle voir pour répondre à la demande énergétique de la majorité des domaines d’activités économiques au Sénégal. Ces solutions sont fonctionnelles et fiables. Ils sont développés depuis un bon moment dans les pays du Nord avec des taux d’ensoleillement qui sont dérisoires par rapport aux nôtres cependant les centrales solaires n’arrêtent pas de se monter. Nous avons aussi démontré que le monitoring des installations commence à se standardiser avec des interfaces très conviviales et donnant toutes les informations utiles en temps réel ce qui permet une optimisation efficiente de nos installations. Il serait temps que les professionnels du secteur s’orientent vers ces découvertes récentes avec l’accompagnement de l’Etat dans leur formation : ceci permettrait une accélération de notre capacité de production pour éradiquer notre déficit.
Nous avons fait remarquer aussi que, jusqu’en 2006, le déploiement de solutions de production d’énergie solaire a été cantonné au milieu rural et ces projets sont initiés dans leur majorité par l’Etat et ses partenaires. Aujourd’hui, nous assistons de plus en plus à l’émergence de solutions solaires qui sont proposées par des initiatives privées et déployées en milieu urbain. Ces solutions marchent mais devraient être accompagné d’une incitation étatique par le levier d’une politique fiscale adéquate pour encourager l’utilisation des énergies propres.
Nous attirons l’attention des autorités du fait que ce nouveau secteur ne doit pas être livré à lui-même comme c’est le cas avec le bâtiment. Il doit s’inscrire dans une vision globale de politique énergétique et environnementale et qui prenne en compte les besoins réels des populations et des entreprises. Des solutions de financement efficaces doivent être développées, accompagnées d’une législation adaptée pour la création de petits producteurs qui revendraient l’électricité à la Senelec grâce aux compteurs bidirectionnels de dernière génération. Ces petits producteurs permettront l’émergence d’une économie verte créatrice de nouveaux métiers. LA Sénélec s’occupant du stockage des surplus d’électricité qui sera interdit localement car les batteries de stockage quel que soit la technologie, sont constituées de substances chimiques dangereuses. Leur recyclage n’est pas pris en compte et si rien n’est fait, la facture sur la santé publique sera un jour, un lourd fardeau surtout que les nappes phréatiques dans nos grandes villes sont déjà polluées.
Nous avons recommandé qu’une rupture dans notre façon d’utiliser l’énergie solaire s’opère au plus tôt.
Cette étude nous a conduits aux conclusions et recommandations résumées ainsi:
Résumé de nos recommandations :
R1 – Inscrire la politique énergétique dans une dynamique plus globaliste de « grands chantiers de l’Etat »;
R2 – Le choix de mini-centrales solaires qui seraient installées en milieu urbain pour une résorption du déficit énergétique afin de booster la compétitivité de nos entreprises;
R3 – La création d’un centre de recherche et de formation pour préparer nos jeunes aux emplois du futur sur l’économie verte et en vue de développer et créer des applications concrètes adaptées aux besoins des différentes couches actives de la population;
R4 –L’instauration d’une taxe verte (en système de bonus/malus) sur les produits non écologiques pour promouvoir l’énergie solaire photovoltaïque et thermique
R5 – Réformer la fiscalité sur les produits d’énergies solaire photovoltaïque et thermique en vue de réduire les coûts d’acquisition pour les couches les plus démunies et de créer les conditions d’un essor constant et pérenne.
Quelques mesures urgentes à prendre :
M1 – Interdire l’importation des chauffe-eaux électriques
M2 –Interdire la commercialisation des ampoules à filament
M3 – Imposer le respect des normes pour les câbles domestiques (c’est le cas déjà dans d’autres pays)
M4 – Exiger l’inclusion du chauffe-eau solaire pour la délivrance du permis de construire dans les nouvelles constructions
Sur la Reforme-des-institutions
Nous attendons avec impatience le rapport de la CNRI qui devait être déposé sur la table du Président de la République depuis le 30 Novembre. Le contenu des propositions institutionnelles de la commission nous intéresse au plus haut point. Nous espérons qu’ils ont inclus toutes les propositions pertinentes du débat public sur la question institutionnelle. Nous invitons aussi le PR, après réception dudit rapport, de continuer les consultations autour de la question et d’élargir la base du consensus en appelant publiquement l’opposition significative du pays qui n’avait pas pu être ralliée par la CNRI. Notre souhait c’est de voir le pays se doter d’une architecture institutionnelle stable, durable et fonctionnelle pour des décennies et que le débat national porte désormais sur les questions économiques, sociales, sociétales et panafricaines. Maintenant ce qui nous désarçonne c’est que rien n'est prévu dans le budget 2014 pour la tenue d'un référendum sur un nouveau projet de constitution, a moins de sa prise en compte dans la LF rectificative on s’achemine vers l’adoption du projet constitutionnel en 2015 au plus tôt. Nous laisserons l’opinion juger du rythme que nous trouvons lent et qui dénote d’une certaine frilosité par rapport à l’engouement que la réforme des institutions a déclenché. Nous disons tout ceci pour attirer l’attention sur l’interconnexion entre la réforme institutionnelle et celle de la décentralisation car tout code découle d'une Constitution, et non le contraire. Tout ce qui alors, dans le code des collectivités, est contraire aux dispositions arrêtées dans la prochaine Constitution, devra être abrogé pour le conformer à celle-ci. Si l’adoption du nouveau texte de constitution se fait en 2015 après le nouveau code attendu des collectivités locales, ce dernier devra être probablement réadapté à la nouvelle constitution avec de probables élections locales, ce qui nous semble quand même grotesque ! Un éclairage des autorités est nécessaire sur cette question.
Sur-le-Projet-Sénégal- Emergent:
Sur le PSE nous déplorons que l’information de la consultation du groupe Disso soit révélée dans les conditions où elle l’a été, ce qui a décrédibilisé le travail fourni dans le ficelage de cet ambitieux projet et à jeter l’opprobre là-dessus. Nous faisons remarquer que l’idée de solliciter des sénégalais de tout bord et d’expertises avérées pour l’élaboration de solutions viables et performantes, nous semble être une démarche salutaire.Par contre l’argument du porte parole du gouvernement nous justifiant le prix de cette prestation (NDLR 2,5 milliards) par un manque de crédit de la signature de l’état du Sénégal par rapport à la signature d’un cabinet international quel qu’il soit nous semble être fallacieux et de mauvaise foi. Il urge d’associer à la démarche de réforme de l’état du PR, le renforcement de l’expertise et de la confiance qu’on peut avoir sur notre administration méritante. Sur le détail du projet et son impact dans la SNDS, nous y reviendrons certainement dans une note qui sera prochainement publiée. Le Sénégal tout entier devrait soutenir et souhaiter un succès éclatant de notre gouvernement au prochain club de Paris.
Sur-la-Politique-d’emploi
Sur les projets en cours au niveau du ministère de l'emploi, Nous attirons l’attention des pouvoirs publics sur la mise en place de la plateforme de téléservices publics dénommée «Teranga Infos» dans sa mise en œuvre, pour qu’elle soit plus ambitieuse que ce qui a été déclinée par le ministre dans la semaine. Dans notre publication traitant du marché de l’offshoring et du redimensionnement mondial de son offre, nous y avons exposé une stratégie d’investissements clés, faisant ressortir nos atouts concurrentiels et pouvant nous garantir des milliers d’emplois dans le secteur. La plateforme « Teranga infos » ne devrait pas être minimaliste dans sa mise en œuvre par un manque de volonté politique, nécessaire à une réussite éclatante du Sénégal dans le marché du numérique tant nos avantages concurrentiels sont évidents et factuels. Nous invitons les autorités à discuter de nos propositions sur la question pour éviter un dimensionnement minimaliste d’un tel projet.
Mohamed Ly President Think Tank Ipode
Nous approuvons en grande partie ce qui est entrain d’être fait dans la politique du mixte énergétique. Nous nous réjouissons de la décision de l’état de l’arrêt de commercialisation des lampes à incandescence pour des lampes basses consommation, ce qui était une forte recommandation du think Tank Ipode dans notre note sur la résorption du déficit énergétique du pays publié au mois d’Octobre. Nous invitons nos autorités à s’approprier de notre réflexion qui a eu un excellent écho auprès des experts de la question. Il faudrait que nous maîtrisions en réalité les matières premières qui vont nous permettre d’atteindre nos objectifs en matière de politique énergétique et à cette fin e projet de la centrale à charbon de Sendu devait être revu et réadapté. Autant pour le pétrole, nous serons dépendants de l’étranger et du marché pour le charbon. L’utilisation des énergies renouvelables fera la réussite d’une politique énergétique efficiente, cependant l’usage qui en a été fait jusqu’à présent n’est pas très significatif par rapport à notre déficit. Nous avions en son temps lister les raisons qui sont multiples dont les plus freinant sont :
- La méconnaissance de ces techniques et technologies ; Le manque d’expertise dans ce domaine
- La cherté des solutions ; Le manque de politique d’accompagnement par l’Etat
Sur le manque d’expertise nous avons souligné le déploiement d’un processus qui est en train d’être mis en branle au niveau des solutions énergétiques solaires avec la commercialisation de kit prêt à l’emploi pour une utilisation résidentielle voir pour répondre à la demande énergétique de la majorité des domaines d’activités économiques au Sénégal. Ces solutions sont fonctionnelles et fiables. Ils sont développés depuis un bon moment dans les pays du Nord avec des taux d’ensoleillement qui sont dérisoires par rapport aux nôtres cependant les centrales solaires n’arrêtent pas de se monter. Nous avons aussi démontré que le monitoring des installations commence à se standardiser avec des interfaces très conviviales et donnant toutes les informations utiles en temps réel ce qui permet une optimisation efficiente de nos installations. Il serait temps que les professionnels du secteur s’orientent vers ces découvertes récentes avec l’accompagnement de l’Etat dans leur formation : ceci permettrait une accélération de notre capacité de production pour éradiquer notre déficit.
Nous avons fait remarquer aussi que, jusqu’en 2006, le déploiement de solutions de production d’énergie solaire a été cantonné au milieu rural et ces projets sont initiés dans leur majorité par l’Etat et ses partenaires. Aujourd’hui, nous assistons de plus en plus à l’émergence de solutions solaires qui sont proposées par des initiatives privées et déployées en milieu urbain. Ces solutions marchent mais devraient être accompagné d’une incitation étatique par le levier d’une politique fiscale adéquate pour encourager l’utilisation des énergies propres.
Nous attirons l’attention des autorités du fait que ce nouveau secteur ne doit pas être livré à lui-même comme c’est le cas avec le bâtiment. Il doit s’inscrire dans une vision globale de politique énergétique et environnementale et qui prenne en compte les besoins réels des populations et des entreprises. Des solutions de financement efficaces doivent être développées, accompagnées d’une législation adaptée pour la création de petits producteurs qui revendraient l’électricité à la Senelec grâce aux compteurs bidirectionnels de dernière génération. Ces petits producteurs permettront l’émergence d’une économie verte créatrice de nouveaux métiers. LA Sénélec s’occupant du stockage des surplus d’électricité qui sera interdit localement car les batteries de stockage quel que soit la technologie, sont constituées de substances chimiques dangereuses. Leur recyclage n’est pas pris en compte et si rien n’est fait, la facture sur la santé publique sera un jour, un lourd fardeau surtout que les nappes phréatiques dans nos grandes villes sont déjà polluées.
Nous avons recommandé qu’une rupture dans notre façon d’utiliser l’énergie solaire s’opère au plus tôt.
Cette étude nous a conduits aux conclusions et recommandations résumées ainsi:
Résumé de nos recommandations :
R1 – Inscrire la politique énergétique dans une dynamique plus globaliste de « grands chantiers de l’Etat »;
R2 – Le choix de mini-centrales solaires qui seraient installées en milieu urbain pour une résorption du déficit énergétique afin de booster la compétitivité de nos entreprises;
R3 – La création d’un centre de recherche et de formation pour préparer nos jeunes aux emplois du futur sur l’économie verte et en vue de développer et créer des applications concrètes adaptées aux besoins des différentes couches actives de la population;
R4 –L’instauration d’une taxe verte (en système de bonus/malus) sur les produits non écologiques pour promouvoir l’énergie solaire photovoltaïque et thermique
R5 – Réformer la fiscalité sur les produits d’énergies solaire photovoltaïque et thermique en vue de réduire les coûts d’acquisition pour les couches les plus démunies et de créer les conditions d’un essor constant et pérenne.
Quelques mesures urgentes à prendre :
M1 – Interdire l’importation des chauffe-eaux électriques
M2 –Interdire la commercialisation des ampoules à filament
M3 – Imposer le respect des normes pour les câbles domestiques (c’est le cas déjà dans d’autres pays)
M4 – Exiger l’inclusion du chauffe-eau solaire pour la délivrance du permis de construire dans les nouvelles constructions
Sur la Reforme-des-institutions
Nous attendons avec impatience le rapport de la CNRI qui devait être déposé sur la table du Président de la République depuis le 30 Novembre. Le contenu des propositions institutionnelles de la commission nous intéresse au plus haut point. Nous espérons qu’ils ont inclus toutes les propositions pertinentes du débat public sur la question institutionnelle. Nous invitons aussi le PR, après réception dudit rapport, de continuer les consultations autour de la question et d’élargir la base du consensus en appelant publiquement l’opposition significative du pays qui n’avait pas pu être ralliée par la CNRI. Notre souhait c’est de voir le pays se doter d’une architecture institutionnelle stable, durable et fonctionnelle pour des décennies et que le débat national porte désormais sur les questions économiques, sociales, sociétales et panafricaines. Maintenant ce qui nous désarçonne c’est que rien n'est prévu dans le budget 2014 pour la tenue d'un référendum sur un nouveau projet de constitution, a moins de sa prise en compte dans la LF rectificative on s’achemine vers l’adoption du projet constitutionnel en 2015 au plus tôt. Nous laisserons l’opinion juger du rythme que nous trouvons lent et qui dénote d’une certaine frilosité par rapport à l’engouement que la réforme des institutions a déclenché. Nous disons tout ceci pour attirer l’attention sur l’interconnexion entre la réforme institutionnelle et celle de la décentralisation car tout code découle d'une Constitution, et non le contraire. Tout ce qui alors, dans le code des collectivités, est contraire aux dispositions arrêtées dans la prochaine Constitution, devra être abrogé pour le conformer à celle-ci. Si l’adoption du nouveau texte de constitution se fait en 2015 après le nouveau code attendu des collectivités locales, ce dernier devra être probablement réadapté à la nouvelle constitution avec de probables élections locales, ce qui nous semble quand même grotesque ! Un éclairage des autorités est nécessaire sur cette question.
Sur-le-Projet-Sénégal-
Sur le PSE nous déplorons que l’information de la consultation du groupe Disso soit révélée dans les conditions où elle l’a été, ce qui a décrédibilisé le travail fourni dans le ficelage de cet ambitieux projet et à jeter l’opprobre là-dessus. Nous faisons remarquer que l’idée de solliciter des sénégalais de tout bord et d’expertises avérées pour l’élaboration de solutions viables et performantes, nous semble être une démarche salutaire.Par contre l’argument du porte parole du gouvernement nous justifiant le prix de cette prestation (NDLR 2,5 milliards) par un manque de crédit de la signature de l’état du Sénégal par rapport à la signature d’un cabinet international quel qu’il soit nous semble être fallacieux et de mauvaise foi. Il urge d’associer à la démarche de réforme de l’état du PR, le renforcement de l’expertise et de la confiance qu’on peut avoir sur notre administration méritante. Sur le détail du projet et son impact dans la SNDS, nous y reviendrons certainement dans une note qui sera prochainement publiée. Le Sénégal tout entier devrait soutenir et souhaiter un succès éclatant de notre gouvernement au prochain club de Paris.
Sur-la-Politique-d’emploi
Sur les projets en cours au niveau du ministère de l'emploi, Nous attirons l’attention des pouvoirs publics sur la mise en place de la plateforme de téléservices publics dénommée «Teranga Infos» dans sa mise en œuvre, pour qu’elle soit plus ambitieuse que ce qui a été déclinée par le ministre dans la semaine. Dans notre publication traitant du marché de l’offshoring et du redimensionnement mondial de son offre, nous y avons exposé une stratégie d’investissements clés, faisant ressortir nos atouts concurrentiels et pouvant nous garantir des milliers d’emplois dans le secteur. La plateforme « Teranga infos » ne devrait pas être minimaliste dans sa mise en œuvre par un manque de volonté politique, nécessaire à une réussite éclatante du Sénégal dans le marché du numérique tant nos avantages concurrentiels sont évidents et factuels. Nous invitons les autorités à discuter de nos propositions sur la question pour éviter un dimensionnement minimaliste d’un tel projet.
Mohamed Ly President Think Tank Ipode
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