Mesdames, Messieurs
Il ya bien le proverbe Ouolof qui dit " Couy nanngou gnou dila diri, doo taamou fouça ndong didal " autrement dit " si on accepte de se faire trainer par le collet, on ne choisit pas l'endroit où on cogne sa nuque".
Autrement dit ! qu'est ce qu'il y a de surprenant à ce que l’Europe, la France procède à une dévaluation du CFA d’une monnaie dont elle assure la garantie .Si cette même France est présentement étranglée pour ne pas dire asphyxié par la morosité économique faites de dettes et de déficits difficiles à maitriser. Elle ne va pas continuer à supporter indéfiniment le poids que représente des économies aléatoires comme les nôtres pour les beaux yeux dont ne sait qui .Quand-de surcroit- on sait que les pays n’ont pas d’amis mais uniquement des intérêts
La question qui devait être posée et la seule est celle-ci
Pourquoi avoir réclamé l’indépendance et ensuite aller lui quémander une quelconque parapluie (militaire et financière notamment) à l’ancienne puissance coloniale A quoi sert donc d’avoir réclamé l’indépendance et de la commémorer chaque fois pendant que les liens structurels de dépendance et de soumission par rapport à l’ancienne métropole demeurent intacts et pourtant ce n’est pas seulement en Afrique que la France a eu des colonies .Comment se fait-il que les anciennes colonies d’Asie ont choisi de donner un contenu entier à leur indépendance alors que celles d’Afrique sollicitent encore la France .
Ce qui conforte l’assertion de certains analystes pour qui la France est une puissance Africaine, se permettant donc d’y faire du n’importe quoi (Mayotte-Côte d’ivoire- Libye)et ce statut lui est octroyé par des élites qui lui sont totalement dévouées et prêtes à toutes les compromissions pour demeurer au pouvoir. Ces individus ne peuvent dés lors pas reconnaitre que battre une monnaie (nationale ou régionale non dépendante du Trésor Français) aurait une double signification ;
Politique et Economique.
Battre une monnaie nationale, régionale, charrie une signification politiquer car il est l’affirmation d’une souveraineté, d’une volonté de prise en main de son propre destin
Battre une monnaie nationale, régionale charrie une signification économique car la monnaie est un facteur de stimulation économique donc de soutien à la créativité et à la productivité. Un exemple : rappelez-vous lors de la campagne agricole qui a suivi la Goana. Les records de production notamment arachidiers devraient permettre aux paysans d’engranger des revenus exceptionnels mais la plus grande part de la récolte leur est restée sous les bras car l’Etat limité par le corset du CFA n’a pas réunir des ressources pour leur acheter la production. Alors que dans le cadre d’une monnaie nationale, l’Etat aurait recours –sil le faut- à la planche à billet pour acquérir les excédents de production. Depuis cinquante ans le CFA n’a servi qu’à nous permettre de nous insérer dans l’économie mondiale, à financer nos besoins d’une consommation extravertie mais jamais à bâtir de vraies économies de création et de production mais jamais des économies de performances et de compétitivité
Que meurt donc le CFA et que vive la monnaie régionale
Mamadou Ndiaye Serigne Bada
Il ya bien le proverbe Ouolof qui dit " Couy nanngou gnou dila diri, doo taamou fouça ndong didal " autrement dit " si on accepte de se faire trainer par le collet, on ne choisit pas l'endroit où on cogne sa nuque".
Autrement dit ! qu'est ce qu'il y a de surprenant à ce que l’Europe, la France procède à une dévaluation du CFA d’une monnaie dont elle assure la garantie .Si cette même France est présentement étranglée pour ne pas dire asphyxié par la morosité économique faites de dettes et de déficits difficiles à maitriser. Elle ne va pas continuer à supporter indéfiniment le poids que représente des économies aléatoires comme les nôtres pour les beaux yeux dont ne sait qui .Quand-de surcroit- on sait que les pays n’ont pas d’amis mais uniquement des intérêts
La question qui devait être posée et la seule est celle-ci
Pourquoi avoir réclamé l’indépendance et ensuite aller lui quémander une quelconque parapluie (militaire et financière notamment) à l’ancienne puissance coloniale A quoi sert donc d’avoir réclamé l’indépendance et de la commémorer chaque fois pendant que les liens structurels de dépendance et de soumission par rapport à l’ancienne métropole demeurent intacts et pourtant ce n’est pas seulement en Afrique que la France a eu des colonies .Comment se fait-il que les anciennes colonies d’Asie ont choisi de donner un contenu entier à leur indépendance alors que celles d’Afrique sollicitent encore la France .
Ce qui conforte l’assertion de certains analystes pour qui la France est une puissance Africaine, se permettant donc d’y faire du n’importe quoi (Mayotte-Côte d’ivoire- Libye)et ce statut lui est octroyé par des élites qui lui sont totalement dévouées et prêtes à toutes les compromissions pour demeurer au pouvoir. Ces individus ne peuvent dés lors pas reconnaitre que battre une monnaie (nationale ou régionale non dépendante du Trésor Français) aurait une double signification ;
Politique et Economique.
Battre une monnaie nationale, régionale, charrie une signification politiquer car il est l’affirmation d’une souveraineté, d’une volonté de prise en main de son propre destin
Battre une monnaie nationale, régionale charrie une signification économique car la monnaie est un facteur de stimulation économique donc de soutien à la créativité et à la productivité. Un exemple : rappelez-vous lors de la campagne agricole qui a suivi la Goana. Les records de production notamment arachidiers devraient permettre aux paysans d’engranger des revenus exceptionnels mais la plus grande part de la récolte leur est restée sous les bras car l’Etat limité par le corset du CFA n’a pas réunir des ressources pour leur acheter la production. Alors que dans le cadre d’une monnaie nationale, l’Etat aurait recours –sil le faut- à la planche à billet pour acquérir les excédents de production. Depuis cinquante ans le CFA n’a servi qu’à nous permettre de nous insérer dans l’économie mondiale, à financer nos besoins d’une consommation extravertie mais jamais à bâtir de vraies économies de création et de production mais jamais des économies de performances et de compétitivité
Que meurt donc le CFA et que vive la monnaie régionale
Mamadou Ndiaye Serigne Bada
Autres articles